Partage d'archives publiques et privées liées au département des Basses-Pyrénées. 1790-1969
24 janvier 2015
Un livre sur la manufacture de vitrail et mosaique d'art Mauméjean
21 janvier 2015
1943:sévices contre les détenus de l'’Hôtel Édouard VII à Biarritz.
Le 24 aout 1943
Renseignements envoyés à M.le Préfet des Landes
Note au sujet de l’Hôtel Édouard VII
L’Hôtel Édouard VII,situé à Biarritz,avenue Carnot, est occupé depuis l'année 1942 par le Service de la Police de la douane allemande .
Une partie des sous-sols de l’hôtel était affecté à usage de cellule pour les détenus hommes, tandis que les femmes occupaient les chambres de l’hôtel St-Julien,en face de l’Hôtel Édouard VII.
Cette prison a été le siège de nombreux abus et sévices commis par les policiers, et plus particulièrement par les Policiers civils contre les détenus.
A) Les faits suivants ont été portés ,verbalement ou par écrit, à la connaissance de la Feldkommandantur de Biarritz.
Ils peuvent être considérés comme exacts, la personne qui les a rapportés aux Autorités allemandes ne pouvant pas se permettre de se faire écho de simples racontars.
1° Il est d'usage courant de faire subir aux prisonniers de véritables tortures, afin de les faire rentrer dans la voie des aveux.
Ces sévices se passent dans une chambre du dernier étage de l’hôtel.
Malgré les précautions prises,les cris et hurlements des malheureux ont été entendus de l'extérieur de l’hôtel.
Faits cités à ce sujet à la Feld:
Flagellation avec une lanière munie de morceaux de fer.
Écrasement répété du pied tous les matins,pendant 8 ou 10 jours de suite,jusqu'à la tuméfaction complète,par un soldat chaussé de gros souliers.
2° Le 30 juin 1943,vers 17 heures,un prisonnier d'une vingtaine d'années s'échappait de l’Hôtel Édouard VII.
Rejoint quelques instants après par la Police de la douane, il était littéralement assommé sur la voie publique.
Une cinquantaine de personnes ont assisté à cette scène qui s'est déroulé en plein centre de Biarritz.
La figure ensanglantée,le malheureux, sans connaissance, semble-t-il,a été trainé à la prison.
On a pu croire, mais cela n'a pu être vérifié, que le malheureux était mort le lendemain.
Ces faits ont été portés à la connaissance du Feld Général qui a fait procéder à une enquête.
B° D'autres faits significatifs sont une preuve nouvelle infligée aux détenus dans cette prison.
Les prévenus,la plupart de tous jeunes gens, sont entassés dans des caves dans des conditions effarantes.
M.D...,ayant pu obtenir ,pour raison de service,de pénétrer le 17 aout dans les cellules,accompagné de Mle X.interprète, a constaté que, dans une pièce de 20 m2 environ et de 2.20 à 2m.30 de hauteur sous plafond,ne disposant comme aération que deux ouvertures de 1m.20 sur 0.20 environ, étaient entassés, pèle-même une trentaine de détenus,disposant en tout et pour tout de 4 châlits brisés et d'un vieux lit de fer.
Avec la chaleur,l'air était irrespirable.
A une question posée par M.D....s'étonnant du nombre de personnes détenus dans cette pièce, l'un des jeunes prisonniers affirma que 52 prisonniers s'étaient trouvées réunis quelques semaines auparavant dans ce même local.
Dans une autre cellule de 8m2 environ, dont la seule ouverture était fermée,se trouvaient ,sans aucune ventilation,éclairés à l'électricité,une douzaine de détenus.
Tous ces détenus étaient à peu près nus,couchés par terre ou entassés sur les quelques châlits.
A la suite de la visite d'un Général à l’Hôtel Édouard VII,les prisonniers de la Douane ont été transférés depuis samedi 21 aout à l’hôtel de la Paix,où ils sont logés dans une petite annexe contiguë à l’hôtel.
Malheureusement , au cours d'une visite faite samedi à cette nouvelle prison par M.D.....Chef de Service à la Mairie, il a été constaté que les détenus étaient de nouveaux entassés, avec plus d'aération qu'à l’Hôtel Édouard VII et convient de le reconnaitre, dans les quelques pièces de l'annexe.
Sur la demande de M.D...., il a été transporté le même jour suffisamment de châlits, pour qu'il puisse y avoir environ 1 lit pour 2 détenus, ce qui constitue un progrès énorme sur l’Hôtel Édouard VII.
A noter cependant qu'il parait possible, étant donné les vastes sous-sols de l’Hôtel de la Paix, d'aménager suffisamment de cellules pour permettre de loger normalement les détenus.
Il a, d'autre part, été envoyé aux prisonniers, dont certains se trouvaient dans le dénuement le plus complet, des chemises et des couvertures.
Il est fréquent que des détenus soient astreints à rester debout contre le mur pendant de longues heures, sous la garde d'un policier. Ceci a été constaté effectivement le 17 aout par M.X.Ce jour-là,en effet,à 10 h du matin,dans le hall de l’Hôtel se trouvaient immobiles,debout contre le mur,une dizaine de jeunes gens sous la garde d'un douanier allemand.
Le même jour,vers 17h,M.F,se rendant pour raison de service à l’Hôtel Édouard VII,a trouvé les mêmes détenus toujours contre le mur ,exténués de fatigue.
Sans aucun doute, ce genre de mesures disciplinaires est pratiqué pendant des journées entières jusqu'à complet épuisement des prisonniers.
On a, d'autre part,prétendu,mais il est difficile d'apporter des preuves,le personnel du Service de l’Hôtel étant tenu au secret le plus absolu,que des détenus,hommes et femmes,auraient été laissés 4 et 5 jours sans nourriture.
Notons à ce sujet que les repas donnés aux prisonniers de la douane sont des plus sommaires et ne correspondent nullement aux 28 Fr par jour et par détenu qui sont versés directement par la Préfecture au C de la douane qui se charge de la préparation de la nourriture des prisonniers.
Il y a là certainement une exploitation qui parait devoir rapporter de substantiels bénéfices aux policiers,au détriment des détenus.
Il n'est pas inutile de signaler que l'un des Agents de la Gestapo de la douane qui montre le plus de dureté à l'égard des détenus est un français originaire du Pays Basque,boucher de son métier,qui se nomme D.E
Nota:Le prénom et nom de ce français originaire du Pays Basque , sont les seuls a être mentionnées en toutes lettres sur la note adressée au Préfet des Landes.
Pour aller plus loin
Article associé du blog:
1940: "Ce qu'il faut savoir de l'armée allemande",un guide édité près de la " Maison Blanche " à Biarritz
18 janvier 2015
1940: "Ce qu'il faut savoir de l'armée allemande",un guide édité près de la " Maison Blanche " à Biarritz
Un peu plus loin, au n°6 de cette même allée ,la "Maison Blanche" qui servira de prison pendant l'occupation allemande , puis à la Libération...
Les AD 64 ne possèdent pas d'exemplaire du livre "Ce qu'il faut savoir de l'armée allemande" .Par contre, le Pôle de Bayonne et du Pays Basque (AD 64) propose un dossier squelettique sur la Maison Blanche._E Dépôt Biarritz 4 Hart 16 (1978-1989)_Voir le détail à la fin de ce billet.
La Maison Blanche-Biarritz
Pôle de Bayonne et du Pays Basque (AD 64)
39 avenue Duvergier de Hauranne 64100 Bayonne
Chemise rouge
SOUVENIR FRANÇAIS
Comité de Bayonne Cote Basque
Le Capitaine de Vaisseau Biard
18 novembre 1980
"Parmi les récits qui composent l'ouvrage que le Colonel Rémy a consacré à "La Résistance en Aquitaine" il en est un qui mérite une attention particulière,il s'agit de celui qui porte le titre :"UN HÔTEL A BIARRITZ".C'est le récit fait à l'auteur par le Commandant de Castelbajac,propriétaire du château de Sault de Navailles ,de son arrestation le 9 mars 1942 par les troupes d'occupation et de son internement jusqu'au 20 avril 1942,d'abord à la prison d'Orthez,puis à "La Maison Blanche ",hôtel de saison à Biarritz.Une soixantaine de détenus de diverses nationalités ,dont une quinzaine de femmes,étaient alors gardés dans cet hôtel,soupçonnés de façon plus ou moins précise d’être des passeurs ,des boites à lettres ou autres "crimes "
(...)
Si ,comme il est probable,cet hôtel a bien servi de première prison aux résistants de toutes origines capturés par l'occupant dans la région ,le SOUVENIR FRANÇAIS propose qu'une plaque rappelant ces faits soit apposée au cours d'une cérémonie patriotique de caractère strictement apolitique."
16 janvier 1981, réponse pour le maire de Biarritz
" (...) Déjà en 1978,un Conseiller Municipal de Biarritz avait proposé qu'une plaque soit apposée sur cette propriété.Je soumettrai à nouveau avec votre correspondance ,cette proposition lors de la prochaine réunion d'une Commission afin d'envisager éventuellement cette manifestation."
Lettre d'Edouard de Mora du 20 octobre 1980 à Bernard Marie Député-Maire de Biarritz
"(...)Il n'y a pas de rue portant le nom du 18 juin 1940 ,des Évadés de France ou des Déportés-résistants à Biarritz.Pourtant l'avenue Carnot qui se prolonge des deux cotes de la Croix des Champs (et ceci amène de fréquentes confusions) semblerait tout indiquée ,surtout dans sa portion entre l'avenue Foch et la Croix des champs,à porter un nom historique.
Si la Gestapo s'installait dès le début de l'occupation au n°1 de l'avenue Victor Hugo ,elle n'allait pas tarder à émigrer à l’hôtel Édouard VII à la Crois des champs et la sinistre "Maison Blanche"jouxtait également l'avenue Carnot.De nombreux résistants furent conduits par cette voie vers les camps nazis."
Réponse du Député-Maire du 24 octobre 1980
" (...) Votre suggestion me paraitrait excellente si je ne pensais ,afin d'éviter toutes les susceptibilités qui se manifestent déjà dans le milieu Ancien Combattant ,d'unifier tous les combattants de toutes les villes dans une grande avenue et de supprimer par la même occasion toutes références aux différentes guerres et à leur commémoration.
Il est bien évident que si je n'arrivais pas à cette coordination,je ne manquerai pas de reprendre l'idée que vous avez bien voulu me suggérer. "
Origines des recherches sur la Maison Blanche de Biarritz
La Maison Blanche de Biarritz a nourri quelques conversations avec Georges Dalmeyda , fin connaisseur de l'histoire de Bayonne et Mixel Esteban ,journaliste, doctorant UPPA ( Université de Pau et des Pays de l’Adour ).
Jacky Tronel
et Philippe Souleau co-auteur du livre Vichy en Aquitaine aux Editions de l'Atelier
qui stimulent les recherches sur les lieux d'enfermement dans Bayonne et ses environs.
Michèle Degorce et Claire Frossard ,infatigables défricheuses du Collectif pour la mémoire du camp de Beyris.
Si vous avez des témoignages,photographies,articles de journaux, lettres de prisonniers,archives en relation avec les lieux d'enfermement à Bayonne, Biarritz, Saint-Pierre d'Irube (1938-1946) ou des Frontstalag dans le département des Landes , merci de contacter le Collectif pour la mémoire du camp de Beyris :
MVC du Polo
28 avenue de l'Ursuya
64100 Bayonne
17 janvier 2015
1948:paroles de Marc Légasse,anarchiste basque.
Brochure de 35 pages éditée en 1948 |
La forme actuelle du monde:la société moderne,semble avoir été conçue par des crétins en état d'ébriété,au cours d'une réunion de candidats au "Délirium Tremens".
Nous traversons une époque où la folie a atteint -espérons-le du moins-son intensité maximum.
Les Commissaires de police volent et font une concurrence acharnée aux malheureux voleurs qui risquent dès lors de se voir réduits à la mendicité.
Un ouvrier double en deux heures d'un travail facile et au fond relativement peu dangereux-le marché noir- le salaire de son mois de travail officiel.
On ne jongle plus avec les milliards,mais ceux-ci giclent par tous les coins comme d'un réservoir transformé en passoire.
Tout est à vendre.
Les hommes d’État conduisent l'autobus de la nation,les yeux non pas fixés sur la route,ni sur le niveau d'huile ou d'essence de leur tableau de bord mais sur les passagers pour connaître leur opinion.Si ceux-ci se mettent d'accord pour faire un détour,le chauffeur ne regarde ni la route ni s'il a de l'essence ,mais il fonce à toute allure à travers champs comme un cinglé empaniqué par l'électeur.
Une effroyable guerre a éclaté pour que la Pologne ne soit pas allemande;conclusion :elle est russe.Et la dure bataille dite de Libération se termine par l'asservissement de la terre entière à deux puissances qui se haïssent et se préparent en toute hâte à une prochaine guerre qu'on nous assure la dernière.
L'individu est piétiné,bafoué,ridiculisé,anéanti.
Et au milieu de ce chaos,tout le monde s'en fout éperdument.Les uns se ruinent en se tordant de rire,les autres pleurent et votent M.R.P.
La justice,littéralement débordée,condamne des tas de gens qui ne s'en portent pas plus mal et sont reçus partout comme par devant.Il n'y a plus ni sanctions,ni injures qui portent.Il n'y a plus une once d'honneur sur toute la planète.
Et dans le grenier à provisions presque vidé la divine bombe atomique attend de résoudre définitivement la question du Ravitaillement.
Même aux Allemands et aux Japonnais plusieurs fois criminels de guerre,on reconnaît le droit de former une nation indépendante et l'article 1 er de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen dit:
"Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits."
Déduction:Les Basques ne sont pas des hommes.
Il y a des gens qui s'étonnent de ce que nous préférions rester Basques,plutôt que de devenir français -c'est à dire des fils (adoptifs) de la nation "la plus spirituelle" de la terre.
Demandez à certains contrebandiers s'ils préfèrent vivre dans leur chaumière montagnarde,libres,ou être valets de chambre à l’Hôtel du Palais.....
...Et puis partez vite !
A ceux qui disent :"Mais comment n’être pas écouétés de votre pays en voyant comme le peuple basque se laisse de plus en plus docilement franciser ?"Il faut répondre :"Il en a été de même pour bien des Italiens ou des Allemands,lorsqu'ils virent leur peuple porter Mussolini et Hitler au pouvoir et se vautrer dans la plus révoltante inhumanité.
Pourtant ils ont continué à croire en leur pays.
Une génération ne représente pas tout un peuple.Elle passe, tandis que d'autres en montant,la poussent au tombeau.
La génération des hommes de 40 et 60 ans est la plus lamentable qu'aient donnée les Basques du Nord des Pyrénées.Mais ces êtres moralement pourris ,finiront bien un jour par pourrir physiquement dans la terre basque accueillante.Et alors la génération des jeunes actuels sera à même de prouver si les espoirs qu'on met en elle sont justifiés.
En vérité ce sont les générations Ybarnegayisées qui ont provoqué la rebasquisation de notre jeunesse.Le fumier fait toujours pousser plus drue la récolte!
L'idée de nation chez les Basques est très différente de celle qui a cours chez les autres peuples.En fait la notion abstraite de patrie en tant que telle,avec tout ce qu'elle peut comporter de désir de grandeur,d'acquisition de gloire:n'existe pas chez nous.
Parler de la grandeur et de la gloire d'Euzkadi pour les politiciens professionnels du nationalisme basque une grossière erreur.Le peuple basque ne saurait se laisser prendre à ce grossier appas comme un vulgaire anglais.
"Happy and glorius"- "Heureux et glorieux é ,chante l'Anglais debout.Le Basque chante sa liberté et elle seule.
Pourquoi le Basque ignore-t-il son histoire et pourquoi n'a t-il jamais cru bon d'inscrire les faits,les gloires ou les deuils de son passé ? parce qu'en fait cela ne l’intéressait pas plus que le passé lointain d'une société anonyme n'intéresse un nouveau membre d'un conseil d’administration.
Par contre,ce même basque tiendra rigoureusement mémoire des textes écrits ou non écrits qui garantissent sa liberté,qui assure le plein épanouissement de son individualité ,car finalement tout se ramène là,pour lui,comme pour le nouvel administrateur,les statuts de la société et les jetons de présence.
L’État est une chose qui a toujours fait rire le Basque.
Quoi de plus drôle qu'un douanier,un gendarme,un percepteur,un contrôleur ,un instituteur.....tous ces rouages inconscients qui reçoivent leurs ordres d'un endroit que nous ne voyons pas,pour des raisons que nous ne connaissons pas et qui ne servent à rien.
Depuis l'enfance où à coups de règles et à renforts de punitions,l'instituteur s'est efforcé de tuer en lui la langue basque et de lui infliger le Français ou l'Espagnol et dont il sort basque de langue,écorchant le Français,massacrant l'Espagnol -jusqu'à la veille de la mort où devenu vieux paysan il s'efforce de tourner les lois étrangères et transmettre son bien selon la coutume,le Basque passera sa vie à jouer l’État.
Sur les vingt-quatre heures que compte une journée,le Basque en consacre huit à dormir et seize à tromper l’État.
Les nationalistes français ou espagnols,en voulant franciser ou espagnoliser le pays basque,ont obligé le Basque à se faire nationaliste pour le rebasquiser.
C'est le principe du vaccin.On s'inocule l'idiotie pour pouvoir la combattre.
Mais gare au vaccin qui sous prétexte de combattre une maladie,ferait sauter le thermomètre et tuerait le patient aussi sûrement que le microbe naturel.
Pris à haute dose,les contre-poisons empoisonnent.
Hyper-chauvinistes basques !Du calme.
Inutile de crier sur les toits que les Basques ont découvert l'Amérique et donné au monde Ignace de Loyola.
La découverte de l'Amérique a produit:la syphilis et la bombe atomique.
Et Ignace de Loyola:les jésuites.
Il n'y a vraiment pas de quoi se vanter.
On m'a demandé un jour:"Pourquoi êtes-vous anarchiste ? -J'ai répondu:"Mais parce que c'est plus commode que d’être nationaliste basque." Je le sais par expérience.
Lorsque j'apposais une affiche invitant les Basques à s'abstenir lors d'élections au Parlement français,par politesse,pour ne pas se mêler des affaires d'un peuple auquel nous n'appartenons pas -je fus arrêté,puis condamné à 1.500 francs d'amende,en vertu d'une loi de Napoléon III (sous la IV e République !) contre l’abstention.
Les anarchistes ,eux aussi,avaient par voie d'affiche incité les électeurs à s'abstenir ....et à aller pécher.
Ils n'ont rien eu à payer....même au nom de Napoléon III.
Et dire qu'un prince Bonaparte compte parmi les plus grands bascophiles de tous les temps,tandis que son cousin l'empereur a passé son règne à tuer ou à emprisonner les anarchistes!...
Encore une histoire de fous !
Souvenir de la Villa Chagrin.
Avez-vous jamais marché,menottes aux mains?C'est tout un art.
C'est un peu,comme si l'on avait une montre-bracelet,mais sans montre et avec laquelle il ne faudrait pas marcher trop vite pour ne pas se blesser ou blesser son compagnon;enfin,il ne faut pas s'enfuir,c'est défendu.
Alors,on comprend pourquoi les boeufs accouplés sous le même joug,ont un air si triste.Ils croient qu'ils marchent menottes aux cornes....et ils ont honte ,les pauvres.
Voter est aussi vain de faire pipi dans un train en marche:autant en emporte le vent.
La politique,c'est du caca remué par des gens sans nez.
DEUX HISTOIRES
"Moralement ,vous avez raison-dit le cardinal romain au prêtre basque - mais politiquement vous avez tort!Allez-vous en !(sic).
...Et le coq chanta pour la troisième fois.
Casuistique
Notre seigneur a dit "Quiconque s'est élevé par l'épée,périra par l'épée."...Mais il n'a jamais parlé de mitrailleuse.
Le rôle du Vatican dans le monde est parfaitement illustré par celui du missionnaire.
Précédé de l'explorateur qui est,en général mangé,le missionnaire s'installe à son tours,en pays "sauvage".
Si,comme dit Mark Twain,la race indigène a pu supporter ,sans en mourir la Bible,le savon et le caleçon,le militaire ,prêt à mourir héroïquement pour sa patrie mais qui traitent ceux qui l'imitent de "salopards" arrive pour "pacifier" la région.
Comme les habitants de celle -ci n'ont plus envie de changer de patrie que de religion,le militaire fait alors massacrer un quart ou un tiers de ces "salopards".
Une fois convertis et nationalisés,ce sont enfin les marchands qui reçoivent la charge de civiliser les rescapés....à coup d'alcool et de maladie vénérienne.
Mais ,à leur mort,les ex-sauvages ont l'ultime consolation d’être enstérés dans un cimetière chrétien,à l'ombre de la croix.
Évangile!Évangile !
Chiffon de papier des Bethman-Holweig du Vatican !
Certains basques ont toujours lutté farouchement pour préserver leurs traditions ,leurs traditions,leur culture,leur esprit-en un mot leur personnalité -d'une influence trop marquée de la part des Français ou des Espagnols.
Par contre,ils trouvent très naturel que la direction et l'interprétation de leur religion soient devenus ,depuis des siècles,un monopole italien.
Il semble que le destin veuille que par quelque coté le pays basque soit quand même latinisé.
La plus grande erreur du peuple juif est de se croire le peuple élu de Dieu,alors qu'il est clair que ce sont les italiens.
Sans doute l'infaillibilité pontificale est-elle une vertu propre aux mangeurs de macaroni.
Les Basques,en général,ne peuvent tolérer que l'on critique l’Église catholique.
Leur cas ressemble à celui de ces gens qui auraient assuré leurs maisons et leurs biens à une compagnie d'assurances et qui refuseraient de croire que les dirigeants de celle-ci sont des escrocs-par peur de la vérité-de crainte que si un incendie survenant à l'instant dévorait leurs fortunes,ils se soient ruinés sans remède.
Et pourtant ...si ces assurés se décidaient à agir,ne serait-il pas possible en changeant les dirigeants de la compagnie,de faire de celle-ci une vraie société d'assurance ?.
De même,si les chrétiens saisissant par leur robe écarlate,les sacrés cardinaux du sacré collège,leur criaient en les secouant :"Où est le Christ ?".-Si lors de ces fastueuses intronisations où s'engloutissent tant de millions,sous l’œil brillant de fièvre de milliers de pauvres Romains affamés,les chrétiens armés de cordes entraient à St-Pierre ne pourraient-ils,eux aussi,"chasser les marchands du Temple"?
Il est faux de prétendre que l’Église catholique n'a rien fait pour le peuple basque.Certes elle a toujours tendu à espagnoliser les Basques (c'est à peine si sur 100 évêques de Pampelune on trouve une dizaine de Basques) mais parfois,sans le vouloir.Elle nous a rendu de grands services.Ainsi en est-il du pèlerinage à St-Jacques de Compostelle qui fut pour tant de nos ancêtres une source de richesse.Il suffisait pour ceux-ci-comme vous le savez d'ailleurs par maints récits -de se poster dans un endroit un peu écarté,de préférence quelque gorge obscure des Pyrénées et d'attendre.Lorsque paraissait un brave pèlerin,quelques flèches adroitement lancées suffisaient à effrayer le pieux personnage et dès lors un prélèvement variant entre 50 à 100% des bagages du voyageur s'opérait à l'amiable.
Les actuels messieurs des Syndicats d'Initiative ou Association d’Hôteliers
sont les vrais héritiers spirituels des embusqués des cols navarrais ,avec cette seule différence que le tir à l'arbalète a été remplacé par "le coup de fusil".
Les hideux panneaux publicitaires qui gâchent irrémédiablement tant de paysages du Pays Basque,heurtent un de nos sens:la vue.Les Touristes choquent nos cinq sens,
Descendez sur une plage en été.La bousculade d'une foule hideuse et bruyante de touristes qui sentent mauvais ne donnent -ils pas envie de vomir:le toucher,la vue,l’ouïe,le goût ,tout est atteint.
La Bassesse Hôtelière inoculée à tout un peuple,voilà ce qu'est le Tourisme.
Le Syndicat d'Initiative:sous-maîtresse de bordel estival.
De deux maux ,il faut choisir le moindre.La suppression du Tourisme engendrerait le suicide économique des habitants du Pays Basque -son maintien,son suicide tout court.
C'est entendu,beaucoup de Basques vivent du Tourisme,mais encore bien plus de Kaskoinak vivent du Tourisme en Pays Basque.
Les bourgeois,dans tous les pays sont les mêmes.Ce sont des animaux assez semblables à l'homme,par la tête,l'estomac et les organes de reproduction,mais qui n'ont pas de cœur.La circulation de l'or qui remplace le sang chez ces mammifères se fait par le chèque.
Aux bourgeois basques,il est arrivé cette histoire:ils font partie d'une famille dont le chef a répudié il y a longtemps ,son épouse,c'est à dire leur mère,pour épouser une dame riche élégante et célèbre,ayant d'innombrables relations et fréquentant le meilleur monde,la haute société.Cette dame s'appelle "France" ou "Espagne".Le bourgeois basque est devenu très fier de sa belle-mère,si fier même,qu'il ne craint pas de la faire passer pour sa propre mère.
Parfois cependant, il arrive que le bourgeois basque rencontre,dans la rue,sa mère et celle-ci s'avance en souriant vers ce passant en qui l'instinct maternel lui a fait connaître un de ces enfants.
Alors vous devriez voir comme le bourgeois enfonce,d'un mouvement brusque,son chapeau sur la tête,change de trottoir ou,rebroussant chemin,s'enfuit à toutes jambes.
D'autres fois,c'est un ami,un peu au courant de l'histoire de la famille,qui demande au bourgeois basque,en lui montrant la vieille dame au triste sourire;Mais ,n'est ce pas votre mère cette dame ? ".
Et le bourgeois basque offusqué ,de répondre avec un haut-le-corps:"Vous plaisantez,je pense....Tenez,voici ma mère" et il montre,dans une Hispano-Suiza éblouissante ,une dame couverte de bijoux et de fourrures,entourés d'amis et qui se rend au concert des Grandes Nations où elle a une des meilleurs loges.
Le capitalisme n'existait pas en Pays Basque,même sous sa forme féodale.Et un Basque capitaliste a toujours quelque chose de drôle ,comme d'un chrétien qui se serait fait juif.
C'est toujours ou un traître ou un trop artificiel bascophile..
Tous les faux pas,pseudo-habiletés,errements qui ont conduit la cause basque dans l'impasse où elle se trouve sont surtout dus aux capitalistes bilbainos basquisants.
En vérité,il leur est aussi difficile d’être purement et simplement idéalistes qu'au chameau de passer par le trou de l'aiguille ou à un éléphant de danser dans la calle Somera.
C'est surtout au point de vue spirituel que le système capitaliste constitue un mal.
En effet,pratiquement,le libéralisme économique permet à tous de devenir capitaliste et le fait est que la plupart des grosses fortunes de notre temps ont été faites par des gens du peuple.
D où l'ambition unique des hommes devient la possession de l'or,le rêve de tout jeune homme pauvre:faire partie de la société élégante.
Celle-ci,en effet,s'est profondément modifiée en un ou deux siècles et est uniquement devenue une réunion de gens riches.Le titre d’administrateur de Suez vaut tous les titres de duc et ouvre au titulaire les portes de toute société.
D'ailleurs les duc eux-mémés ont donné l'exemple en mariant leur fils ou leurs filles,aux enfants d'un ancien ouvrier devenu millionnaire.
Cette société se renouvelle périodiquement ,les grandes fortunes se défaisant rapidement,à cause des successions,en deux ou trois générations.
La grande affaire est donc de devenir riche,pour vivre dans le luxe et parvenir au haut de l'échelle sociale.
Ce but pourrait être un but intelligent et arriver au haut de l'échelle sociale équivalait à parvenir à un état de liberté et de supériorité.
Mais en réalité,l'esclavage auquel sont soumis l'homme et la femme du monde est ahurissant.Eux aussi deviennent de vrais robots,comme les ouvriers d'usines qui leur fournissent l'argent.Le test suprême pour eux reste l'argent et ils ne fréquentent dès lors que des gens d'argent avec lesquels ils ont en commun,les mêmes habits et les mêmes goûts,sans qu'ils osent essayer de s'écarter un instant de la règle.
Il n'y a là nul de ces choses qui ennoblissent la vie:effort de l'esprit,culte de l'intelligence.
Et voilà qui est lamentablement triste!
Ainsi cette course vers l'or n'aboutit même pas à un élèvement du niveau intellectuel:on devient riche,mais on reste crétin.
Les gens qui pour trouver un remède à la stupidité du capitalisme vont au communisme et ceux qui pour trouver un contre-remède à ce remède vont au fascisme sont aussi fous que ces personnes qui,pour ne pas faire la guerre,se coupent un bras.
Ils perdent la liberté et se condamnent à une vie d'infirme dans une médiocrité perpétuelle,policière et étatiste.
La "Genèse " du progrès
Une classe en l'an 1.000 de l'ère quinternaire
Conclusion
On me dira:il n'y a pas d'ordre dans ce livre.Les idées se suivent,s’enchevêtrent,les paroles se succèdent sans lien entre elles.C'est le chaos,c'est le désordre.Non!C'est l'ordre du jaillissement de ma pensée.Pourquoi diable devrais-je ordonner mes idées selon le désir du lecteur?Ce serait sacrifier ma personnalité,la brimer,la torturer ,plier ma fantaisie à une obligation,à une "arche";je ne serais plus,dès lors ,un anarchiste -c'est à dire quelqu'un de naturel.
Un jardin dessiné à la française,avec ses allées bien tracées,ses pelouses rectangulaires,ses massifs géométriques est ordonné,direz-vous.
Et quoi!La foret d'Irati avec ses amoncellements de roches,d'arbres et d’étangs ne l'est-elle pas aussi ?.
Réfléchissez un peu et vous verrez que Paroles d'un anarchiste basque a son ordre.
Peut être l'appellerez-vous désordre.
Tant pis!Ce n'est pas moi qui me casserai la tête,sacrifierai mon individu pour satisfaire votre vision de l'ordre latin.
Vous avez été assez stupide pour demander des idées à un autre que vous-même et à un Basque ....de surcroît.
Apprenez donc,en conclusion,que s'il est vrai que chaque soldat porte dans sa giberne son bâton de maréchal,il est encore plus vrai que tout Basque porte sous son chamar sa dynamite d'anarchiste.
Ouvrages déjà parus
Quatrième de couverture |
Pour aller plus loin
Musée Basque de Bayonne-Baionako Euskal Museoa
Documents disponibles écrits par Marc Légasse (1918-1997)
10 janvier 2015
Bibliographie "les Basses-Pyrénées dans la Première Guerre Mondiale"
Atlantica Editions
La Revue de Pau et du Béarn -Société des Sciences ,Lettres et Arts de Pau et du Béarn
Editions KOEGUI
Rémi FROUTE
Les Derniers combats avec la 2 e compagnie du 415 e régiment d'infanterie
28 octobre- 11 novembre 1918
Ed par l'Auteur 1974
Ernest GABARD
Carnet de guerre Aquarelles,novembre 1915-avril 1916
CRDP d'Aquitaine CDDP des Pyrénées-Atlantiques 1995
CRDP Aquitaine -Ernest Gabard
Joseph GRACY
Parenthèse 11 novembre 1917-16 juin 1918
Textes rassemblés par Nathalie Baudry
Biarritz Paris Atlantica-Seguier 2008
Albert LINOT
Carnets de route du Caporal Albert Linot :1 er aout 1914-19 juin 1915
Pau Christiane Lestage 1999
René RICARDIERE
Les Poilus,pères et fils:une famille,la guerre la paix
D'Orthez et d'Oc 2014
Paul MINVIELLE
La Guerre de mon père
Un photographe dans les tranchées:1914-1918
Biarritz Atlantica 2004
Lettres de Béarnais à la guerre
Les neveux de l'oncle Paul
Oloron Imprimerie Marque 1922
Guy MONSEGUR
Etrange et tragique destinée d'un poilu
En hommage à Jean-Victor Monségur,aux Gueules cassées et à tous les combattants de 14-18
Monhélios 2004
Monhélios
Edouard MOULIA
Lou matricule 1628 péndén la Guerre
Orthez Emprimerie Nabère 1931
Georges SABATIER
Clément d'Andurain de Maytie 1878-1916
Pau Imprimerie Garet Haristoy 1920
Jean-Ernest TUCCOO-CHALA
Carnets de route d'un artilleur 1914-1919
J et D Éditions,1996
Complément du blog à propos de Mémoires de la Soule:1914-1918 une petite vallée du Pays basque dans la guerre
Articles,documents,et témoignages;coordination Robert Elissondo
Louis BARTHOU
Le Traité de Paix
Paris E Fasquelle 1919
Louis BARTHOU
Sur les routes du droit
Paris Bloud et Gay 1918
René BAUD
Le Général Poeymirau:1869-1924
Mémoires d'Hommes 2008
Vincent BERNARD
Les Poilus du Sud-Ouest
Le 18 e corps dans la Grande Guerre
Bordeaux Sud-Ouest 2014
Chambre de commerce et d'industrie
La Question de l'entrée de l'Adour et l'utilisation du Port de Bayonne pendant la Guerre
Extraits des procès-verbaux,correspondance et délibérations 1912-1918
Imprimerie A Foltzer 1919
Rolande DEMARTIGNI-WERY
Les Monuments aux morts de la guerre de 1914-1918 dans les Pyrénées-Atlantiques
Pau Université de Pau et des Pays de l'Adour 1985
Paul-Pierre DUMAS
La Classe 1917 à la Caserne Bernadotte à Pau
Bordeaux Imprimerie de l'Académie et des Facultés 1916
Ministère de la guerre
Section économique de la 18 e région,Comité consultatif d'action économique
Enquete sur la reprise et le développement de la vie industrielle dans la région pyrénéenne,Hautes et ; Basses-Pyrénées
Bordeaux G Delmas 1918
Michel FORRIER
Edmond Rostand dans la Grande Guerre:1914-1918
préface de François Clarac
Orthez Gascogne 2014
Jacques GARAT
Insoumissions et désertions en France pendant la Grande Guerre
Le cas des cantons basques
Paris École des Hautes Études en sciences sociales
Stanislas LAVIGNE
Pau du 1 er octobre 1915 au 30 novembre 1916
Pau Imprimerie-Lithographie Garet-Haristoy 1917
Jean-Louis MAFFRE
Pau 14-18,c'est la guerre
Marrimpouey 2002
Librairie Marrimpouey
Maurice MARTIN
Histoire et description de l’Hôpital militaire de Bayonne
Précédées d'une histoire abrégée des hôpitaux
préface de J.H Rosny
Bayonne Imprimerie A Foltzer 1917
Gérard MOUTCHE
1914-1918,soldats de la Grande Guerre
Mémoire du Pays de Nay
Nay Amis de Nay et de la Batbielle 2014
Association des Amis de Nay et de la Batbielle
François OLIER
Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918
Répertoire général,marques postales sanitaires,indice de rareté "hopmil":770 communes,1950 hôpitaux et annexes
François Olier et Jean-Luc Quénec'hdu.
Tome 3
Zone de l'intérieur France Sud-Ouest
Louviers Ysec Ed 2011
Complément du blog sur le livre de Joël Rocafort Avant oubli soldats et civils de la Côte Basque durant la Grande Guerre
Société des Brancardiers volontaires de Biarritz
Œuvre des brancardiers volontaires de Biarritz
Compte rendu moral et financier de l'exercice 1918
Biarritz Œuvre des brancardiers volontaires 1918
Édouard TAUZIN
Quarante-trois prêtres prisonniers des Allemands
Journal de captivité
Troisième partie,Torgau
Pau Marrimpouey Jeune
Christophe THIEBAUT
La Résistance au service militaire à Monein de 1789 à 1918
Pau
Association amicale des anciens élèves du lycée de Pau
Livre d'or,1914-1920
Pau Impr Garet-Haristey 1921
Jean Baptiste CASTEIG
Livre d'or en l'honneur des anciens élèves de l'école de l'Immaculée-Conception
morts à l'ennemi pendant la guerre 1914-1918
Pau Imprimerie catholique
G.Lescher-Moutoué 1922
Georges SABATIER
Tombes basques et béarnaises 1914-1918
Préface de Francis Jammes
Pau Imprimerie Garet-Haristoy Post 1922
Inauguration du monument aux morts pour la France
25 décembre 1921
Salies-de-Béarn
Imprimerie-Librairie Papeterie F.Clèdes 1922
Comité des anciens combattants
Le monument de la 36 e division
28 septembre-2 octobre 1928 :Craonne
Bayonne Imprimerie S.Sordes 1928
Complément du blog :Le monument des basques ou mémorial de la 36e Division d'Infanterie
Livre d'or de la ville de Pau
Morts pour la France,légion d'honneur,médaille militaire,croix de guerre,autres décorations
Pau Imprimerie du "Patriote" 1920
Livre d'or de l'école normale d'instituteurs des Basses-Pyrénées,1914-1918
Pau Imprimerie Garet-Haristoy 1920
Nos morts de la Guerre
discours prononcé à la distribution solennelle des prix présidée par S.G. Monseigneur Gieure....
le 12 juillet 1920
Pau École de l'Immaculée Conception 1920
Pierre TAUZIA
Les Combattants de Lacq-Audéjos
Morts pour la France et leurs compagnons:1914-1918
Pau Gascogne S.D