Le traitement d'une réclamation, apporte un éclairage sur la vie de château à Brindos, et les clubs d'aviation de l'aérodrome de Biarritz Parme.
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Copie écran géoportail ,situation (actuelle) du château de Brindos par rapport à l’aéroport de Parme
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Château du lac de Brindos
Anglet (B.P.)
5 aout 1937
Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées,
Monsieur le Préfet,
Je me permets de m'adresser à vous pour vous demander de
bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour faire cesser un abus qui est nuisible
non seulement à mes propres intérêts, mais aussi à la ville de Biarritz et la Région.
En 1930 j'ai acheté le Domaine de Brindos où j'ai fait
construire une propriété importante. J’ai dépensé Frs.12.000.000 de francs pour
les aménagements et constructions qui étaient terminées en 1932 et j’espérais,
à partir de cette date, jouir en toute tranquillité demain demeure. J’occupe
une vingtaine de domestiques et il y a souvent une trentaine de personnes en
tout dans ma maison. Je n'ai donc pas besoin d’insister sur les sommes
considérables que je dépense annuellement dans Biarritz et la région. Je reçois
beaucoup et, jusqu'à cette année, j'ai toujours eu plaisir à prendre part avec
mes invités aux démonstrations mondaines et aux Jeux aux Casinos.
Or, depuis quelques temps, les avions dépendant de
l'aérodrome de Parme attenant à ma propriété me rendent intolérable la vie à Brindos.
Ils survolent ma propriété toute la journée à de faibles altitudes empêchant
aussi tout repos. Pendant une récente indisposition de ma femme, ceci est
devenu pour elle un vrai supplice. Mon cours de tennis est devenu presque
inutilisable en raison du bruit et de la distraction occasionnée par les avions
survolant les joueurs. De plus le danger d'accidents est incessant et quatre avions
sont déjà tombés à différentes reprises sur mon terrain à proximité de la
maison causant des morts et des blessés avec toutes les constatations et autres
désagréments que vous pouvez imaginer.
J'ai adressé depuis longtemps des réclamations à ce sujet au
Maire de Biarritz, mais malgré son intervention vis-à-vis du Commandant du
terrain d'aviation il n'y a aucune amélioration. Au contraire cette année la
situation est devenue intolérable et j'étais sur le point de congédier mon
personnel et de retourner en Angleterre quand on m'a conseillé de vous demander
la faveur de votre intervention.
S'il s'agissait de besoins militaires où commerciaux, je ne
me plaindrais pas, mais ce qui est absolument insupportable et le passage
continuel des avions d'élèves ou de vols d’essai qui n'ont aucun besoin de
passer au-dessus de ma propriété mais qui, par contre, ont l'apparence d'avoir
choisi cette itinéraire malgré la promesse du Commandant de l’Aérodrome que cet
abus cesserait.
Je vous serais infiniment reconnaissant, Monsieur le Préfet,
si vous pouviez acheminer ma demande dans la bonne voie pour faire cesser cet
état de choses qui a duré déjà trop longtemps.
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, avec mes remerciements
anticipés, l'assurance de mes sentiments les plus distingués.
Reginald Wright
Ville
de Biarritz
Cabinet
du Maire
Biarritz,
le 10 aout 1937
Monsieur CEUGNART
Commissaire Spécial
Hendaye
Monsieur le Commissaire,
Comme suite à la demande de renseignements que vous m'avez
adressée, touchant une plainte de M.WRIGHT
,Château de Brindos à Biarritz, contre les multiples inconvénients que lui
occasionnent la proximité de l'Aérodrome
de Parme, j'ai l'avantage de vous informer qu'à de multiples reprises je suis
intervenu, soit auprès de M.DEVAUX, Commandant de l'Aérodrome, soit auprès de M.de
CROISEUIL, Président de l'Aéro-Club Basque, soit auprès de M.GALTIÉ président
des Ailes Bayonnaises , pour leur signaler ces inconvénients et leur demander que
toutes mesures soient prises afin de réduire le mal au minimum.
Je crois qu'à la suite de toutes ces démarches, une légère atténuation
a été constatée. Mais il n'en reste pas moins que le séjour à Brindos est rendu
pratiquement impossible par les avions qui volent à faible altitude.
Il semble que les avions de ligne, qui n'ont qu'à atterrir
ou à s'envoler, ne provoquent qu'un moindre inconvénient. Tout le mal viendrait
des élèves- pilotes, qui passent sur la propriété à trop faible altitude.
Le remède parait être :
1°) l'exécution des travaux prévus pour l'agrandissement de
ce terrain ; travaux qui auront pour effet de reporter le centre du
terrain vers le Nord, c'est à dire de l'éloigner de la propriété de
Brindos ;
2°) la création, ainsi qu'il est projeté, dans les plaines
de Tarnos, d’un terrain spécialement destiné à l'école de pilotage.
Le cas de M.WRIGHT n'est pas unique, et divers autres
propriétaires voisins du champ d'aviation m’ont adressé des doléances, peut-être moins
véhémentes, mais aussi précises. Il serait désolant pour Biarritz que la
famille WRIGHT, très répandue dans la Colonie Américaine, quitte notre région.
Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire, l'expression de
mes sentiments distingués.
LE MAIRE
Hirigoyen
Pau,
le 14 aout 1937,
Le
Commissaire Spécial,
A
Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées (Cabinet)
Pau
J'ai pris connaissance de la requête de M.WRIGHT qui se
plaint d'être incommodé par le bruit des avions survolant sa propriété de Brindos
,avoisinant l'aérodrome de Parme.
La lettre de M. le Maire de Biarritz et le rapport du Commissaire
Divisionnaire d’Hendaye envisagent une solution identique, à savoir :
l'aménagement d'un terrain école dans une autre région entre Tarnos et Labenne.
En attendant cette éventualité, il conviendrait, à mon avis,
de veiller à la stricte exécution du décret du 19 mai 1928, complétant les
articles 21 et 22 de la loi du 31 mai 1924, qui impose le survol des
agglomérations à plus de 500 mètres ; cette hauteur minima a été également fixée
par la circulaire ministérielle du 19 octobre 1920
Un arrêté préfectoral pourrait être pris pour préciser les
dispositions du décret de la circulaire visés ci-dessus.
Commissariat spécial de police de Pau
Hendaye,
le 18 aout 1937
Le
Commissaire Divisionnaire
A Monsieur
le Préfet des Basses-Pyrénées
PAU
Satisfaisant à la demande d'enquête que vous avez bien voulu
m'adresser, relativement à la plainte, ci-jointe, de M.WRIGHT, propriétaire du
château de Brindos, sur la gêne que lui cause la présence, à proximité de son
domaine, de l'aérodrome de Biarritz-Parme.
J'ai l'honneur de vous faire connaître que, de l'enquête à
laquelle s’est livré M. AUZERO, Commissaire Spécial de mon service, il résulte
ce qui suit :
La propriété de M.WRIGHT, d’une étendue de 48 hectares, dans
laquelle se trouve une maison d'habitation, est en effet contiguë à l'aérodrome
de Parme. Elle est située au SUD.EST par rapport à ce dernier et en contrebas,
dans un vallon au fond duquel se trouve à lac d'une superficie d'une dizaine d’hectares.
L’état de choses dont se plaint M.WRIGHT, ainsi que
plusieurs propriétaires, notamment M.ETCHECOPARE, DOYHENARD, le prince russe
NARASKIN etc… que j'ai visités, est pour eux une gêne incontestable, mais la solution pour y
remédier apparaît bien difficile à trouver.
L’activité de l'aérodrome à sensiblement augmenté depuis
quelques mois, en raison surtout de la création par les « Ailes Bayonnaises »
de la section d'aviation populaire destinée à former des pilotes. L'aéro club Basque,
par l'intermédiaire de la Maison CAUDRON-RENAULT, exploite une pareille école ;
mais, tandis que ce dernier groupement ne possède qu'un nombre infime d'élèves,
la section d'aviation populaire en a de 15 à 20.
Sans l'animation qu'apportent au terrain ces écoles de
pilotage, le seul trafic normal des avions de transport et de tourisme ne
pourrait aucunement importuner les habitants des environs de l'aérodrome.
Il convient pourtant de remarquer que les plaintes n'émanent
que des propriétés situées au SUD.EST du terrain. Les vents dominants étant
ceux de NORD.EST, les pilotes sont obligés, pour l’atterrissage, de placer leur
appareil contre le vent et, ainsi, de voler dans la direction SUD.EST
NORD.OUEST, c'est à dire exactement au-dessus de la propriété de M.WRIGHT. D’autre
part, ce survol, en descente, ne peut se faire qu'à faible altitude, la
longueur du terrain d'aviation dans ce sens n'étant que d'environ 500 mètres.
On conçoit l'inconvénient que présente cette situation pour
les habitants du vallon de Brindos, importunés assez tôt le matin et le soir
jusqu'à la tombée de la nuit, par les vols d'essais des élèves pilotes qui,
pendant plusieurs heures atterrissent toutes les 8 à 10 minutes. Le bruit des
moteurs est certainement encore amplifié dans les parties les plus profondes du
vallon survolé, ce qui est le cas pour M.WRIGHT, dont la maison est située au
bord du lac.
En ce qui concerne les dangers auxquels fait allusion M.WRIGHT
,ils existent évidemment mais pas plus
qu'en tout autre endroit des environs du terrain. Le plaignant fait erreur en
indiquant que quatre appareils sont tombés dans sa propriété, car il y en a eu
que deux :
1° le 15 août 1936 celle d'un avion destiné aux rebelles
espagnols, en flammes ;
2° le 13 octobre 1936, celle de l'élève pilote le sieur De Vicente.
Le problème ne parait guère soluble sans la suppression des
deux écoles de pilotage. Les présidents des deux sociétés concurrentes,
M.M.GALTIER, pour les « Ailes Bayonnaises » et De CROISEUIL pour
l’A.C.B., déclarent ,comme d’ailleurs le Commandant de l’Aérodrome, qu’il n’est
pas possible d’interdire le survol de la propriété de M.WRIGHT chaque fois que
le vent souffle du Nord-Ouest. De même une consigne prescrivant de passer plus
à droite ou plus à gauche de cette propriété ne peut être donnée, affirment-ils.
Enfin, il n'est pas non plus possible aux pilotes d'augmenter l'altitude sans
risquer d'avoir un accident du côté opposé de l'aérodrome.
Monsieur le maire de Biarritz, que j'ai vu au cours de mon
enquête m'a fait parvenir la lecture ci-jointe, dans laquelle il estime un remède
possible dans :
1° l'exécution des travaux prévus pour l'agrandissement de
l'aérodrome ;
2° la création d'un autre terrain destiné à l'école de pilotage.
Je considère que seule la seconde de ces solutions
apporterait le remède désiré, l’agrandissement de l'aérodrome vers le nord
n'étant pas, à mon avis de nature à donner une satisfaction suffisante à M.WRIGHT.
En ce qui concerne la création d'un nouveau terrain, les dirigeants des « Ailes
Bayonnaises » ont, en effet, dans le but éviter les heurts qui sont
fréquents entre cette société et l’A.C.B. envisagé la question de l'aménagement
d'un tel terrain entre Tarnos et Labenne, pour la section d'aviation populaire.
Mais, malheureusement, cette éventualité n’est encore qu’à l’état d'un vague
projet dont la réalisation paraît très aléatoire, et menace d'être longue.
M.et Madame Wright n'habitent leur propriété que pendant la
belle saison et durant celle-ci, ils s'absentent souvent. Arrivés en juin, ils
sont allés à Cannes, puis en Angleterre. Ils n'occupent, d’autre part, en
dehors d'une dizaine de jardiniers qui sont à l'année, qu'une domesticité d’une
douzaine de personnes, engagée pour la saison et comprenant des étrangers.
Ils fréquentent assidument les casinos de Biarritz et
rentrent généralement assez tard dans la nuit. Désireux de se reposer ensuite
toute la matinée, ils ne le peuvent, étant réveillés dès 6 heures par les
évolutions des avions école.
Il faut néanmoins reconnaître que ces évolutions constituent
pour eux un trouble assez sérieux.
Il y a lieu toutefois de considérer pour ce qui concerne le
cas particulier de ses propriétaires, qu’ils n’ont acquis leur domaine qu’en
1930 alors que l'aérodrome a été ouvert en 1921, à la suite des enquêtes
régulières de « commodo et incommodo » et de l'expropriation pour de
nombreuses parcelles de terrain.
L'établissement de l'aérodrome a d'ailleurs été reconnu
d'utilité publique par décret du 11 juillet 1921.
Ils auraient dû se douter, en se rendant acquéreurs de ce
domaine des inconvénients qui pourraient résulter pour l'avenir, de la
proximité de ce terrain, appelé à prendre une importance de plus en plus grande.
La menace de M.WRIGHT de quitter Biarritz ne vise certainement que la présente saison d'été, car
il ne pourrait abandonner une telle propriété, merveilleusement entretenue,
puisqu'il y occupe dix jardiniers .D'autre part, il ne pourrait en projeter la vente dans les temps actuels.
Il est évident que la solution, qu'il n'exige immédiate, ne
peut être obtenue ; et son départ normal de Biarritz devrait avoir lieu
comme d'habitude en octobre.
Peut-être suffirait-il, devant les difficultés de la
situation de lui faire espérer que, pour l'an prochain le remède aura été
trouvé dans l'aménagement d'un terrain école dans une autre région. Toutes
diligences pourraient être faites alors par l'Administration pour que soit hâtée
cette réalisation, qui est certainement désirée par les dirigeants des « Ailes
Bayonnaises ».
Le service normal de l'aérodrome de Biarritz- Parme en
serait d'ailleurs facilité ; les leçons de pilotage ne pouvant que gêner les
atterrissages des appareils des lignes régulières ou de tourisme. Les dangers
que présentent pour ceux-ci, les avions-écoles, seraient en outre écartés.
Ci-joint une vue prise en avion, montrant très nettement
l’emplacement de la propriété de M.WRIGHT par rapport à l’aérodrome.
Le Commissaire Divisionnaire
Copie à :
Monsieur le Sous-Préfet à Bayonne.
Pau,
le 30 décembre 1938
Le
Préfet des Basses-Pyrénées
A
Monsieur le Sous-Préfet de Bayonne
M. le ministre de l’Air me communique la lettre d'un copie est
ci-jointe émanant de M.Réginald WRIGHT, dont la propriété (Château du lac de
Brindos ) se trouve à proximité de
l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet.
Pour différents motifs, l’intéressé se plaint de ce
voisinage .
L’Administration Centrale a fait procéder par les services
locaux à une enquête pour apprécier l'importance de la gêne que l'intéressé
déclare subir de ce fait.
Afin de connaître tous les aspect de la question, j'ai
l'honneur de vous prier de vouloir bien préciser quel est l'intérêt que peut
présenter, au point de vue social et économique la présence d'un « riche
résident » comme M.WRIGHT dans la région de Biarritz.
Le Préfet
Commissariat
spécial Hendaye
Hendaye
le 9 janvier 1939
Le
Commissaire Divisionnaire de Police Spéciale
A
Monsieur le Sous-Préfet
A
Bayonne
En réponse à votre demande de renseignements en date du 31 décembre
écoulé sur le nommé WRIGHT, propriétaire du Château du Lac à Brindos, j'ai
l'honneur de vous faire connaître qu'il est incontestable que la présence de ce
« riche résident » présente un intérêt très marqué, au point de vue social
et économique pour la ville de Biarritz.
M.WRIGHT, qui occupe son château une grande partie de
l'année avec sa famille, emploie une nombreuse domesticité, dont 7 jardiniers
pendant toute l'année.
Il dépense, chez divers fournisseurs de la ville, plusieurs
centaines de mille francs par an, et donne, dans son château, de nombreuses
fêtes dont le produit est destiné intégralement à des œuvres de bienfaisance
sociale et sociétés sportives de Biarritz.
Actuellement, son départ définitif de son château produirait
une fâcheuse impression, et il est à peu près certain que d'autres
propriétaires des environs pourraient suivre son exemple.
Sa requête paraît fondée et rend difficile la solution à
adopter ; car il ne peut être question, pour faire plaisir à Mr.WRIGHT, de
supprimer ou de déplacer l'aérodrome actuel de Biarritz-Parme- Anglet.
Etant donné qu'il existe un projet de transfèrement de
l'école de pilotage des « Ailes Bayonnaises », de Parme à Tarnos, je
crois qu'il y aurait intérêt, pour retenir Mr. WRIGHT à Brindos, de lui faire
connaître que les autorités administratives françaises s'occupent activement de
la réalisation du projet de transfèrement en question.
P/O Le Commissaire Divisionnaire
Pau,le
16 janvier 1939
Le
Préfet des Basses-Pyrénées
A
Monsieur le Ministre de l’Air
Direction
de l’Aéronautique Civile et de l’Aviation populaire
26,Boulevard
Victor,Paris
(XV)
Extrait
(…) la présence de M.WRIGHT offre un intérêt incontestable
pour la ville de Biarritz en raison des dépenses très élevées qui ‘y effectue ce
résident et aussi des libéralités qu’il distribue généreusement aux œuvres
sociales.
Dans ces conditions, il y aurait intérêt, semble-t-il à ne
pas répondre à M.WRIGHT par une fin de non-recevoir pure et simple, mais au
contraire en lui faisant ressortir que les autorités administratives françaises
s'efforcent, sinon de supprimer, du moins d'atténuer dans une très large mesure
les inconvénients dont il se plaint.
Le Préfet
Le
24 février 1939
Le
Commandant de l’Aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet
A
Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées à Pau
(Commissariat
Spécial)
Monsieur le Préfet,
À la suite des plaintes de Mr.Réginald WRIGHT ,habitant
le Château de Brindos à Anglet, provoquées par les inconvénients résultants de
son voisinage avec l'aérodrome de Biarritz-Anglet,j'ai reçu copie de la réponse
qui lui a été adressée par Mr. le Directeur de l'Aéronautique Civile .Il y est
fait mention d'un projet de transfert à Tarnos
de l'école de pilotage des « Ailes Bayonnaise ».
Cette solution aurait
été préconisée par vos services et comme celle-ci serait susceptible d'apporter
une heureuse solution aux plaintes de Mr.WRIGHT ,je vous serais très obligé ,n'étant
pas au courant de ce transfert de bien
vouloir me faire part des suggestions qui ont été faites par vos services à ce
sujet.
Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer,
Monsieur le Préfet, l'expression de mes sentiments très respectueux .
Le Commandant de l' Aérodrome
Source:
Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
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Police 4 M Article 161
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