01 décembre 2017

Annuaire rétrospectif de la magistrature 1827-1987

 Annuaire rétrospectif de la magistrature 1827-1987

Jean-Claude Farcy présente une base de données complétée et rectifiée ,intitulée Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles,Cette base recense les carrières et les données d’état civil de l’ensemble de la magistrature française ayant été en fonction de 1827 à 1987.
L’interrogation se fait, au choix, par noms, dates, juridictions (de métropole, Afrique du nord et autres colonies) ou sur critères multiples.Ainsi,pour le département des Basses-Pyrénées-Pyrénées-Atlantiques on trouvera la liste des magistrats en fonction à Pau,Bayonne ainsi que la liste des 666 nominations de juges de paix.

Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy - Programmation et portage web : Rosine Fry
© 2010, Centre Georges Chevrier - UMR 7366 (Université de Bourgogne/CNRS), Version 1/05/2010 - Base réalisée avec 4D
Référence électronique : Jean-Claude FARCY, Rosine FRY, Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles,
Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 12 juin 2010, URL : http://tristan.u-bourgogne.fr/AM.html
 
Source:Billet de Philippe Poisson Criminocorpus 
 

28 novembre 2017

Concession des frais de passage de cultivateurs européens engagés pour les Antilles Françaises.

Concession des frais de passage de Cultivateurs européens aux Colonies

 L'orthographe de l'époque a été respectée

Pau,le 6 décembre 1845

Le Maitre des Requêtes au Conseil d’État,Préfet des 
Basses-Pyrénées,Officier de l'ordre Royal de la Légion-d'Honneur

A Messieurs les Maires du Département
MONSIEUR LE MAIRE

Dans le but de se livrer aux essais de travail libre à faire dans les Colonies,une loi du 19 juillet 1845 a alloué à M.le Ministre de la marine,un crédit de 120.000fr. destiné à favoriser l'introduction de cultivateurs européens à la Martinique et à la Guadeloupe.
Il a été décidé ,quant à présent,que les encouragemens à accorder à ces émigrations auraient lieu exclusivement par voie d'allocation des frais de passage pour le départ,et,s'il a lieu,pour le rapatriement,allocation payable entre les mains du colon avec lequel seront passés les contrats d'engagements et de transport.
M.le Ministre de la marine a fait établir pour être communiquée à tous les intéressés,une note que j'ai fait réimprimer à la suite de cette lettre;elle fait connaitre les formalités auxquelles il a dû subordonner ces sortes de concessions.
Je vous invite,Monsieur le Maire,à donner la plus grande publicité à ce document,et à seconder,autant qu'il pourra prétendre de vous,les vues du Gouvernement.
Agréez,Monsieur le Maire,l'assurance de ma considération très-distinguée.

Jules AZEVEDO

Conditions auxquelles peuvent être accordés les frais de passage des travailleurs européens engagés pour les Antilles Françaises.


Le Ministre de la Marine et des Colonies a arrêté les dispositions suivantes pour l'application de l'article 1.er de la loi du 19 juillet ,qui met à la disposition du Gouvernement,sur les exercices 1845 et 1846,une somme de 120.000 fr.destinée à favoriser l'introduction de travailleurs libres aux Antilles Françaises.
Les frais de passage des ouvriers cultivateurs,seuls ou accompagnés de leurs femmes et de leurs enfans,seront accordés à bord des navires du commerce,à raison de 300 fr. pour les individus adultes,et de 200 fr.pour les enfants,lorsqu'il existera un contrat d'engagement (authentique ou sous seing privé) entre le travailleur européen et un planteur des Colonies.Ce contrat signé,c'est le planteur ou son fondé de pouvoirs qui devra demander au Gouvernement la concession de passage et qui en touchera le prix;c'est,par conséquent,avec l'un ou l'autre que le travailleur qui voudra se rendre aux Colonies doit se mettre en rapport.A cet effet,il doit s'adresser aux planteurs ou à leurs correspondants,soit directement,soit en employant l'intermédiaire de MM.les délégués des Colonies résidant à Paris.L'allocation des frais de passage sera accordée aux colons contractans par décision du Ministre,après examen de l'engagement qui lui sera communiqué,et le payement aura lieu lorsque le départ aura été constaté par l'administration maritime du port d'embarquement.
Les dispositions qui précèdent seront exclusivement applicables aux engagements contractés pour le travail rural ou pour celui des usines coloniales,à la Martinique et à la Guadeloupe.
Les frais de passage pour le retour des travailleurs en France seront alloués de la mème manière,quand les administrations coloniales,après avoir apprécié les causes de la rupture de l'engagement,reconnaitront que le rapatriement est dû.
Le département de la Marine se réserve d'envoyer lui-même aux Colonies des travailleurs engagés directement pour le compte de l'administration.Les conditions de ces engagemens seront incessamment fixées par des dispositions particulières.

Source:
Recueil des actes administratifs du département des Basses-Pyrénées
Année 1845
Pages 297 et 298
Collection personnelle

25 novembre 2017

Vitesse limitée à 12 kilomètres à l'heure sur le territoire de la commune de Bidart

Vitesse limitée à 12 kilomètres à l'heure sur le territoire de la commune de  Bidart (Basses-Pyrénées)


2 juillet 1911
Le Conseil municipal
Considérant que les habitants de la commune de Bidart se plaignent de la vitesse excessive des automobiles;
que durant l'été le passage des autos est vraiment considérable;

que ces voitures se croisent à toute minute,soulevant une poussière nuageuse qui empêche de voir l'arrivée subite d'autres véhicules;
que plusieurs accidents se sont déjà produits;qu'un grand nombre de chiens et de têtes de volailles ont été tués par ces autos;
que les routes présentent de nombreux tournants brusques et dangereux,à pentes rapides;
que les routes sont journellement fréquentées par les enfants des écoles,ce qui cause beaucoup d'inquiétudes aux parents.,
Décide que la vitesse maximum des automobiles et de tout véhicule à traction mécanique sur le territoire de Bidart sera de douze kilomètres à l'heure.
Fait et délibéré le 2 juillet 1911


Source:
E Dépôt Bidart 1 D 9
Trouvaille partagée de Nathalie Rebena,assistante qualifiée de conservation aux Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques,annexe de Bayonne.
39 Avenue Duvergier de Hauranne,
64100 Bayonne

23 novembre 2017

Lignes télégraphiques et téléphoniques.- Bris d'isolateurs

Lignes télégraphiques et téléphoniques.- Bris d'isolateurs


Pau,le 23 juin 1914

Le Préfet des Basses-Pyrénées,
à Messieurs les Sous-Préfets,Maires et Instituteurs du département

M.le Directeur des Postes me signale les bris d'isolateurs de plus en plus nombreux,qui se commettent sur les lignes télégraphiques et téléphoniques situées sur route.
Ces dégâts,commis le plus souvent par des enfants qui lancent des pierres sur les dits objets,ne sont pas sans gêner considérablement le service des transmissions.
D'autre part,la remise en état des lignes entraine des dépenses relativement élevées tant pour le remplacement du matériel brisé  que pour les déplacements du personnel ouvrier envoyé sur les lieux.
En présence de cette situation,je vous prie de bien vouloir bien appeler l'attention de vos administrés et des enfants fréquentant les écoles sur les conséquences graves qui peuvent résulter de la destruction du matériel télégraphique ou téléphonique de l’État,en insistant d'une façon spéciale sur les peines très sévères auxquelles s'exposent les délinquants ou leurs parents responsables.
(Décret-loi du 27 décembre 1851,articles 2 et 3)

Le Préfet,COGGIA
Source:
Recueil des actes administratifs de la préfecture des Basses-Pyrénées
Année 1914
Page 168
Collection personnelle

14 novembre 2017

En ligne sur le site internet des Archives départementales de l'Indre la fiche matricule militaire d'Etienne Balsan

Etienne Balsan promoteur d'un terrain de sport équestre et d'un lotissement  quartier Beyris à Bayonne est né à Paris dans le 8 e arrondissement,le 11 février 1878.Son père un riche fabricant de draps a été un homme politique domicilié à Châteauroux .

La fiche matricule militaire militaire d'Etienne Balsan qui est en ligne sur le site internet des Archives départementales de l'Indre. 
nous apprend qu'il a été "détaché au centre d'aviation de Bayonne le 29/7/1917".

 Le parcours militaire d’Étienne Balsan avant la Première Guerre mondiale

Engagé volontaire pour 3 ans le 12 novembre 1898 à la mairie de Châteauroux pour le 90 e Régiment d'Infanterie avec faculté d'envoi en congé après un an de service conformément à la loi du 11 juillet 1892.

Arrivé au corps le 12 novembre 1898.Soldat de 2 e classe
Caporal le 20 septembre 1899
Envoyé en disponibilité le 20 septembre 1899
Devant le colonel commandant le Recrutement de la Seine le 27 décembre 1900 a déclaré renoncer au bénéfice de la dispense qu'il a obtenu du conseil de révision comme étudiant en droit en vertu de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1889 pour accomplir trois années de services dans les mêmes conditions que les jeunes gens inscrits sur la 1 ere partie de la liste de recrutement.
Incorporé au 5 e Régiment de chasseurs d'Afrique à compter du 27 décembre 1900.Arrivé au corps le 1 décembre 1900.Cavalier de 2 e classe.
Brigadier le 18 juillet 1901.
Campagne en Algérie du 30 décembre 1900 au 18 octobre 901
Passé au 10 e Régiment de chasseurs à cheval en date du 18 octobre 1901.
Maréchal  des logis le 20 septembre 1902
Passé dans la Réserve le 12 décembre 1902

Le parcours militaire d’Étienne Balsan pendant la Première Guerre mondiale

Arrivé au corps le 3 août 1914
Affecté comme interprète à la mission française auprès de l'armée anglaise en date du 27 décembre 1914.
Passé au 1 er groupe d'aviation le 12 janvier 1916
Parti à l'école de Châteauroux le 30 janvier 1916
Passé à l’école d'aviation d’Étampes le 23 mars 1916
Avord
Parti à Cazaux le 4 octobre 1916
Détaché au centre d'aviation de Bayonne _Complément du blog;base d'hydravions à Blancpignon_
le 29 juillet 1917
Passé au 3 e groupe d'aviation le 9 juin 1918
Campagnes contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 5 février 1919

Pour consulter en ligne la fiche matricule militaire d’Étienne Balsan 

2 vues

Châteauroux - 1898 - R 2362 : Matricules numéro 1001-1500
Numéro matricule 1295 _Classe de mobilisation 1897_
Vues 426 et 427 /715 
Capture écran des Archives départementales de l'Indre_Registres matricules militaires 1898























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Réutilisation des données publiques aux Archives départementales de l'Indre


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Base d'hydravions de Bayonne (Blancpignon)

Bases hydravions de BAYONNE et SOCOA (Basses-Pyrénées). 

Changement de dénomination de l'esplanade Balsan à Bayonne

Conseil municipal de Bayonne ;séance du jeudi 6 avril 2017
Rapport N°51 Toponymie _Dénomination d'un lieu (Y.UGALDE)_
Séquence vidéo:05:26:00

Articles du blog consacrés à Étienne Balsan

Divers documents relatifs au quartier Beyris ;1938 -1943
Transcription de l'acte de décès de Etienne Fulcrand Balsan  
Balsan contre Jacob à propos de la propriété de Brindos à Anglet  
Le domaine de Brindos (Anglet) et la villa Belza (Biarritz)  

04 novembre 2017

Internement à Pampelune et Saragosse de prisonniers allemands provenant du Cameroun

En 1916 et 1917,des civils et des militaires  en provenance du Cameroun alors colonie allemande,ont été internés à Pampelune et Saragosse.


Google maps_données cartographiques  2017

Oloron-Ste-Marie le 9 mai 1916
Le Sous-Préfet d'Oloron
à Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées

Je suis informé et j'ai l'honneur de vous faire connaître à toutes fins utiles,qu'un contingent important de soldats allemands,réfugiés en Guinée espagnole,ont été transférés à Pampelune et à Saragosse


Hendaye le 18 mai 1916
Le Commissaire spécial de Hendaye
à Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées
Renseignements sur les Allemands internés à Pampelune


En réponse à votre demande de renseignements en date du 11 courant,j'ai l'honneur de vous rendre compte qu'il existe en effet à Pampelune un groupe de prisonniers et réfugiés allemands venus du Cameroun.Leur arrivée dans cette ville,il y a une quinzaine de jours,s'est effectuée sans incidents notables.
Il est à remarquer cependant que la population,en majeure partie carliste et germanophile,leur a fait un accueil cordial.L’évêque de Pampelune s'était rendu à la gare pour leur souhaiter la bienvenue,et il a pris dans sa voiture le chef du détachement.

Le groupe comprend:
12 officiers-1 commandant chef de détachement-2 capitaines-9 lieutenants et s/lieutenants (active et réserve)
157 sous-officiers,caporaux et soldats
70 civils:ingénieurs,architectes,commerçants,colons etc.

Les officiers et civils ,logés dans les divers hôtels de Pampelune,paient eux-mêmes leurs frais de séjour;ils ont traité à raison de 12 francs par jour,à condition qu'à l'occasion des fêtes de la San Fermin qui amènent à Pampelune une affluence considérable,les prix consentis restent les mêmes.
Quelques patrons ou garçons d'hôtel qui se refusaient à recevoir ou servir ces nouveaux pensionnaires ont été mis en demeure de s’exécuter;les garçons récalcitrants ont été remplacés par un personnel allemand venu de Barcelone.
Les 157 hommes de troupe touchent du gouvernement espagnol,pour compte du gouvernement allemand,un franc par jour comme indemnité de vivres,750 grammes de pain et un prêt individuel et journalier de 0.25 centimes.Ils sont logés et hébergés à la citadelle.
Le Gouverneur militaire de Pampelune et le chef de détachement allemand ont établi un règlement de police auquel sont soumis civils et militaires.Ils doivent ,par exemple,répondre chaque jours à divers appels-rejoindre leur campement à dix heures du soir-circuler dans un périmètre n'excédant pas TROIS kilomètres.
Pour l'instant aucun d'eux ne travaille,mais les médecins,ingénieurs et architectes chercheront à s'employer dès qu'ils se seront familiarisés avec la langue espagnole.
Ils ont en ce moment de l'argent,car,lors de leur débarquement à Cadix,l'ambassade allemande leur fit remettre la solde de neuf mois d'arriéré.Les commerçants et colons qui avaient des fonds dans la Banque du Cameroun purent également rentrer en possession de leur argent.Tous font à Pampelune,au grand contentement de la population,de nombreux achats,sans marchander.
Les officiers sont très fêtes par les officiers espagnols;ils font l'éloge de l'armée espagnole,et de le garnison de Pampelune en particulier et de grandes conversations amicales s'engagent journellement dans les divers cafés de la ville.
En dehors de toute complicité de la part des autorités espagnoles,il sera difficile à ces divers éléments de se livrer à des actes hostiles à la cause des alliés,si on excepte la propagande intensive qu'ils feront près de la population de Pampelune.
Jusqu'à ce jour le gouvernement espagnol s'est montré décidé à réprimer tous abus qui pourraient être commis;on dit même que les villes éloignées du littoral ont été choisies à dessein comme lieux d'internement ;par ailleurs on ne doit pas s'étonner si des prisonniers ont été amenés à Pampelune,ville très proche de la frontière française,car Pampelune est une place forte possédant des bâtiments libres et propres à l'internement de nombreuses unités.
Aussitôt que j'aurai pu me les procurer je vous transmettrai tous renseignements sur les allemands internés à Zaragoza.
Le Commissaire spécial


Hendaye le 28 mai 1916
Le Commissaire spécial de Hendaye
à Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées
Les allemands réfugiés à internés à Saragosse (Suite à rapport du 11 mai 1916)


En réponse à votre demande de renseignements du 11 courant,et comme suite à mon rapport du 18 mai,j'ai l'honneur de vous rendre compte qu'il existe à Saragosse un groupe de prisonniers et réfugiés allemands venus du Cameroun.Leur arrivée dans la ville n'a donné lieu à aucun incident,et la population ne s'est livré à aucune manifestation.
Le groupe comprend approximativement:
30 officiers
150 sous-officiers et soldats
200 civils.
Le mode d'internement est à peu près le même qu'à Pampelune;les officiers et civils sont répartis dans les divers hôtels et pensions de famille de la ville-les soldats sont internés à l'hôpital militaire San Lazare.
Les officiers touchent leur solde habituelle;les sous-officiers et soldats sont payés à raison de 1.50 et de 1 fr. par jour.L'autorité militaire espagnole a créé une trésorerie spéciale pour les dépenses effectuées qui lui seront d'ailleurs remboursées par le Gouvernement allemand.
Le Gouverneur militaire de Saragosse et le Chef de détachement allemand ont établi un règlement de police pour militaires et civils;ces derniers sont considérés comme des réfugiés_pour changer de résidence et voyager,ils sont tenus d'en référer à l'autorité militaire espagnole compétent.
Les militaires sont soumis à peu de chose près aux mêmes règlements que les soldats espagnols.
Pour l'instant aucun d'eux ne travaille,mais les médecins,ingénieurs,architectes etc.chercheront à s'employer dès qu'ils seront familiarisés avec la langue espagnole.
Comme les allemands de Pampelune,ils ont en ce moment de l'argent,car,lors de leur débarquement à Cadix,le gouvernement allemand fit remettre aux militaires et fonctionnaires la solde de neuf mois d'arriéré;par ailleurs les commerçants et colons qui avaient des fonds dans la Banque du Cameroun purent rentrer en possession de leur argent,et l'un d'eux,dès son arrivée à Saragosse,aurait déposé à la Banque Hispano Américaine 500.000 francs.
On ignore les raisons qui ont amené le gouvernement espagnol à interner des allemands à Saragosse;il semble pourtant qu'on s'est appliqué à les éloigner du littoral pour rendre leur évasion plus difficile,et à cet effet d'autres groupes ont été amenés à Pampelune,Teruel,Alcala de Henares,Madrid.
Jusqu'à ce jour les allemands de Saragosse se sont montrés d'une parfaite correction;ils éludent toutes conversations sur la guerre avec les espagnols,civils et militaires;leurs relations avec les officiers espagnols sont rares,et ils paraissent devoir fusionner davantage avec l'élément civil,dans les cafés et au cercle Mercantil qui leur a ouvert ses salons.
L'université de Saragosse a mis à leur disposition sa bibliothèque et a ouvert pour eux des cours de langue espagnole.Les professeurs qui se sont offerts pour leur donner des leçons,sont:
M.M.Miral,doctor
Jimenez Soler,professeur de Philosophie et de Lettres
Lopez Diego Madrazo,professeur d'allemand à l'école de commerce
Moyo Barandiaman,professeur auxiliaire d'allemand à la meme école
Ramos Loscertales,professeur à la faculté de Lettres
Galindo,professeur de Philosophie et de Lettres
Gomez De Segura
Magno,et quelques autres.
Je ne connais pas les sentiments de ces professeurs à l'égard de notre pays,mais M.Barandiaran qui a voyagé et fait ses études en Allemagne où le surprit la guerre doit être nettement germanophile,et ses considérations pour les allemands réfugiés à Saragosse font croire à des sympathies véritables ;il s'est offert pour leur servir d'interprète partout et en toute circonstance.
Néanmoins en dehors de toute complicité de la part des autorités espagnoles il sera difficile à ces divers éléments de se livrer à des actes hostiles à la cause des alliés.
Le Commissaire Spécial

Mauléon,le 15 juillet 1916
Le Sous-Préfet de Mauléon
à Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées.


J'ai l'honneur de vous adresser ,ci-dessous,copie d'un rapport de M.l'Inspecteur de police de St-Jean-Pied-de-Port.
"Nous signalons à M.le Sous-Préfet de Mauléon le fait suivant qui nous semble d'un très grand intérêt pour sauvegarder notre défense nationale.
"Nous avons appris qu'il y à Pampelune (Espagne) des internés Allemands,provenant du Cameroun.
"Ces internés fort nombreux parait-il,quoiqu'il leur soit défendu de dépasser les limites de la ville de 3 kilomètres (décret du Gouverneur,Marquis de Palmerola,qui a déjà fait l'objet de plusieurs rapports de notre agent de Police Spéciale Jaureguiber)le dit décret cependant ratifié par ordonnance royale,ne serait pas du tout observé,car nombre de ces internés,la plupart (officiers) viennent en automobile jusqu'à ZUBIRI (petit pays situé à 10 ou 15 kilomètres au plus de notre frontière).
"Il y aurait lieu,il nous semble de rappeler au Gouvernement Espagnol,que ses règlements et décrets royaux sont bien mal observés !!......"



Mauléon le 11 aout 1916
Le Sous-Préfet de Mauléon
à Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées.


J'ai l'honneur de vous adresser,à toutes fins utiles,un rapport de l'agent de police auxiliaire JAUREGUIBER au sujet d'un interné allemand qui parcourraient en ce moment les communes de la frontière espagnole pour y acheter de la vieille ferraille.
Cet interné aurait expédié de Burgette un chargement de 5.000 kilos environ pour Pampelune.
Il y aurait intérêt à savoir dans quel but ce sujet allemand se procure ces matériaux et la destination qu'ils doivent avoir.
En ce qui me concerne,j'ai donné  à l'Inspecteur de police de St-Jean-Pied-de-Port des ordres en vue de me procurer tous renseignements utiles sur cette affaire.

Le Sous-Préfet

Centralisation de renseignements
N°28
Allemands aperçus à la frontière espagnole dans divers points de la région
Transmis à M.le Sous-Préfet de Mauléon à toutes fins utiles et sous toutes réserves à à Saint-Jean-Pied-de-Port,le 3 août 1916


1° Allemands auraient été vus à Valcarlos (Espagne) par intermittence et de préférence face Ondarolle (on parle de 3 officiers internés du Cameroun)

2° Allemands auraient été vus sur les montagnes d'Amaillor près Les Aldudes prenant des photographies et relevant plans sur terrain

3° D'une personne désirant garder l'anonymat:
Coup de force pourrait être tenté par un groupement d'Allemands qui auraient dernièrement acheté armes en quantité dans fabriques et chez armuriers.
Lieutenant commandant 142 e territorial également prévenu alla trouvé son chef direct capitaine commandant la place de St-Jean-Pied-de-Port et lieutenant de gendarmerie qui ne prirent nullement au sérieux ces renseignements.
Crois cependant de mon devoir,de vous les transmettre sous les plus expresses réserves,mais vous déclare,redoubler de vigilance,et vous demande de bien vouloir armer nous et nos agents pouvant dans un cas urgent et grave partir de nuit à n'importe quelle heure.On peut logiquement entre ces renseignements et ceux de la Sûreté générale au sujet d'un sous-marin porteur de médicaments plus que suspects un rapprochement.

4° Des allemands nous sont signalés ayant été vu à Altobiscar (hauteurs de Roncevaux) regardant longtemps avec des longues vues la frontière française (On parle toujours d'Allemands internés au Cameroun).

Conclusions

Attendu que ces renseignements provenant de sources différentes et qui ont été à nous confiés,sous le caractère de l'anonymat,quoiqu'ils soient démontrent que les Allemands pour la plupart officiers sont des internés du Cameroun à Pampelune a qui toute liberté est laissée de se promener.
Attendu qu'il y a nécessité de s'assurer d'une façon certaine si les internés allemands de Pampelune sortent comme ils veulent du camp en question.
Par ces motifs:
Proposons qu'une enquête soit faite très discrètement auprès de notre Consul Français qui pourra confirmer ou infirmer ces bruits qui méritent dans la période que nous traversons d 'être sévèrement contrôles.
Et de tout ce que dessus nous avons dressé le présent rapport de centralisation pour servir et valoir ce que de droit
L'Inspecteur de la Sûreté Générale
Commissariat spécial de St-Jean-Pied-de-Port
Vallat

Centralisation de renseignements
N°30
Allemands aperçus à la frontière Espagnol sur divers points de la Région
L'Inspecteur de la Sûreté Générale Vallat Édouard

à Mr le Sous-Préfet de Mauléon à toutes fins utiles et sous les plus expresses réserves

J'ai eu aujourd'hui confirmation de l'information que je vous ai donnée relative aux allées et venues d'Allemands aux alentours de notre région frontière.
Leur centre d'action doit être d'une façon à peu près certaine Elizondo.
Quatre de ces boches qui doivent avoir certainement rang d'officier ont été aperçus explorant les collines et montagnes avoisinant Elizondo.
Il faut retenir ceci surtout:
Ils ont été au sommet du Mont Hauza,situé tout près de la frontière,en face et à l'ouest de Banca.
Par son altitude 1304 mètres,cette montagne domine toute la région et a vue,non seulement sur la région avoisinante mais jusqu'à Bayonne et le Boucau..
Il paraîtrait que les 4 allemands déjà signalés tant à Valcarlos qu'à Roncevaux (hauteurs de Altobisca) seraient comme tout le fait supposer des internés du Cameroun qui jouiraient ainsi de beaucoup d'avantages entre autre celui de ne pas être soumis à l'appel ,comme leurs compatriotes.
Je vais m'efforcer de connaître si possible par un de mes informateurs secrets l'emploi du temps de ces louches personnages qui font de brusques apparitions sur différents points de notre région,mais il me semble que notre Consul à St Sébastien ou à Pampelune  serait à même de vous fournir toutes explications à ce sujet.
En effet c'est presque un acte inamical de la part de l'Espagne à notre égard que d'interner des militaires allemands si près de la frontière Française.
Enfin,je dois vous dire aussi que depuis quelques temps les carabiniers Espagnols sont d'une rigueur excessive dans la surveillance de l'importation des mulets en France.
Je ne m'explique cette rigueur que par la présence d'allemands près la frontière qui sûrement doivent allouer des gratifications aux carabiniers,pour entraver le commerce avec la France.
Et de tout ce que dessus nous avons dressé le présent rapport de centralisation pour servir et valoir ce que de droit.
Vallat

Hendaye,28 aout 1916
Deux officiers allemands du Cameroun,internés à Saragosse,seraient partis mardi dernier pour la France.
Un lieutenant,petit,blond,blessé à trois endroits de la main droite,le majeur complètement décharné,parlant mal le français.Un capitaine portant une cicatrice à la joue gauche.Ils se seraient rendus à Madrid en auto lundi dernier,appelés par le Gouverneur Général du Cameroun et en seraient revenus mardi toujours en auto,et se seraient dirigés sur la frontière française.On ne peut pas préciser le point.
Ces renseignements proviendraient de la maîtresse du lieutenant,une française,nommée Amélie Cxxxxxxxxx*_nom masqué par l'auteur de ce blog _,originaire d'Agen,qui attendait la nouvelle de l'arrivée à Berlin pour l'y rejoindre.On doit donner les noms et de nouveaux détails.

Bayonne le 12 mars 1917
Le Sous-Préfet de Bayonne
à Monsieur le Préfet


J'ai l'honneur de vous transmettre ci-joint,une lettre qui m'a été remise par Mr.le Sénateur Forsans et provenant du sieur Miguel Mendiboure demeurant à Pampelune.Ce dernier signale les agissements des allemands internés dans cette ville et qui en réalité se livreraient contre nous à un espionnage pour lequel ils trouveraient toute facilité.
J'estime avec Mr.Forsans qu'il conviendrait de faire part à M.le Ministre des Affaires Étrangères de la situation dont il s'agit.

Copie
6 mars 1917
Monsieur Forsans Sénateur Maire
Biarritz


On parle maintenant d'envoyer à Pampelune un autre convoi de 75 boches venant du Cameroun,ça fait que maintenant nous avons une affaire de 300 boches au moins,car tous les jours on voit des g......nouvelles excuser-moi l'expression car je trouve très drôle de la part du Gouvernement français,c'est qu'il ne fasse pas des réclamations pour les envoyer ailleurs,car tous ces internés qui sont ici font l'espionnage,ils ont deux autos,des motos,des bicyclettes,et ils sont tout le temps à courir d'un coté et de l'autre et les autorités ne font rien pour le leur défendre,quoique maintenant depuis le 1 er mars,ils sont obligés de rester en ville car avant ils habitaient les alentours,beaucoup d'entre eux et voyez comme ils se conforment aux lois militaires dimanche matin on a arrêté deux officiers dans un village qu'on appelle Larascana,montés en bicyclette à cinq heures du matin,c'est la route de France en passant par Burguete,on les a questionnés et eux de répondre qu'ils se promenaient,surement qu'ils ne diront jamais la vérité une jolie promenade,partir de Pampelune à deux heures du matin,sans permission,ce n'est pas la première fois qu'ils font des excursions de ce coté là j'en ai fait plusieurs fois la remarque à mon frère Jean Mendiboure car c'est honteux ce qu'ils font ici,ils devraient être comme des agneaux,mais pas du tout,ils se portent comme en pays conquis,que doivent-ils faire sur notre sol qu'ils souillent Ah!les pauvres g _mot illisible_
Je finis cette lettre car j'en aurais long à conter sur leurs faits et gestes et espérant qu'avant longtemps on terrassera cette bande d'assassins,voleurs etc..etc...pour délivrer de ce cauchemar le monde entier et nous puissions crier Vive le Droit et la Justice.
Veuillez agréer....

Signé:Michel Mendiboure

Source:
Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Site de Pau
Boulevard Tourasse
Cote :1 M Art.114 Administration Générale du département

31 octobre 2017

Où interner dans l'arrondissement de Bayonne les prisonniers de guerre allemands?


Bayonne le 22 juin 1916
Rapport du Capitaine Dedieu commandant l'arrondissement de Bayonne sur le résultat des recherches de bâtiments et autres immeubles pour prisonniers de guerre.

18 e Région
Gendarmerie Nationale
18 e Légion
Compagnie des Basses-Pyrénées
Arrondissement de Bayonne
N°1205

Les recherches effectuées dans l'arrondissement en vue de la découverte d'immeubles pouvant servir d'abris provisoires pour prisonniers de guerre,ont donné les résultats suivants

Place de Bayonne

Les arènes:situées à 1 kilomètre nord-ouest de la ville,dans un quartier assez populaire,solidement construites.Peuvent contenir 5 à 600 hommes.Nombreux réduits sous les gradins pour servir de lieu de couchage,mais le sol n'est pas cimenté.Il y a des locaux pour le détachement de garde et l'eau potable en abondance.Surveillance facile.

Ancien séminaire.Situé au quartier St Léon.Vaste bâtiment de 4 étages et mansardes au dessus,aux dépendances en grand nombre,eau potable en abondance,ayant contenu de 15 à 1800 hommes de troupe au début de la mobilisation.Peut contenir aisément 1500 hommes.Surveillance facile.

Arsenal maritime:situé route du Boucau,rive droite de l'Adour.Vaste bâtiment appartenant à l’État,actuellement à vide mais est à la disposition de l'intendance qui en possède les clefs.Peut contenir 5 à 600 hommes.

Le grand Mogginkel: très vaste bâtiment situé aux allées Marines,rive gauche de l'Adour mesurant 70 m de longueur sur 16 m de largeur,servant d’entrepôt de marchandises,actuellement à vide,appartenant à Mme veuve Larran,de Peyrehorade,sol cimenté.En plus 2 grandes écuries séparées de cette immeuble par une ruelle,l'une mesurant 28m sur 11 et l'autre 16m sur 12,toutes les 2 sur terre,également inoccupées.Eau potable à proximité.On peut loger dans l'ensemble 6 à 700 hommes.

Trinquet de St André:propriété particulière,mesurant 29 m sur 9 ,sol sur terre,représentant un grand hangar couvert et clôturé par des murs de 4 m de hauteur et 3 mètres de treillage au dessus.Peut contenir environ 100 hommes.

Trinquet moderne:quartier Lachepaillet,propriété particulière,mème forme et mêmes dimensions que le précédent immeuble.Peut contenir environ 100 hommes.Pour y accéder,il faut traverser le couloir de l'habitation du propriétaire,inconvénient qui n'existe pas pour le précédent local.

Chai de M.Dolhats:quartier Mousserolles,mesurant 25 m sur 15,sol sur terre,grenier de mêmes dimensions au dessus.Peut contenir  100 hommes environ en occupant le bas et le haut.

Château Bourbaki:quartier St Étienne,à 2 K de la ville,sur un coteau dominant l'Adour.Appartenant à M.Off,rentier à Paris.Maison de campagne comprenant entre-sol,rez-de-chaussée et 2 étages ,non occupée et non meublée (1 cuisine et 23 chambres). Pourrait servir à loger des officiers.Eau potable à 70 mètres.Exigerait une grande surveillance pour empêcher les évasions.

Cottage St Hubert:quartier St Étienne,à 2 K de la ville,en bordure d'un chemin vicinal.Appartient à Mr Bernal,huissier à Bayonne.Maison de campagne non habitée ni meublée,à rez-de-chaussée,1 er et 2 e étage,15 pièces.Fontaine à 150 mètres.Pourrait servir à loger des officiers,au besoin 50 hommes.Un verger entoure la maison.Évasions faciles.

Commune d'Urcuit

10° Maison Hiriart:grande maison de campagne appartenant à Mme Veuve Hiriart de Bayonne Beyries.Située à 1 km.500 de la halte d'Urcuit.Comprend sous-sol,rez-de-chaussée,1 er et 2 e étage,10 pièces,1 vaste grenier de 18 mètres sur 5 et l'autre de 4m50 sur 4.Immeuble en très bon état,isolé,non habité et non meublé,ne pouvant être occupé que par des officiers.Eau fournie par une pompe qui ne fonctionne pas actuellement.Évasions faciles.

Commune d'Hasparren

11° Trinquet Gascoina:propriété particulière,située au bourg même.Veste salle dallée et entièrement clôturée,pouvant contenir 100 hommes environ,facile à garder.Eau à proximité.

12° Trinquet Courtelarre:propriété particulière,située au bourg.Mêmes dispositions et même contenance que le précédent immeuble.

13° Moulin Saliondoa:propriété particulière située à 1 kilomètre du bourg,comprenant une maison d'habitation et 2 vastes locaux ayant servi de tannerie,en bordure d'un chemin vicinal,le tout non habité pouvant contenir 100 hommes.Eau à proximité.Évasions faciles.

Communes de Biarritz et d'Anglet

14° Magasin Rolland:à usage de garde meubles actuellement libre,situé avenue de la Liberté à Biarritz,impasse Rolland,appartenant à M.Rolland.Il mesure 3 m sur 18,sol bitumé .Se trouve en sous-sol du garage Levavasseur et peut contenir aisément 150 hommes.Surveillance facile à exercer.

15° Refuge d'Anglet:Formation sanitaire de convalescence,n'ayant reçu aucun malade depuis novembre 1915.Comprend 2 corps de bâtiments distants de 60 à 70 mètres,mais situés dans le même enclos.Les deux immeubles contiennent un total de 300 lits.En cas de nécessité on peut y loger aisément 5 à 600 hommes.La surveillance devrait être rigoureuse,les moyens de fuite étant faciles,car les murs de l'enclos n'ont que 1m80 de hauteur.Cette propriété appartient aux religieuses du refuge commune d'Anglet.

16° Le lazaret de Blancpignon:situé sur le territoire d'Anglet,à 4 K nord ouest de Bayonne,en bordure de l'Adour,rive gauche.Vaste immeuble de forme rectangulaire clôturè sur les 4 faces par un mur de 2m50 de hauteur.Appartient au département et loué actuellement à M.Cazaubpn,marchand de chevaux.Il a pour l'instant une centaine de mules appartenant à des maquignons espagnols.Il existe des locaux pour installations de cuisines,bureaux et pour loger 2 ou 3 officiers s'il y a lieu.L'enclos mesure un hectare environ et peut contenir 1000 à 1200 avec installation de tentes ou baraquements.Il y a un puits abondant avec pompe,mais l'eau est plus ou moins potable.Surveillance facile bien que l'immeuble soit entouré d'une foret de pins:poste de 5 douaniers

17° Champ de tir de Monbrun:vaste terrain rectangulaire de 250 mètres sur 150 mètres situé sur le territoire d'Anglet,clôturé par du fil de fer ronce.Contient des baraquements qui ont logé 400 hommes au début de la mobilisation,avec un supplément d'abris sous la tente.On peut y cantonner un nombre considérable d'hommes sous la tente ou dans des baraquements à construire.Il y a de l'eau.

Commune de Bidache

18° Dépendances du Château de Bidache;comprenant un grand bâtiment à rez-de-chaussée,divisé en 3 parties,ayant servi d'écuries et de décharges.L'ensemble mesure 74 m de longueur sur 7 et pourrait contenir 300 hommes.
Le pavillon du château aménagé pour recevoir des blessés,n'a jamais été utilisé.Il comprend un rez-d-chaussée et 2 étages,ensemble 9 pièces.Pourrait recevoir des officiers.
Le tout bien clôturé,surveillance facile.Il y a de l'eau en abondance.
Cette propriété appartient à M.le duc de Guiche qui réside à Paris.

Commune d'Ustaritz

19° Ancienne fabrique de glace Moussempès:Vaste immeuble actuellement inoccupé situé derrière la mairie d'Ustarritz ,appartenant à Mme Moussempès,de Ciboure.Peut contenir aisément 150 hommes,surveillance difficile.

Commune d'Urt

20° Collège de Bellocq;très vaste immeuble occupé en partie par une institution religieuse situé à 8 K de la gare d'Urt.Il existe une grange très grande entièrement clôturée servant de local de récréation en cas de mauvais temps,qui peut contenir 100 hommes.Surveillance facile.Il y a des dépendances pour cuisine et pour loger un poste.Eau en abondance.

Communes d'Hendaye,Urrugne et Ascain

Il existe à Hendaye 3 bâtiments pouvant recevoir dans l'ensemble 250 hommes.
A Urrugne un bâtiment pour contenir 30 hommes.
A Ascain un autre immeuble pouvant contenir 40 hommes.
Le voisinage immédiat de la frontière ne permet pas d'utiliser ces locaux et pour cette raison je ne crois pas devoir les décrire.

Source:
Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Site de Pau
1 M art 114 Administration générale du département

27 octobre 2017

Modification des horaires de la salle de recherches de Pau des AD 64

Du 2 novembre au 19 janvier 2018
Salle de recherches de Pau

Les Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques signalent  la modification des jours d’ouverture de la salle de recherches de Pau, en raison de la situation temporaire des effectifs. La salle sera  ouverte
Lundi de 8 h 45 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 15
Mardi de 8 h 45 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 15
Mercredi de 8 h 45 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 15

Fermeture 
Jeudi et vendredi toute la journée

Le site de Bayonne n'est pas _pour l'instant_concerné par une  modification horaire.

Source:Archives des Pyrénées-Atlantiques_Actualités

Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Cité administrative
Boulevard Tourasse
64000 PAU
archives@le64.fr

25 octobre 2017

Actes de décès de militaires allemands prisonniers de guerre à la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port

Alain Idiart participe à des recherches sur des poilus du Pays Basque.En marge de ses investigations,il  m'a signalé l'existence de plusieurs actes de décès de soldats allemands à Saint-Jean-Pied-de-Port.Le registre consulté par Alain Idiart se trouve en salle de lecture du Pôle d'archives de Bayonne et du Pays Basque .Ce registre couvre les décès de Saint-Jean-Pied-de-Port de 1890 à 1923(Cote 4 E Art 485_9)
L'orthographe de plusieurs noms propres allemands est incertaine en raison des difficultés de déchiffrement de l'écriture de l'officier d'état civil

N°24
23 octobre 1914
Transcription d'un acte de décès d'un militaire allemand prisonnier de guerre à la citadelle
Procès verbal de déclaration de décès
Aujourd'hui vingt deux octobre mil neuf cent quatorze à la citadelle de St-Jean-Pied-de-Port devant nous Edgart Pricot de Sainte Marie,lieutenant officier comptable du Dépôt des prisonniers de guerre de Saint-Jean-Pied-de-Port (Basses-Pyrénées) sont comparus les sieurs Ahano Louis,âgé de trente sept ans et Nasse Henri,âgé de trente cinq ans,tous deux infirmiers de la 18 e Région,lesquels nous ont déclaré que le sieur Könnecker Bernhardt,soldat de nationalité allemande,du soixante treizième Régiment d'Infanterie compagnie numéro matricule cent trois,fils de Könnecker Juluiset de Arncke Frederica,domicilés à Stokou _?_(Hanovre) célibataire né le vingt quatre mars mil huit cent quatre vingt treize à Leinhausen (Hanovre) est décédé à St-Jean-Pied-de-Port le vingt deux octobre mil neuf cent quatorze à seize heures et demie par suite de blessures.
De tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal qui a été signé par nous et les témoins après lecture faite
Signé:Henri Nasse,Louis Ahano et Edgard Pricot de Sainte Marie


N° 26
26 octobre 1914
Transcription d'un acte de décès d'un militaire allemand prisonnier de guerre à la citadelle
Procès verbal de déclaration de décès
Aujourd'hui vingt cinq octobre mil neuf cent quatorze à Saint-Jean-Pied-de-Port devant nous Edgard Pricot de Sainte-Marie,Lieutenant officier comptable du Dépôt des prisonniers de guerre  de St-Jean-Pied-de-Port sont comparus les sieurs Longarre Jean et Laffitte Maurice âgés de vingt huit ans et vingt trois ans tous deux infirmiers du 18 e Corps,lesquels nous ont déclaré que le sieur Foest Alfred caporal allemand du bataillon de chasseurs de la garde fils de Gustave Foest et de Elisabeth Gustanus né le 24 décembre 1894 à Friedebourg aux Guies (Silésie) est décédé à la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port le vingt cinq octobre mil neuf cent quatorze à quinze heures de tuberculose aiguë.
De tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal etc

N°28
3 novembre 1914
Transcription d'un acte de décès d'un militaire allemand prisonnier de guerre à la citadelle
Procès verbal de déclaration de décès
Aujourd'hui trois novembre à dix heures du matin à Saint-Jean-Pied-de-Port devant nous Edgard Pricot de Sainte Marie lieutenant officier comptable des prisonniers du Dépôt de Saint-Jean-Pied-de-Port sont comparus les sieurs Léon Cazenave,âgé de vingt ans et Jean Longarre âgé de vingt huit ans et Jean Longarre,âgé de vingt huit ans tous deux infirmiers de ce dépôt,lesquels nous ont déclaré que le sieur Arp Bernard soldat du 181 Régiment d'Infanterie allemand,du culte protestant ,fils de Christian Arp et de Marie Morgaustau ,né le 7 décembre mil huit cent quatre vingt onze à Leipzig (Allemagne) est décédé à la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port le trois novembre mil neuf cent quatorze à sept heures du matin par suite de fièvre typhoïde
De tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal etc

N°29
3 novembre 1914
Transcription d'un acte de décès d'un militaire allemand prisonnier de guerre à la citadelle
Procès verbal de déclaration de décès
Aujourd'hui quatre novembre mil neuf cent quatorze à dix heures du matin devant nous Edgard Pricot de Sainte Marie Lieutenant officier comptable du Dépôt des prisonniers de guerre ,sont comparus les sieurs Longarre Jean âgé de vingt huit ans et Cazenave Léon âgé de vingt ans tous deux infirmiers,lesquels nous ont déclaré que le nommé Kröhsmann Friedrich soldat allemand ,du culte protestant du 77 e Régiment d'Infanterie ,fils de Kröhsmann Friedrich et de Caroline Kamann,né le le dix huit septembre mil huit cent quatre vingt dix à Houcbostel,arrondissement de Celle (Hanovre) est décédé le trois novembre mil neuf cent quatorze à vingt heures par suite de fièvre typhoïde
De tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal etc

N°30
7 novembre 1914
Transcription d'un acte de décès d'un militaire allemand prisonnier de guerre à la citadelle
Procès verbal de déclaration de décès
Aujourd'hui sept novembre mil neuf neuf cent quatorze à la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port devant nous Edgard Pricot de Sainte Marie,lieutenant officier comptable du Dépôt des Prisonniers de guerre de Saint-Jean-Pied-de-Port sont comparus les sieurs Longarre Jean âgé de vingt huit ans et Cazenave Léon âgé de vingt ans,tous deux infirmiers,lesquels nous ont déclaré que le nommé Lorentz Richard soldat allemand du 129 e Régiment d'Infanterie ,du culte protestant,fils de Lorenz Hermann et de Anna Schmidt,né le vingt six septembre mil huit cent quatre vingt dix à Aune Erzgebirge est décédé à Saint-Jean-Pied-de-Port le sept novembre mil neuf cent quatorze à midi par suite de fièvre typhoïde.
De tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal etc

N°32
Le vingt novembre mil neuf cent quatorze,six heures du matin,Yanssen Georg,né à Sud Virtorbu Aurick en Preusen ,le trente novembre mil huit cent quatre vingt treize,soldat allemand du 84 e Régiment d'Infanterie,célibataire ,fils de Peter et de Wenekamp Grete,est décédé à la citadelle de cette ville.
Dressé le vingt novembre mil neuf cent quatorze ,neuf heures du matin,sur la déclaration de Jean Longarre,infirmier,vingt huit ans et Léon Cazenave,infirmier,vingt ans,les deux domiciliés en cette ville et voisins du défunt qui,lecture faite ont signé

N°33
Le vingt novembre mil neuf cent quatorze,sept heures du matin,Lutz Walter,né à Witzhelden Solingen,le treize février mil huit cent quatre vingt neuf,soldat allemand du 16 e Régiment d'infanterie,célibataire,fils de August et de Schwartz Gertrude,est décédé à la citadelle de cette ville.
Dressé le vingt novembre mil neuf cent quatorze ,dix heures du matin,sur la déclaration de Jean Longarre,infirmier,vingt huit ans et Léon Cazenave,infirmier,vingt ans,les deux domiciliés en cette ville et voisins du défunt qui,lecture faite ont signé

N°34
Le vingt six novembre mil neuf cent quatorze,deux heures du matin,Brüger Wilhem ,né à Dargun Mucklembourg Schwerin le trente un décembre mil huit cent quatre vingt onze,soldat du 89 e Régiment de la garde allemande,célibataire,fils de Adolf et de Caroline Arve ,est décédé à la citadelle de cette ville.
Dressé le vingt six novembre mil neuf cent quatorze ,neuf heures du matin,sur déclaration de Jean Longarre,infirmier,vingt huit ans et Léon Cazenave,infirmier,vingt ans,les deux domiciliés en cette ville et voisins du défunt qui,lecture faite ont signé

N°35
Le quatre décembre mil neuf cent quatorze à cinq heures et demie du soir,Meyer Georg,né à Hambourg,le vingt neuf novembre mil huit cent quatre vingt douze,soldat du 2 e Régiment allemand de la garde,fils de Wilhelm et de Louise Rethsechült,est décédé à la citadelle de cette ville.
Dressé le cinq décembre mil neuf cent quatorze ,neuf heures du matin,sur déclaration de Jean Longarre,infirmier,vingt huit ans et Léon Cazenave,infirmier,vingt ans,les deux domiciliés en cette ville et voisins du défunt qui,lecture faite ont signé

N°36
Le quinze décembre mil neuf cent quatorze à cinq heures du soir,Georg Rosseau,né à Altona près Hambourg (Allemagne) le dix huit mars mil huit quatre vingt neuf,caporal 86 Régiment d'Infanterie,3 e Bataillon 12 e compagnie,célibataire,fils de Rosseau Joannes et de Marie Petersen,est décédé à la citadelle de cette ville.
Dressé le seize décembre décembre mil neuf cent quatorze ,neuf heures du matin,sur déclaration de Jean Longarre,infirmier,vingt huit ans et Léon Cazenave,infirmier,vingt ans,les deux domiciliés en cette ville et voisins du défunt qui,lecture faite ont signé

N°37
Le dix neuf décembre mil neuf cent quatorze,six heures du matin,Karl Meissner,né à Weindot  près Dresden (Allemagne) le vingt cinq octobre mil huit cent quatre vingt huit,soldat au 101 Régiment des Grenadiers Prussiens fils de Karl et de Amalia Olmingen domiciliés à Dresde Gotha est décédé à la citadelle de cette ville.
Dressé le dix neuf décembre décembre mil neuf cent quatorze ,quatre heures du soir ,sur  déclaration de Jean Longarre,infirmier,vingt huit ans et Léon Cazenave,infirmier,vingt ans,les deux domiciliés en cette ville et voisins du défunt qui,lecture faite ont signé

N°1
Le huit janvier mil neuf cent quinze à sept heures du soir,Winckler Frédéric,né à Friésen,Saxe,le vingt huit octobre mil huit cent quatre vingt dix,caporal à la 6 e Compagnie du 2 e Bataillon du 18 e Régiment d'infanterie allemand,fils de Wilhelm et de Olga Wiedeman,domiciliés à Friesen,est décédé à la citadelle de cette ville.
Dressé le neuf janvier  mil neuf cent quinze  ,neuf heures du matin  ,sur la   déclaration de Charles Bertrand,trente trois ans,sergent,chef infirmier et Jean Longarre,infirmier,vingt huit ans ,les deux domiciliés en cette ville et voisins du défunt qui,lecture faite ont signé



Précision du blog Retours vers les Basses-Pyrénées

A la fin septembre 1914,il y avait 537 militaires allemands blessés ou malades à la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port (AD 64 Pau 1 M Art 114)

20 octobre 2017

Administration des lignes télégraphiques dans le département des Basses-Pyrénées en 1876

Administration des lignes télégraphiques

dans le département des Basses-Pyrénées

pour l'an 1876 (Bissextile)


Service de l'inspection du département à Pau
Rue Gassies,68_actuelle rue Émile Guichenné_
M.Pety,Inspecteur
MM.Dubernard,contrôleur du service des bureaux municipaux et sémaphoriques
Bourgeac,commis attaché à l'inspection
Bégué,chef-surveillant,régisseur
Magasin de l'Inspection
Bégué,chef surveillant,garde magasin.
Foix,surveillant,adjoint.

Stations ouvertes à la correspondance privée
Station de Pau
Rue des Arts,n°24
M.Doux,chef de station de 1 ere classe
MM.Cuisinier,employé 2e classe.
Hayet,employé de 2 e classe 
de Villars,employé de 3 e classe
de Carné de Carnavalet,employé de 3 e classe
Baragnes,employé de 3 e classe
Gasc,employé 4 e classe
Cabailhé,employé 4 e classe
Scoquart;employé 4 e classe

MM.Darricades,surnuméraire
Bessès,surnuméraire
Claverie,surnuméraire
Dunezat,auxiliaire
Foix,auxiliaire
Gudin,auxiliaire
MM.Fauret,facteur 1 ere classe
Turonnet ,facteur 3 e classe
Mourère,facteur auxiliaire

Station de Bayonne
Place du Réduit,Allées Boufflers
M.Etenaud,directeur des transmissions de 2 e classe
MM.Latchère,employé 1 ere classe
Lavaurs,employé 2 e classe
Dubertrand,employé 4 e classe
Coste,employé 5 e classe
Dechamp,employé 5 e classe
Martin,employé 5 e classe
Forcest,auxiliaire
Bascou,auxiliaire

MM Pasquier,auxiliaire
Etenaud,auxiliaire
Latapy,auxiliaire
Haïtce,auxiliaire
Labeyrie,facteur 1 ere classe
Paquelin,facteur 3 e classe
Foucant,facteur auxiliaire

Station de la gare
MM.Lacrambe,employé 2 e classe,détaché à la gare
Compagnet,employé 4 e classe

Station de Biarrits
(Bureau de bains ouvert en général du 15 juin au 15 novembre)

Station d'Eaux-Bonnes
(Ouverte chaque année du 1 er juin au 1 er octobre)

Station d'Hendaye (à la gare)
MM.Ferran,employé 1 ere classe,chargé du bureau
Lazare,employé 5 e classe

Station d'Oloron (Service complet)
M.Bayce,employé 1 ere classe,chargé du bureau
M.Baillères,employé auxiliaire,suppléant.
Favoreu,facteur auxiliaire

Station d'Orthez (Service complet)
M.Serres,employé de 3 e classe,chargé du bureau
Mme Serres,employé auxiliaire,suppléante
Bualé,facteur auxiliaire

Station de Mauléon (Service limité)
Mme Heguilis née Marcilèse,employée auxiliaire,chargée du bureau
M.Heguilus,aide

Bureaux municipaux

Arudy
MM.Loustau Bernard,agent municipal,chargé du bureau
Loustau Pierre,agent municipal,suppléant

Arthez
M.Capra,agent municipal,chargé du bureau
Mme Capra,agent municipal,suppléante

Bedous
Mlle Vignau-Cousteret,receveuse des postes,chargée du bureau

Cambo
M.Hiriart,agent municipal,chargé du bureau
Mme Hiriart,agent municipal,suppléante

Eaux Bonnes
(Ouverte du 1 er Octobre de chaque année au 1 er Juin de l'année suivante comme bureau municipal)
M.Ort,agent municipal,chargé du bureau
Mme Ort,agent municipal,suppléante

Embouchure Adour
M.Puyo,agent municipal,chargé du bureau
Mme Puyo,agent municipal,suppléante

Hasparren
M.Ellissalde,agent municipal,chargé du bureau
M.Landalde,agent municipal,suppléant

Les Eaux-Chaudes.Laruns
(Ouverte chaque année aux Eaux-Chaudes,du 1 er juin au 30 septembre et à Laruns,pendant l'hiver,du 1 er octobre au 31 mai.
Melle Courtade,agent municipal,chargée des deux bureaux.

Labastide-Clairence
Mlle Gentieu-Bailan,receveuse des postes,chargée du bureau.

Lagor
Mme Laborde,agent municipal,chargée du bureau

Lembeye
M.Halet,agent municipal,chargé du bureau
Mme Halet,agent municipal,suppléante

Lescar
MlleLabarrère,receveuse des postes,chargée du bureau
M.Hourcade,suppléant

Monein
M.Sarrailh,agent municipal,chargé du bureau
Mme Sarrailh,agent municipal,suppléante

Morlàas
Mlle Vigneau,agent municipal,chargé du bureau

Navarrenx
M.Duballen,agent municipal,chargé du bureau
Mme Duballen,agent municipal,suppléante

Nay
Mme Rizan,receveuse des postes,chargée du bureau

Pontacq
M.Silhou,agent municipal chargé du bureau

Saint-Christau (Bureau de Bains)
(Bureau ouvert pendant la saison des Bains)
Mme Gamundi,agent municipal,chargée du bureau

Saint-Étienne-de-Baïgorry
Mlle Gorostis,agent municipal,chargée du bureau
M.Topet,suppléant

Saint-Jean-de-Luz
MM.Lameur,agent municipal,chargé du bureau
Manterola,agent municipal,suppléant

Saint-Jean-Pied-de-Port
MM.Tambourin,agent municipal,chargé du bureau
Ondar_x?_s,agent municipal,suppléante

Saint-Palais
M.Sabre,agent municipal,chargé du bureau
Mme Sabre,agent municipal,suppléante

Salies
MM.Morlanne-Rectou,agent municipal,chargé du bureau

Sauveterre
Mlle Duplaa Marthe,agent municipal,chargé du bureau
Mlle Duplaa (Marie),agent municipal,suppléante

Tardets
M.Pal,agent municipal,chargé du bureau
Mlle Palu,agent municipal,suppléante

Ustaritz
Mlle de Luppé,receveuse des postes,chargée du bureau

Bureaux municipaux des Landes placés sous le contrôle de l'Inspection des Basses-Pyrénées.

Amou
Mlles Darrigade Pauline,receveuse des postes,chargée du bureau
Darrigade Marguerite,suppléante

Peyrehorade
M.Supéry Olivier,agent municipal,chargé du bureau

Saint-Martin de-Seignanx
Mme Deleu,receveuse des postes,chargée du bureau
M.Deleu,suppléant

Bureaux de Gares
Pau,Assat,Le Boucau,Puyoo,Urt et Saint-Jean-de-Luz

Le service dans ces bureaux est fait par le chef de gare.
Les dépêches d'arrivée n'y sont remises gratuitement au destinataire que si elles sont adressées en gare.Si elles doivent être portées hors de l'enceinte de la gare elles le sont moyennant une taxe supplémentaire calculée à raison de 0.fr50c par kilomètre ou fraction de kilomètre et payable au départ par l'expéditeur

Bureaux Electro-sémaphoriques
Biarrits MM .Bilard,chef guetteur 2 e classe
Massé,guetteur de 1 ere classe

Socoa MM.Pardon,chef guetteur de 2 e classe
Dupouy,guetteur de 2 e classe

Les bureaux Electro-sémaphoriques acceptent les dépêches privées comme toutes les stations de l’État;ils font,en outre,le service de la correspondance privée avec les navires en mer

Entretien,constructions et surveillance des lignes
MM.Bégué,chef surveillant,régisseur à Pau
Foix surveillant à Pau
Coumes surveillant à Pau
Bruzau surveillant à Bayonne
Lahourcade surveillant à Bayonne
Barsacq surveillant à Oloron
Baringo surveillant auxiliaire à Urdos
La longueur totale des lignes télégraphiques dans le département des Basses-Pyrénées est actuellement de 610 kilomètres ,et la longueur des fils est de 1536 kilomètres.

Renseignements généraux sur le service des Télégraphes
Les bureaux à service complet ,sont ouverts tous les jours,y compris les fêtes et dimanches,du 1 er avril au 30 septembre,de 7 heures du matin à 9 heures du soir;
du 1 er octobre au 31 mars,de 8h du matin à 9h du soir.
Il n'y a pas de service de nuit pour la correspondance privée;mais les dépêches officielles sont reçues à toute heure,de jour ou de nuit,dans toutes les stations.
Les bureaux à service limité et secondaires sont ouverts,en toute saison,de 9h du matin à 7h du soir.
Les bureaux municipaux sont ouverts,en toute saison,de 9 heures du matin à midi et de 2 heures à 7 heures du soir,à l'exception des dimanches et jours fériés où ils ne sont ouverts que le matin de 8 heures 1/2 à 9heures 1/2 et le soir de 5 à 6 heures.
On reçoit toutes les dépêches à destination de la France,de l'Angleterre,de la Belgique,de la Hollande,de la Suisse de l'Italie et de toute l'Allemagne,de la Suède,de la Norwège,du Danemarck,des Provinces Danubiennes,de la Corse,de la Sardaigne,de l'Espagne,du Portugal,de la Russie,de l'Amérique,de l'Afrique et de l'Inde.
L’État n'est soumis à aucune responsabilité à raison des services de la correspondance privée par la voie télégraphique.(Loi du 29 novembre 1850)


Source:
Annuaire administratif,judiciaire et industriel du département des Basses-Pyrénées pour l'an 1876 (Bissextile)
Collection privée