Le 26 avril 1937,la ville de Guernica a été bombardée par l'aviation d'Hitler et de Mussolini.
Dans un ouvrage publié à Paris en 1939,un admirateur de Franco,le vice-amiral Joubert (Duravel 01/03/1875-Vernet les Bains 27/12/1947),écrivait:
Dans un ouvrage publié à Paris en 1939,un admirateur de Franco,le vice-amiral Joubert (Duravel 01/03/1875-Vernet les Bains 27/12/1947),écrivait:
" A Guernica (...) un bombardement a eu lieu dont l'importance et les dégâts ont été très exagérés.(...)La seule église incendiée l' a été par les Rouges,qui ont systématiquement détruit la ville avant leur départ,à l'exception du quartier que les Basques ont défendu.Il y a une différence essentielle entre les effets sporadiques d'un bombardement et la destruction méthodique d'une localité maison par maison"Page 37.
Synthèse des conférences données du 17 janvier 1938 au 30 janvier 1939 |
L'Espagne de Franco
Chapitre:La question Basque
La bibliothèque du Musée Basque et de l'histoire de Bayonne dispose d'une édition de 1938 sous la cote P 3393.
La conquête de la Biscaye a servi de prétexte à une des plus perverses campagnes de propagande.
Écartant les innombrables destructions d'églises, et les massacres sauvages de prêtres, de religieuses et de religieux sans doute oubliés, on s’est efforcé de démontrer que puisque les Basques, les plus catholiques des Espagnols, avaient fait cause commune avec les Rouges, ceux-ci n’étaient vraiment pas les ennemis de la religion; en revanche la haine des nationaux se serait particulièrement acharnée contre les Basques parce que catholiques.On en déduira que Franco et ses partisans sont aussi dangereux pour les catholiques que les nazis. Ainsi MM. Mauriac et Maritain(L'Aube,Sept,et temps présent) préparent les catholiques à accepter la main tendue de Staline et de Thorez.
Où est la vérité ?
Quatre provinces espagnoles sont peuplées de Basques;ce sont la Navarre,et les trois "Vascongadas": Viscaye,Guipuzcoa,Alava.
Ces provinces ont joui autrefois de droits particuliers appelés"fueros"qui constituaient surtout une véritable indépendance économique.
Ces libertés, restreintes en 1839 et 1876, à l’issue des guerres carlistes, en vue d’unifier l’État ont été remplacées en 1878, par un accord économique et administratif qui, modifié plusieurs fois, a trouvé sa dernière expression dans le décret-loi du 15 août 1927.
Le pouvoir législatif appartient aux Cortés espagnoles,substituées aux Juntas et Cortés locales; les quatre provinces conservant une certaine autonomie en matière de fiscalité et d’administration locale ,sous condition d’une contribution annuelle globale fixée à six millions pour la Navarre,à quarante millions pour l’ensemble des Vascongadas. Régime privilégié par rapport aux autres provinces, et qui a fait du Pays basque la région la plus riche de l’Espagne, non sans exciter quelques jalousies.
Les quatre provinces sont foncièrement catholiques. Mais la Navarre est entièrement carliste,c’est-à-dire royaliste et espagnole.Dans les autres provinces, depuis le développement du nationalisme basque,dont l’apôtre a été à la fin du siècle dernier Sabino de Arana Goïri, la rivalité carlistes et libéraux a fait place à la division entre carlistes et nationalistes, ceux-ci opposant au principe de la patrie de la royauté espagnole celui de la patrie basque restaurée. Cette patrie raciale doit comprendre d’ailleurs toutes les régions de, même française. À ces éléments quatre, les éléments marxistes importants pour et surtout en Biscaye.
Dès l’avènement de la République ,l’attaque législative contre l’Espagne traditionnelle et catholique , la persécution du clergé et les incendies de couvents groupent dans la défense les députés vasco-navarrais.M. Aguirre,le futur président du gouvernement de Bilbao ,figure à côté du comte de Rodezno le chef actuel des requetés.
Les députés catalans de gauche obtiennent le statut d’autonomie de la Catalogne. Le gouvernement d'Azana qui comprend Largo Caballero et Prieto ,repousse les revendications des Basques établies par des catholiques.
Après les élections modérées de 1933, les nationalistes se séparent des carlistes.Ils n’obtiennent pas davantage le statut d'autonomie.Carlistes et nationalistes font bloc contre le Front populaire,qui est battu dans les Vascongadas aux élections de 1936.
Du 17 au 19 juillet, c’est le soulèvement de tous les éléments opposés à la révolution marxiste. Que vont faire les Basques?La logique doit les réunir contre la faucille et le marteau.Il n’en est rien. Les chefs nationalistes de Biscaye se rangent aux côtés du gouvernement de Madrid où vient d’entrer un des leurs. M. Irujo. Ils sont suivis par la Biscaye ,les marxistes et une partie seulement des nationalistes de Guipuzcoa.. Les autres Basques des Vascongadas, la moitié environ,comprenant d’éminents nationalistes, et la Navarre prennent parti pour Franco.
Que s’est-il passé ? Messieurs, je tiens d’une des plus hautes autorités morales de l'Espagne, que lorsque le mouvement de révolte a commencé, tous les chefs basques des partis catholiques , représentant la grande majorité du peuple basque,se sont réunis et ont décidé d’appuyer le mouvement "pourvu qu'il ne fut pas una militarada ». Le secret de la réunion a été trahi. M. Indalecio Prieto,député de Bilbao, membre le plus intelligent du gouvernement de Madrid, se serait précipité à Bilbao et aurait promis à M. Aguirre l’autonomie d'Euzkadi,s’il se rangeait du côté du gouvernement.
L’ambition de M. Aguirre, l’éblouissement d'un tel avenir devant des cervelles aussi excitées qu'ignorantes avaient fait le reste.
Ce qu’il faut voir avant tout, c’est que ce n’est pas le peuple basque ni tout le clergé basque qui se sont dressés contre Franco, mais seulement une minorité de l'un et de l'autre,leurrée par des politiciens plus préoccupés de leur avenir personnel ou de celui d’un parti que de la sauvegarde des intérêts les plus essentiels et des traditions les plus sacrées des hommes de leur race.
Dès septembre 1936, Irun et San Sebastian repris par les requetés, la Junta nationaliste- marxiste de Bilbao n’a plus de pouvoir que sur la Biscaye :un tiers des provinces basques .C'est alors que le gouvernement,par une procédure anticonstitutionnelle, accorde l’autonomie aux trois Vascongadas,, sur lesquelles son autorité ne s’exerce plus.Le geste n’a pas fait de nouvelles recrues,mais il a surexcité le fanatisme séparatiste.
Messieurs, quand on a lu sur la persécution religieuse en Espagne les précisions fournies par le livre du député catalan Estellrich, le récit des destructions et des massacres accomplis dans la zone rouge,quand on a tenu entre les mains des documents irréfutables, recueillis par la commission d’État, sur les atrocités indescriptibles commises dans les localités libérées depuis;quand on a vu,comme je les ai vues,les églises systématiquement détruites ou profanées,on reste confondu de l’alliance monstrueuse entre certains catholiques et les marxistes, confondu de l’aberration des dirigeants de Biscaye prétendant garder leur l’indépendance politique ,leurs traditions sociales et religieuses à côté d'une Espagne bolchevisée, dominée par un athéisme haineux; et l’on ne peut qu’être navré d'une folie qui a causé la perte de tant de vies humaines et de tant de dommages à un magnifique pays.
Leur geste a été fait avant l’explosion de fureur qui a suivi le 17 juillet, mais il y avait déjà eu trop de destructions et d’assassinats, une persécution trop caractérisée pour que cette aberration fût excusable.
Au mois de mai, vingt-deux ecclésiastiques basques ont adressé au Pape un document où ils constatent que ,depuis le 7 octobre 1936 le clergé a reçu l’appui du gouvernement de Bilbao:"Il est cependant vrai,ajoutent-ils, que des attentats furent commis antérieurement contre des prêtres et des édifices sacrés "
Pendant qu’ils luttaient côte à côte, les marxistes avaient intérêt à ne pas s’aliéner les catholiques biscayens.Mais j’ai suivi l’axe de marche des troupes blanches de Saint-Sébastien à Bilbao.
A Eibar, au milieu de quartiers dynamités, l’Église paroissiale porte les traces d’un incendie.
À Munguia,sur deux églises ,l’une a été complètement dynamitée,l’autre transformé en dancing.....et quand je dis dancing,c'est par euphémisme.
À Guernica, une église a été incendiée.Ce ne sont pas les catholiques Basques qui ont détruit leurs églises, ni les avions blancs, sauf pour la paroissiale de Durango.
De Santander à Oviedo, dans la région où les Rouges n'avaient plus à ménager des alliés catholiques ,c’est bien autre chose.Tous les édifices sacrés sont incendiés ou pillés,la basilique de Covadonga saccagée,les mineurs ont scrupuleusement fait sauter les églises de Gijon..
Et ce sont les gens de Franco, qu’une propagande savante a réussi à représenter des bourreaux ,des destructeurs haineux de temples et de cités entières , des massacreurs de foules affolées.
Un mot sur la question de Durango et de Guernica :
M. Jacques Maritain a écrit : "Les bombes d’avions ont anéanti à Durango les églises, le peuple qui les emplissait,et les prêtres qui célébraient les mystères », parce que,dit-il, « la guerre sainte hait plus ardemment que l'infidèle les croyants qui ne la suivent pas ».
À propos de Guernica,il a parlé du " sacrilège d’anéantir entière avec ses églises et ses tabernacles en fauchant à la mitrailleuse les pauvres qui fuyaient.".
Messieurs, j’ai visité Durango et Guernica,j’ai enquêté sur place _je parle espagnol_auprès de gens simples et non prévenus. Durango n’est nullement détruite. Trois églises été bombardées,dont deux chapelles de couvents qui servaient de caserne aux Rouges,et l’église paroissiale qui, pendant des semaines, avait servi de dépôt à l’intendance avec le hangar attenant et la place voisine, et qui venait d’être rendue au culte à l’insu des aviateurs de Franco. Les autres églises sont intactes. J’y ai vu célébrer la messe. L’aviation n'a donc visé que des buts militaires.
À Guernica, centre de rassemblement voisin du front, un bombardement a eu lieu dont du l’importance et les dégâts ont été très exagérés. La casa de los Fueros,l’arbre sacré, l’église principale et le quartier, sacrés pour les Basques,qui les entoure, ont été épargnés. Y a-t-il une meilleure preuve que ce bombardement n'était pas exécuté en haine du peuple basque ? La seule église incendiée l’a été par les Rouges,qui ont systématiquement détruit la ville avant leur départ ,à l’exception du quartier que les Basques ont défendu. Il y a une différence essentielle entre les effets sporadiques d'un bombardement et la destruction méthodique d'une localité maison par maison (1).
(1) Voir la traduction de l’article de M.Douglas Jerrold,dans la Revue catholique des Idées et des Faits de Bruxelles,du 16 juin 1937. Un projet de reconstruction de Guernica par l’État espagnol a été récemment approuvé par le général Franco.
Comment de telles légendes ont-elles trouvé crédit auprès d'une foule d’honnêtes gens ? Parce qu’elles ont été propagées par des gens à qui le spectacle des horreurs de la guerre,les souffrances endurées par eux-mêmes ou par ceux qu'ils aimaient ,l’amertume de la déception ont fait perdre sang-froid, tout jugement,toute mesure. Parce que des écrivains se sont emparés de tels récit sans les contrôler , sur la foi d’une propagande dont des prêtres basques, obsédés de séparatisme, se sont faits les instruments jusqu’auprès du Saint-Siège ,ce qui explique ses hésitations. Parce que cette propagande a réussi à persuader que tout le peuple basque était combattu et opprimé,alors qu’un tiers seulement s’était rangé contre l’Espagne traditionnelle. Parce que la propagande rouge est admirablement faite et ne recule devant aucun mensonge, alors que Franco, qui a d'abord totalement manqué de propagande, paraît avoir encore un peu trop de confiance dans la force intrinsèque de la vérité.
Des propositions de paix très généreuse ont été faites par Franco avant l’attaque de la ceinture de fer. Aguirre a réclamé davantage et surtout en exiger l'aval par une puissance étrangère. Franco n’a pas admit cette intervention de l’étranger dans les affaires intérieures de l’Espagne ; il ne l’admettra jamais et les Espagnols qui l’entourent pas plus que lui.
L’enlèvement facile de la ceinture de fer, comme la marche rapide de Corconte à Santander, montre, à mon avis, que la plupart des catholiques Basques, après avoir épargné la destruction à leurs villes,n'étaient plus de cœur avec les marxistes qu’ils avaient appris à connaître.
À ceux qui pourraient encore être enclins à tirer de cette monstrueuse alliance des conclusions favorables l’acceptation de la main tendue,je dirai que ce n’est pas seulement sur le front nord que j’ai constaté l’attaque systématique des églises. J’ai suivi la route entière d’Algésiras à Malaga et à Motril. A Marbella, à Villanueva à Malaga même,comme dans certains quartiers de Séville,comme au Cerro de les Angeles, j’ai vu ce qui restait des églises là où les marxistes ont été quelques temps les maîtres.Des souvenirs sans prix, des œuvres d’art magnifique mises en pièces.Partout la manifestation de la même haine, de la même rage de destruction.Inutile, la plupart du temps bien entendu,de chercher les anciens desservants.
Il serait désirable que le clergé de France,si mal informé, si enclin à marcher à la lumière de l’Aube et de Sept sept, puis du Temps présent (1),vint voir ici le sort que réserverait le triomphe du communisme.
(1) La Croix a gardé jusqu'à ces derniers jours une position dont l'hostilité contre Franco et la sympathie pour ses adversaires n'était pas douteuse,malgré que le Pape eut nettement reconnu le caractère catholique de l’œuvre de Franco et condamné celle des marxistes.Rome vient enfin de la rappeler à la raison.
(1) La Croix a gardé jusqu'à ces derniers jours une position dont l'hostilité contre Franco et la sympathie pour ses adversaires n'était pas douteuse,malgré que le Pape eut nettement reconnu le caractère catholique de l’œuvre de Franco et condamné celle des marxistes.Rome vient enfin de la rappeler à la raison.
Mais il s'hypnotise sur une quinzaine de prêtres basques tués au début de la guerre, moins qu'il n'en a été assassiné dans le même temps dans la seule Biscaye (2) et un certain nombre arrêtés,mis en surveillance ou qui se sont exilés, et il oublie les 16 750 ecclésiastiques, sans parler des religieuses,massacrés ou torturés dans la zone rouge.La liberté est chez les Soviets,n'est ce pas,et la tyrannie totalitaire chez Franco.
(2) Voir dans les Cahiers de la Génération Nouvelle,numéro de juillet 1937,les noms de vingt-quatre prêtres assassinés en Biscaye sous le régime séparatiste.
(2) Voir dans les Cahiers de la Génération Nouvelle,numéro de juillet 1937,les noms de vingt-quatre prêtres assassinés en Biscaye sous le régime séparatiste.
Une propagande jouissant de crédits illimités ne recule devant rien.Elle n'a pas hésité à attribuer aux Blancs, pendant l’offensive de Santander,des atrocités commises par les Rouges un an auparavant. Elle a réédité des photographies déjà publiées,en retournant la légende.Il y a si peu de chances pour que les lecteurs découvrent l'imposture !
Les prêtres basques prisonniers ont été traités avec déférence, conformément aux ordres de Franco. On hésite toutefois à renvoyer dans leurs villages ceux qui les soulèveraient de nouveau parce qu'ils n’ont rien compris.
Je plains profondément les basques qui ont pris parti contre l’Espagne, victime de l'ambition des uns,des illusions des autres;mais une grande confusion vient de ce que des gens abusés par la propagande ont cru,comme M.François Mauriac,devoir identifier le peuple basque et le gouvernement de Bilbao.
Or, celui-ci n'était ni ne représentait tout le peuple basque ; il n’a pas hésité à s’appuyer sur les marxistes dont les idées et les programmes étaient en contradiction avec toutes les traditions chrétiennes de ce peuple. La propagande en faveur du gouvernement d’Aguirre a été faite en Angleterre, par des ecclésiastiques que le gouvernement de Valence avait accrédité à Bilbao. Il est à remarquer qu’il tous de confession non catholique.À l’antipathie britannique contre toute dictature, n’est-il pas à craindre que se soit superposé chez les pasteurs anglicans quelque hostilité contre la "popery"de l’Espagne traditionaliste ?
Messieurs, ce n’est pas aux catholiques basques que je reprocherai l'affreux massacre des otages dans les prisons de Bilbao. Il est une preuve de plus de la monstrueuse alliance entre catholiques et marxistes. Le gouvernement de Burgos,, n’a jamais massacré d'otages.
Quant aux prétendues exécutions en masse de prisonniers, j’ai pu vérifier dans les Asturies, alors qu’il y en avait eu soixante mille,les méthodes du commandement nationaliste. Plus d’un tiers des prisonniers étaient immédiatement libérés au vu de leurs papiers. Un autre groupe considérable, en attendant des documents d’identification, était employé à relever les ruines ; les suspects ou les criminels constituaient un troisième groupe, réservé pour jugement des tribunaux réguliers. Il n’y a qu’une très faible proportion de condamnations à mort. Aucune n’est exécutée sans confirmation de la sentence à Burgos et Franco en gracie la moitié.
Les tribunaux populaires de la zone rouge ont d’autres procédés d’épuration. On m'en a cité qui, ne comprenant pas un seul juge espagnol, n’entendait pas la langue des accusés. Cela nous garantit l’impartialité de ses jugements.
Depuis la campagne des Asturies il a été fait bien d’autres prisonniers ; il y en a aujourd’hui plus de deux cent soixante mille chez les Nationaux, et ils sont autrement traités que dans la zone rouge, car le mot d’ordre est la réconciliation et non la vengeance.
Je n’insiste pas davantage. Il a pu se produire, au début des hostilités, de trop vives représailles.Des actes isolés peuvent encore parfois rompre le frein de la discipline. Mais l’ordre qui règne chez Franco, certifié par des témoins de bonne foi, et que chacun aurait pu vérifier si les autorités françaises n’avaient longtemps interdit la visite de l’Espagne nationaliste, l’organisation réalisée là-bas de la paix intérieure et de la justice suffiraient à démontrer l’inanité des calomnies qui dissimulent la Vérité derrière un rideau de haine..
Aujourd’hui, le tourisme est organisé en Espagnole nationale; des centaines de pèlerins français ont été reçus cet été avec la plus grande sympathie, et ont témoigné à leur retour de ce qu’ils avaient vu.
Messieurs, le drame basque est une chose navrante, d’autant plus navrante que si les dirigeants biscayens sont, à mon avis, inexcusables, beaucoup de leurs ressortissants les ont suivis de bonne foi. La guerre les a terriblement éprouvés.Mais s’ils ont souffert, si certains d’entre eux souffrent encore, par suite du refus obstiné d’accepter le retour dans une Biscaye incorporée à l’Espagne,les exagérations et les mensonges propagande qui exploite leurs sentiments et s'efforce même de prolonger leur malheur, ne doivent pas nous faire perdre de vue la réalité, le problème plus grave et plus général de l’Espagne.
Ce qui est caractéristique chez les catholiques vrais ou prétendus qui manifestent leur hostilité à Franco et font le jeu des communistes, c’est le refus systématique de s’informer ailleurs que chez les Gouvernementaux et les Basques séparatistes, la volonté de passer sous silence bien que font les uns et le mal que font les autres, et de favoriser ainsi une effroyable confusion entre ceux qui adorent le Christ et les Sans-Dieu qui en brisent les effigies et voudraient en effacer jusqu'au souvenir.
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Guernica : les presses basque et française face au bombardement par Severiano Rojo Hernandez
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