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22 décembre 2014

En feuilletant le registre d'écrou de la prison de Bayonne,quelques prévenus de l'affaire Stavisky ....


Samedi 23 décembre 1933,Gustave Tissier ,directeur  et caissier du Crédit municipal de Bayonne est conduit à la Maison d’Arrêt ,44 rue Charles Floquet,quartier Saint-Esprit.Un juge d'instruction, Uhalt, lui reproche vol,faux,usage de faux et détournement de deniers publics.L'exploitation de l'affaire du Crédit municipal de Bayonne ou affaire Stavisky, une gigantesque escroquerie financière ,fera couler beaucoup d'encre et du sang : mort de Stavisky, manifestation sanglante du 6 février 1934 à Paris, mort Albert Prince chef de la section financière de Paris ....
Un prochain article de ce blog  présentera quelques archives de l'affaire du Crédit municipal de Bayonne disponibles aux AD 64.

2 Y-1 Art 77 Prison de Bayonne -Écrou pour la Maison d’arrêt- 7 mai 1932-12 novembre 1935.

Complément  du blog Retours vers les Basses-Pyrénées sur Gustave Tissier :
Son acte de naissance est consultable sur le site des Archives numérisées de Paris
12 e arrondissement -Cote du registre: V4E 4191- Acte de naissance N°1190 Vue 5/31
"Du onze mai mil huit cent quatre vingt à quatre un quart du soir acte de naissance de Gustave Louis du sexe masculin ,à nous présentés ,né aujourd'hui à neuf heures du matin, au domicile de ses père et mère ,rue de Charenton 199,fils de Louis Tissier âgé de vingt sept ans,camionneur,et de Rose Sidonie Rat ,âgée de vingt et un ans,sans profession ,mariés etc"

3 mentions marginales dont "décédé au dix huitième arrondissement de Paris le 10 avril mil neuf cent cinquante six"

Le père de Gustave Tissier , louis,est  né le 20 septembre 1852 à Cours (Nièvre).
Sources:
Archives numérisées de Paris
12 e arrondissement - Cote du registre:V4E 9399 -Acte de décès N°2880 Vue 16/31 
AD 58 - Cours-Actes d'état civil (1793-1853) Cote : 5Mi20 948 - Acte de naissance N°22.Vue 870/998

Acte de mariage des grands parents de Gustave : Louis Tissier et Marie Louise Perrault  du 18 février 1852
Source:AD 58-Cours-Actes d'état civil (1793-1853) Cote : 5Mi20 948Acte de mariage N°3 Vue 877/998

Le mariage de Gustave Tissier
Archives numérisées de Paris
Cote du registre V4E 9459 -12 e arrondissement - Acte de mariage N°599 Vue 12/31
04 juillet 1901
Gustave Tissier épouse Julia Clémence Ducasse née dans le treizième arrondissement de  Paris le 27 février 1878.
Mariage dissous par jugement de divorce rendu le treize mai mil neuf cent trente six par le tribunal civil de la Seine



Joseph Garat député maire de Bayonne en prison

Selon Manuel Castiella auteur du livre un siècle à Bayonne 1900-2000 Editions Atlantica ,page 222
La presse nationale et internationale envahit Bayonne.A un de ces envoyés spéciaux,un gardien déclare :"M.Garat est méconnaissable .Il est effondré et pleure souvent.Il a du chagrin."On appelle bien vite la prison Villa Chagrin.Nom qui perdure.
2 Y-1 Art 77 Prison de Bayonne -Écrou pour la Maison d’arrêt- 7 mai 1932-12 novembre 1935.












 

 

 

 

 

    

Bonnaure Gaston,avocat ,député de Paris

 

2 Y-1 Art 77 Prison de Bayonne -Écrou pour la Maison d’arrêt- 7 mai 1932-12 novembre 1935..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 Hayotte Henry, Darius Pierre directeur de "Bec et ongles",

Dubarry Albert  directeur de "la Volonté"

 

2 Y-1 Art 77 Prison de Bayonne -Écrou pour la Maison d’arrêt- 7 mai 1932-12 novembre 1935.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Cohen Henri  , joaillier , appréciateur du Crédit municipal de Bayonne

 

2 Y-1 Art 77 Prison de Bayonne -Écrou pour la Maison d’arrêt- 7 mai 1932-12 novembre 1935.






















Guébin Paul Louis Georges ,directeur de la compagnie d'assurances

 "La Confiance"

2 Y-1 Art 77 Prison de Bayonne -Écrou pour la Maison d’arrêt- 7 mai 1932-12 novembre 1935.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sources

 Registre d'écrou :2 Y 1 Art 77 Prison de Bayonne 7 mai 1932-12 novembre 1935 consultable en salle de lecture du Pôle de Bayonne et du Pays Basque AD 64

Un siècle à Bayonne 1900-2000
Manuel Castiella
Atlantica,Anglet 2003
ISBN:2-84394636-0

Cette vilaine affaire Stavisky
Histoire d'un scandale politique
Paul Jankowski
Librairie Arthème Fayard,2000
ISBN:2-213-60645-5
L'auteur,un historien américain  a  notamment exploité les archives de la préfecture de police, du ministère de la justice.En revanche,les fonds des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques se rapportant à l'affaire Stavisky ont été ignorés.


09 juillet 2014

Le vote des parlementaires des Basses-Pyrénées , le 10 juillet 1940 à Vichy

La Petite Gironde jeudi 11 juillet 1940- Collection personnelle

Extrait Vichy et ses environs Guide poche illustré 63 e Édition Année 1934 -¨Plan de la Salle du Théâtre du Grand Casino

Loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 (J.O. du 11 juillet 1940,p.4513).

L'Assemblée nationale a adopté,
Le Président de la République promulgue la loi constitutionnelle dont la teneur suit:
Article unique:L'Assemblée nationale donne tous pouvoirs au Gouvernement de la République,sous l'autorité et la signature du Maréchal Pétain,à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français.Cette constitution devra garantir les droits du travail ,de la famille et de la patrie.
Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu'elle aura crées.
La présente loi constitutionnelle,délibérée et adoptée par l'Assemblée nationale,sera exécutée comme loi de l’État.

Parlementaires des Basses-Pyrénées n'ayant pas voté les pleins pouvoirs à  Pétain, le 10 juillet 1940


Parlementaires des Basses-Pyrénées ayant voté les pleins pouvoirs à Pétain

Jean-Louis Tixier-Vignancour Député

Acte constitutionnel n°1 du 11 juillet 1940 (J.O. du 12 juillet 1940,p,4517)

Nous,Philippe Pétain,Maréchal de France,
Vu la loi constitutionnel du 10 juillet 1940
Déclarons assumer les fonctions de chef de l’État français,
En conséquence ,nous décrétons :
L'article 2 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875 est abrogé 

Acte constitutionnel n°2 du 11 juillet 1940 fixant les pouvoirs du 

Chef de l’État français (J.O.du 12 juillet 1940,p.4517 )

Nous,Maréchal de France,chef de l’État français
Vu la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940,
décrétons:
Art.1.§. Le chef de l’État français a la plénitude du pouvoir gouvernemental,il nomme et révoque les ministres et secrétaires d’État,qui ne sont responsables que devant lui.
§2.Il exerce le pouvoir législatif,en conseil des ministres:
1°Jusqu'à la formation de nouvelles assemblées;
2° Après cette formation,en cas de tension extérieure ou de crise intérieure grave,sur sa seule décision et dans la même forme.Dans les mêmes circonstances,il peut édicter toutes dispositions d'ordre budgétaire et discal.
§3.Il promulgue les lois et assure leur exécution.
§4.Il nomme à tous les emplois civils et militaires pour lesquels la loi n'a pas prévu d'autre mode de désignation.
§5.Il dispose de la force armée.
§.6.Il a le droit de grâce et d'amnistie.
§.7.Les envoyés et ambassadeurs des puissances étrangères sont accrédités auprès de lui.
Il négocie et ratifie les traités.
§.8.Il peut déclarer l'état de siège dans une ou plusieurs portions du territoire.
§.9.Il ne peut déclarer la guerre sans l'assentiment préalable des Assemblées législatives.
Art.2.Sont abrogées toutes dispositions des lois constitutionnelles des 24 février 1875 et 16 juillet 1875,incompatibles avec le présent acte.

Acte constitutionnel n°3 du 11 juillet 1940 (J.O. du 12 juillet 1940,p4518)

Nous,Maréchal de France,chef de l’État français,
Vu la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940
Décrétons:
Art.1er.Le Sénat et la Chambre des députés subsisteront jusqu'à ce que soient formées les Assemblées prévues par la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940.
Art.2.Le Sénat et la Chambre des députés sont ajournés jusqu'à nouvel ordre.
Ils ne pourront désormais se réunir que sur convocation du chef de l’État.
Art.3.L'article 1 er de la loi constitutionnelle du 16 juillet 1875 est abrogé.

Collection médiathèque de Bayonne -J 53 -Année 1940

Collection médiathèque de Bayonne -J 53 -Année 1940


































Collection médiathèque de Bayonne -J 53 -Année 1940



































Collection médiathèque de Bayonne -J 53 -Année 1940


































Carte postale non datée 
Collection médiathèque de Bayonne -J 53 -Année 1940


Collection médiathèque de Bayonne -J 53 -Année 1940






































































La Petite Gironde Jeudi 11 juillet 1940 - Collection personnelle

La Petite Gironde Jeudi 11 juillet 1940 - Collection personnelle






































Albert Lebrun, dernier Président de la IIIe République :Article Wikipédia
Vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain
La République dans la tourmente (1939-1945) - Assemblée Nationale
Histoire du Sénat
Constitution de 1875 ,IIIe République - Conseil Constitutionnel



Les lois de Vichy
Dominique Rémy 
Éditions Romillat  Paris 1992
91,boulevard Saint-Germain 75006 Paris
ISBN 2-87894-026-1

Tradition de la trahison chez les Maréchaux suivie d'une vie de Philippe-Omer Pétain
de Jean Galtier-Boissière

Articles du blog:
De Jean Micheu-Pouyou, une histoire électorale du département des Basses-Pyrénées... 
Le centre de séjour surveillé de Bayonne "Villa Julia,boulevard Jean d'Amou".

08 mai 2014

Barreaux et barbelés à Bayonne-1939-1945


"A la déclaration de la guerre,mon fiancé HERZ, a été conduit au camp de concentration à Bayonne,où de là,il a été transféré au camp de concentration de Libourne"
Cambo -les-bains le 31 octobre 1939
Le Commissaire Spécial
à Monsieur le Commissaire Divisionnaire
HENDAYE

Répondant à une demande d'enquête de Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées,en date du 25 octobre 1939,à nous transmis par Monsieur le Commissaire Divisionnaire d'Hendaye,reçue au Commissariat le 30 octobre 1939,N°217,enquête relative aux ressortissants allemands:WENZEL,Marta,WENZEL Margarita HERZ et SCHAWABE,résidant à Souraïde (Basses-Pyrénées),nous avons reçu les déclarations suivantes:
1° -WENZEL,Marta,37 ans,née le 15 aout 1902 à Gustein Anhalt (Saxe-Allemagne) de feu Gustave et de feue Plagge Marie,sans profession,résidant à Souraïde;Maison Olhagaraya,titulaire de la carte d'identité N°36-H-C-21984 délivrée le 17 juillet 1937 par la Préfecture des Basses-Pyrénées,valable jusqu'au 16 juillet 1940,déclare:
"Il y a 6 ans,le 20 mai 1933,que j'ai quitté l'Allemagne,en compagnie de M.HERTZ qui est mon fiancé.
M. HERZ est de religion israélite et moi de religion protestante.Pour fuir les vexations et les persécutions dont nous étions l'objet de la part des Autorités de notre pays nous avons récupéré toutes les ressources dont nous pouvions disposer,et un jour,clandestinement,nous nous sommes enfuis en Hollande,où nous n'avons fait que passer....
Disposant de capitaux (cinq cent mille francs environ ) nous sommes venus en France,et nous nous sommes installés à Lille (Nord),où nous avons loué un immeuble,que nous avons transformé en garage.
En raison de la proximité de la frontière,nous avons reçu l'ordre des Autorités françaises de quitter Lille où nous avons abandonné le garage et l'argent que nous avions dépensé pour sa transformation,pour la simple raison que nous n'avions pas d'acquéreur.
Nous sommes alors venus nous installer à Brunois (S-O) où nous avons monté un commerce de charcuterie.
Nous sommes venus à Souraïde en septembre 1935,où sur les insistances de M.Kaufman, avec qui nous avions été mis en relations,et qui y avait une propriété,nous sommes venus nous installer à Souraïde et avons monté,avec lui,une charcuterie de gros.M.HERZ a fourni l'argent nécessaire pour l'achat de l'outillage,mais s'étant fâché avec Kaufmann,il a été obligé de tout lui abandonner,les affaires commerciales et d'association ,n'ayant pas été faites régulièrement et ne pouvant de ce fait,le faire poursuivre en justice.
A la déclaration de guerre,mon fiancé HERZ a été conduit au camp de concentration de Bayonne,où de là,il a été transféré au camp de concentration de Libourne,où il se trouve actuellement.Étant dans ce camp,mon fiancé,a manifesté l'intention de s'engager dans la Légion Étrangère,mais il a été réformé en raison de ses infirmités et de son age.Il a 48 ans.
En ce moment,nous ne travaillons pas à notre commerce mais nous aidons bénévolement,nos voisins dans leurs travaux de culture,fenaison et amassage de récoltes.
De tout ce que je viens de vous déclarer,il résulte que devant les agissements de nos compatriotes,nous avons été obligés de fuir l'Allemagne,y laissant une belle situation.Nous sommes en France,demandons à y rester,ne faisant  et ne ferons pas quoique ce soit de répréhensible contre elle.
Lecture faite persiste et signe
Signé:Marta WENZEL .                                          Le Commissaire Spécial Signé MOREL

Archives consultables au Pôle de Bayonne et du Pays Basque AD 64
39 avenue Duvergier de Hauranne 64100 Bayonne
sous la cote 1027 W art 7
 





























4 septembre 1941


 "Si leur sort ne leur parait pas agréable,nous pourrions les proposer un de ces jours pour le camp de concentration."

Bayonne le 4 septembre 1941

Le COMMISSAIRE SPECIAL
à Monsieur le COMMISSAIRE SPECIAL à MONT-de-MARSAN (Landes)

Comme suite à votre lettre du 2 septembre courant,relative au nommé COURBIN Paul,ancien conseiller municipal communiste d'ANGLET,actuellement en résidence forcée à ST-MARTIN-de-SEIGNANX,(Landes) qui demande à Monsieur le PREFET des Landes,l'autorisation de se rendre à ANGLET,une fois par semaine,du (Samedi au Lundi matin),j'ai l'honneur de vous de vous faire connaitre qu'à mon avis,il y a lieu de rejeter purement et simplement cette demande.
La demande de COURBIN coïncide avec la même demande émise par PERSE,ancien Maire du Boucau,éloigné également à ST-MARTIN-de-SEIGNANX,(Landes).
COURBIN et PERSE,oublient que nos prisonniers de guerre,n'ont pas une cantine aussi confortable que celle du chantier des Barthes de l'ADOUR.
Si leur sort ne leur parait pas agréable,nous pourrions les proposer un de ces jours pour le camp de concentration.
LE COMMISSAIRE SPECIAL
Copie à Monsieur le PREFET de la zone occupée des Basses-Pyrénées (Cabinet ) à BAYONNE.
En marge
N°7872
Transmis à M.LE PREFET des Landes avec avis conforme.
L'autorisation,si elle était accordée,pourrait favoriser une collusion entre des individus qu'il y a intéret à tenir isolés.
Mont-de-Marsan le 06/09/1941
LE COMMISSAIRE PRINCIPAL ,Chef de Service
Archive consultable :AD 40 - 283W art 80 Préfecture des Landes Cabinet
Maurice Perse à été conduit à la villa Julia,boulevard Jean d'Amou à Bayonne le 12 février 1941
et Paul Courbin le 20 février 1941.

24 mars 1945



























GENDARMERIE NATIONALE
18° Légion                                                                                       Compagnie des Basses-Pyrénées
Section de Bayonne
Ordre d'écrou

Le Capitaine Duran,Commandant la Section de Gendarmerie de Bayonne,Requiert le Gardien-Chef de la prison Militaire,Caserne CHATEAUNEUF,à Bayonne,d'écrouer le déserteur espagnol NICOLAS VICTORES,BARCELINA,arrêté le 24 mars 1945 par la brigade de Béhobie,en attendant son transfèrement au camp de GURS.
Et pour garantie du dit Gardien-Chef,nous apposons notre signature.
Bayonne,le 24 mars 1945.

Archive consultable au Pôle de Bayonne et du Pays Basque AD 64
39 avenue Duvergier de Hauranne 64100 Bayonne
sous la cote 1338 W art 45 Maison d’arrêt de Bayonne
(N°242)


Camps de concentration et camps d'extermination,lire l'article Camp de concentration -Wikipédia

Jacky Tronel qui développe un blog Histoire pénitentiaire et Justice militaire
et Claire Frossard du Collectif Mémoire Camp Beyris ont favorisé les recherches d'archives associées au centre de séjour surveillé,villa Julia et au camp Beyris à Bayonne.Je leur exprime ma reconnaissance.

Quatrième de couverture :
Espagne,janvier 1939.La République vit ses dernières heures et la guerre civile touche à sa fin.Aidées par les armées allemandes et italiennes,les troupes rebelles du général Franco battent définitivement l'armée républicaine espagnole sur le front de l'Est et se dirigent vers Barcelone.Un demi-million de civils et militaires,craignant la répression du futur régime totalitaire,fuient la Catalogne via les Pyrénées pour rejoindre la France.Cet exode,aussi massif qu'inattendu,se révèle être un véritable chemin de croix pour ces milliers de gens.
Parmi eux,un écrivain célèbre, Alvaro de Orriols,tente de sauver sa famille de ce naufrage collectif.Tout au long de son périple l'écrivain nous retrace,avec un talent de conteur et de dessinateur sans précédent,l'histoire de La Retirada,cette faillite d'un pays tout entier,mais aussi celle de son œuvre,perdue à jamais entre Barcelonne et la France.
Cet ouvrage est la première publication du journal de l'artiste en français et la première présentation de l'intégralité de ses dessins.


Editions Privat
ISBN 978-267089-6915-5

 
Didier Damestoy de Orriols petit fils d'Alvaro de Orriols,à la salle du  Carré à Bayonne,mercredi 7 mai 2014 .













Quatrième de couverture :
Entre le décret du 12 novembre 1938,qui permit d'interner les "indésirables étrangers" dans des centres spécialisés,et la libération du dernier interné en 1946,six cent mille hommes,femmes et enfants ont été enfermés dans les camps français.Denis Peschanski fait ici l'histoire d'un phénomène à la fois durable et massif,que de rares ouvrages pionniers n'avaient abordé que partiellement.
Républicains exilés de la guerre d'Espagne,puis "ressortissants des puissances ennemies"-qui,pour la plupart,avaient fui les persécutions antisémites et la répression politique-,enfin quelques centaines de communistes français furent les premiers à subir des mesures d'exception nées de situations d'exception.Avec l'instauration du régime de Vichy et l'occupation ,communistes,Juifs et Tsiganes,ainsi que les droits-communs et les marché-noir devinrent les victimes de la politique d'internement.A partir de l'été 1942,suivant la logique d'extermination de la Solution finale,les camps se transformèrent en antichambres de la mort pour soixante-quinze mille Juifs de France déportés à Auschwitz.Ils furent remplacés,à la Libération,par tous les suspects de la Collaboration.
La France des Camps,à partir d'une cartographie précise,dessine ainsi la géographie inattendue d'un archipel.Deux cents camps,avec leurs bâtiments,leurs aménagements,une administration,des ministères de tutelle aux gardiens,des rapports socio-économiques avec leur région,une société internée,des solidarités,une entraide officielle et non officielle,dont la description concrète est permise par des archives abondantes,auxquelles s'ajoutent les témoignages poignants des internés eux-mêmes.
Un épisode crucial de l'histoire de France est là retracé,face aux simplifications des reconstructions mémorielles,dans sa diversité,sa complexité:son exacte réalité.
Directeur de recherche au C.N.R.S. (Centre d'histoire sociale du XXe siècle,Paris-1),Denis Peschansky a notamment publié Vichy 1940-1944:Contrôle et exclusion (Ed.Complexe,1997). Cet ouvrage est issu de sa thèse de doctorat d’État.
Éditions Gallimard,2002
ISBN 2 07-073138-3

Articles du blog:
Le centre de séjour surveillé de Bayonne "Villa Julia,boulevard Jean d'Amou".
Un plan de 1914 de la villa Julia, boulevard Jean d'Amou à Bayonne
Mamadou Ba,Juliette Lévy veuve Vaez-Olivéra,Farjelh Farhat
Quartier Beyris :pose de la borne des 4 camps

18 avril 2014

Un plan de 1914 de la villa Julia, boulevard Jean d'Amou à Bayonne

Démarrage de la recherche à la Mairie de Bayonne , service de l'urbanisme, que je remercie vivement (entrée rue Bernède).
Consultation du registre "constructions nouvelles et additions de constructions sollicitées à Bayonne depuis 1909 classées par quartiers "
  • Quartier Grand Bayonne
  • Quartier Petit Bayonne
  • Quartier Saint-Esprit































































Premier résultat, page droite,avant dernier enregistrement:
Numéro d'ordre :73 
Nom du propriétaire faisant construire:Julia Henri
Emplacement et nature de la construction ou des travaux:Boulevard Jean d'Amou réfection d'une maison d'habitation
N° d'ordre au registre annuel des constructions nouvelles et N° du dossier:74 projet éxécuté
Année de la demande d'autorisation :1912

En poursuivant les investigations sur  les années suivantes,la villa Julia réapparait en 1914.


La consultation des dossiers permis de construire de Bayonne 
entre 1909 et 1964,s'effectue uniquement  aux AD 64 Pôle de Bayonne et du Pays Basque 39 avenue Duvergier de Hauranne 64100 Bayonne.


S'agissant des travaux de la villa Julia en 1912,le classeur des permis de construire de Bayonne de 1909 à 1964 aux AD 64 indique les éléments suivants:
Année: 1912
Permis de construire: N° 74
Nom du propriétaire:M.Julia Henri
Nom de la rue ou quartier:Boulevard Jean d'Amou
En rouge,la cote du document d'archive.

Dans la  mince chemise relative aux travaux réalisés en 1914 sur cette villa Julia ,quelques feuillets sans grand intérêt et le plan ci-dessous.




Permis de construire de Bayonne  au Pôle de Bayonne et du Pays Basque AD 64

Vous avez la possibilité d'obtenir  photocopie(s) en couleur des plans (participation aux frais) ou d'effectuer des prises de vues photographiques dans les conditions de l'article 6 du règlement des salles de recherches du Service départemental des archives AD 64 

Article du blog consacré à la villa Julia  :Le centre de séjour surveillé de Bayonne "Villa Julia,boulevard Jean d'Amou". 


19 février 2014

Le centre de séjour surveillé de Bayonne "Villa Julia,boulevard Jean d'Amou".

A partir de février 1941,des hommes ont transité dans  le centre de séjour surveillé de Bayonne "villa Julia,boulevard Jean d'Amou". Voici les premiers résultats des recherches incomplètes à ce jour.

Le décret du 18 novembre 1939 

"Les individus dangereux pour la défense nationale ou pour la sécurité publique peuvent, sur décision du préfet, être éloignés par l'autorité militaire des lieux où ils résident, et, en cas de nécessité, être astreints à résider dans un centre désigné par décision du ministre de la défense nationale et de la guerre et du ministre de l'intérieur. "

Source: 18 novembre 1939. Décret relatif aux mesures à prendre à l'égard des individus dangereux, pour la défense nationale ou la sécurité publique,
Criminocorpus [En ligne] publiée le 20 mars 2013, consultée le 19 fév. 2014.
URL : https://criminocorpus.org/sources/16723/
Sur ce décret,lire  également sur le blog de Jacky Tronel, l'article "Une circulaire du ministre de l'Intérieur définit les modalités d'application du décret-loi du 18 novembre 1939"

 Aout 1939  
"André Moine ,sécrétoire du rayon communiste des Basses-Pyrénées,Landes et Hautes-Pyrénées ,est un individu extrêmement dangereux.
Instigateur de grèves et de mouvements séditieux,propagandiste acharné et intelligent,Moine a été arrête à Oloron (B.P.) à la veille de la déclaration de la guerre pour provocation de militaires à la désobéissance et distribution de tracts de provenance étrangère.
Après avoir purgé six mois de prison,à la Maison d’Arrêt de Pau,il a été astreint à résider obligatoirement à Saint-Palais,puis interné administrativement en exécution du décret du 18 novembre 1939."
Précisons le lieu d'internement administratif d'André Moine en novembre 1940:le camp de Chibron dans le Var.

Source:Archives Départementales des Landes-AD 40-283W art 80 Commissariat spécial de Bayonne N°498.28 novembre 1940.


20 juin 1940
Les allemands ne sont pas encore arrivés au Pays Basque.Georges  M. industriel à Bayonne est arrêté et interné dans un centre de séjour surveillé.Cet internement a été décidé en vertu du décret du 18 novembre 1939.Gabriel Lafaye,député de la Gironde intervient par une lettre datée du 5 aout 1940 auprès du préfet des Basses-Pyrénées,Angelo Chiappe."J'appelle votre bienveillante attention sur Monsieur Georges Mxxxxx.,qui était imprimeur à Bayonne ,et qui pour des menées communiste a été au Camp de Gurs.Or,l’intéressé n'a appartenu à aucun parti politique.(...)
Source:Archives Départementales des Landes-AD 40-283W art 80


Pour en savoir davantage :

Le site internet des Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques propose deux dossiers pédagogiques :
Les Basses-Pyrénées de la Guerre civile d'Espagne à la Libération
Le camp de Gurs



12 février 1941
En exécution d'un arrêté du Préfet des Landes , deux gendarmes conduisent un employé SNCF du dépôt de Bayonne,demeurant au Boucau au Centre de séjour surveillé de Bayonne "Villa Julia,Boulevard Jean d'Amou"l’arrêté du Préfet des Landes s'appuie sur  le décret du 18 novembre 1939.

Source:Archives Départementales des Landes-AD 40-283W art 80.PV de gendarmerie.Compagnie des Landes.Section de Bayonne.Brigade de Boucau .12 02 1941.8 heures.

Quelques repères chronologiques



Le 3 septembre 1939 la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l'Allemagne.
          26 septembre 1939, décret de dissolution du Parti communiste français.
          18 novembre 1939, décret relatif aux mesures à prendre à l’égard des individus dangereux pour la défense nationale et la sécurité publique

10 mai 1940 offensive allemande,fin de la  « drôle de guerre »
17 juin 1940, Pétain , Chef du gouvernement ,appelle depuis Bordeaux à la fin des combats
22 juin 1940 signature de l’armistice franco-allemand

27 juin 1940, les allemands arrivent au Pays Basque








































Cartographie Les Basses-Pyrénées,occupation,libération,1940-1944 (AD 64 Dossier pédagogique )

10 juillet 1940, l’ Assemblée vote les pleins pouvoirs  à Pétain
3 octobre 1940, le gouvernement de Vichy promulgue une loi sur le statut des juifs
23 octobre 1940, entrevue Hitler Franco en gare d’Hendaye

Les allemands occupent la prison à Bayonne
A Bayonne, les allemands occupent la prison départementale dite "Villa Chagrin", boulevard Alsace Lorraine.Le sous-préfet de Bayonne adresse une lettre datée du 4 octobre 1940 lettre à Monsieur le préfet des Landes (timbre à date du cabinet du préfet 7 octobre 1940)
J'ai l'honneur de vous adresser ci-joint un rapport de M. l'Architecte départemental ,relatif à une demande de crédit pour l'installation et l'aménagement de la Maison d'Arrêt qui ont du être prévus dans une partie du bâtiment du Chateau-Neuf à la suite de l'occupation de la Villa Chagrin par l'autorité allemande.(...) 
Source: Archives Départementales des Landes.AD 40 .RS art 309.3 Supplément à la série R

Le Surveillant Chef de la Maison d'Arrêt de Bayonne s'adresse à Monsieur le Sous-Préfet de Bayonne,
Bayonne le 17 octobre 1940.
Après exécution des travaux les plus urgents nécessités par l'installation de la nouvelle prison du Château-Neuf  ,j'ai l'honneur de soumettre à Monsieur le Sous-Préfet les transformations restant à effectuer, dans l'intérêt même du service.
J'ai conservé mon logement à l'ancienne prison mais son éloignement (2kilomètres) est une cause de difficultés à résoudre par l'installation d'un logement dans le nouvel établissement. Ces difficultés s'aggravent du fait que ma femme exerce les fonctions de surveillante du quartier des femmes et qu'il lui faut, de pair s'occuper de son ménage. Ainsi la surveillance des détenues est défectueuse et la fouille des rentrantes, la distribution des vivres, les parloirs, le service de la lingerie et de la buanderie ,et en particulier la préparation des transférées pour Dax qui ont lieu à 6h15 du matin, s'effectuent difficilement.
A l'urgence de l'installation du logement du Surveillant-Chef , s'ajoute de l'entreprise de travaux nouveaux pour permettre l'isolement de certains détenus et particulièrement la catégorie des jeunes.
En signalant la nécessité et l'urgence de ces travaux à Monsieur le Sous-Préfet, j'ai l'honneur de solliciter son approbation pour mise à exécution, sans retards.
Veuillez agréer Monsieur le Sous-Préfet l'expression de mes sentiments respectueux et dévoués.
Source: Archives Départementales des Landes.AD 40 .RS art 309.3 Supplément à la série R

Une lettre de réclamation du restaurateur bayonnais fournissant les repas aux détenus de la Maison d’Arrêt de Bayonne livre de nombreux détails:
"Depuis le 15 février dernier , j'assure la nourriture des détenus à la Maison d'Arrêt de Bayonne (annexe du Chateau-Neuf-section allemande). A cette époque le prix de la journée
avait été fixée à 18 francs. ce prix ne correspondant plus au cout de la vie actuelle, j'ai adressé trois lettres recommandées à M. le Préfet des Landes afin d'obtenir une augmentation .Je n'ai jamais eu de réponse.
Vos services étant maintenant chargés de régler tous les frais occasionnés par les détenus des autorités d'occupation ,j'ai donc l'honneur de vous réitérer la demande que j'ai faite à M. le Préfet des Landes tendant à relever le prix de la journée d'une somme de 6 francs à compter du 1 er aout dernier.
A l'appui de ma requête, je vous signale qu'à Biarritz, le prix de la journée est fixé depuis le début à 24 francs, sans boisson et qu'à Mont-de -Marsan , il est de 26 francs, sans café. A Dax le prix de la journée serait d'après mes renseignements, de 24 francs également.(...)
Source: Archives Départementales des Landes 40 R S art 204 Supplément à la série R.Octobre 1941.

La Maison d’Arrêt de Bayonne était avant guerre une petite structure;,environ de 20 à 30 détenus hommes,de 1 à détenues femmes.Voir le registre en ligne (lacunaire) Services de nuit et rondes  Attention,ne pas se fier à l'intitulé imprimé du registre.
(e-Archives AD64 .Établissements pénitentiaires Prison de Bayonne Police Intérieure ).
Par ailleurs les registres du vaguemestre (1913-1949) comportent quelques traces nominatives...
  • Sommes, valeurs cotées et lettres chargées à retirer des bureaux de poste.
  • Valeurs cotées et lettres chargées à déposer.
Les registres non mis en ligne ne sont pas communicables en salle de lecture des AD64 en raison des délais de communication ,entre 75 et 100 ans selon les cas .


Le couple  Julia
Le nom de la Villa découle du couple Julia:
Jeanne Marie Victoire Julia ,
née à Marseille, Bouches du Rhône le 19 octobre 1882,fille de Jules Victor Julia et de Félicie Rose Marie Thérèse Virginie Antoinette Joséphine SUZAN,
décédée à Bayonne le 24 février 1955 ,veuve de Henri Abdon Pierre Julia
Sources:
Archives Départementales des Bouches du Rhône Marseille Registre des naissances N°8 .1882 
Vue 36/83
Etat civil de Bayonne.Registre des décès 1955.Acte N°80

Henri Abdon Pierre Julia 
né à Arles-sur -Tech (Pyrénées-Orientales) le 10 septembre 1879 , fils de Henri Julia et de Cécile 
Muchart,
Epoux de Jeanne Marie Victoire Julia
Décédé à Bayonne le 4 février 1948
Sources
Archives des Pyrénées des Pyrénées-Orientales AD 66 
Arles-sur-Tech NMD 1873-1882 Document 9 NUM 2E155 Vue 269/388 ,marié le 06/02/1906 à Marseille
Collection des registres du recrutement militaire numérisés 1899 N° Matricule 1782 Vue 365/572
(Armateur, juin 1909, 8 rue de l’Évêché....)
Etat civil de Bayonne.Registre des décès 1948.Acte N°44
 
La Villa Julia
La gendarmerie était alors à quelques mètres de la villa Julia .Dans cette partie du boulevard Jean d'Amou, plusieurs villas  appartenant à des juifs,avaient été réquisitionnées  pour loger des officiers ,des soldats allemands et abriter un chantier de jeunesse (Témoignage oral de Madame Michèle M).


La date de démarrage du centre de séjour surveillé de Bayonne
Dans une lettre datée du 6 mars 1941,le Préfet des Landes indique"J'ai donné toutes instructions utiles à M.le Sous-Préfet de Bayonne,pour que,dans le cas où mon arrêté s'avèrerait inexécutable ,l’intéressé soit conduit au centre d'internement de Bayonne,récemment crée."
Source:Archives Départementales des Landes-AD 40-283W art 80 .
Les archives trouvées à ce jour, mentionnent les  premiers internements au centre de séjour surveillé de Bayonne ,Villa Julia,boulevard Jean d'Amou" le 12 février 1941.

Le 10 février 1941 ,le Préfet des Landes indique au Sous-Préfet de Bayonne :"Comme suite à ma communication de ce jour,j'ai l'honneur de vous informer que le total des individus dont j'ai décidé l'internement dans le centre de séjour surveillé de Bayonne,s'élève à 21,
soit 3 résidant à Bayonne,
8 résidant au Boucau,
7 résidant à Tarnos,
3 résidant à St-Martin-de-Seignanx
(...)
J'ai chargé M.le Commissaire de Police Administrative de procéder à l'interrogatoire de tous les intéressés lorsqu'ils seront rassemblés au centre de Bayonne."
Source:Archives Départementales des Landes-AD 40-283W art 80 .

Remarques relatives à la première liste d'internés:
Les archives de cette période sont en cours de classement aux Archives Départementales des Landes à Mont-de-Marsan.Je n'ai pas examiné l'ensemble des fonds.

La plus grande prudence s'impose vis à vis de ces archives parcellaires.Ainsi,plusieurs arrêtés  préfectoraux roneotypés comportent une date erronée  de décret relatif aux mesures à prendre à l'égard des individus dangereux, pour la défense nationale ou la sécurité publique.Le 18 septembre 1939 est mentionné au lieu du 18 novembre.

J'indique seulement les premières lettres du patronyme des internés dont les noms  n'ont pas été rendus publics ;livres,articles,notices,noms de rues.En revanche,je répondrai à toute demande de renseignement (philippe.durut@gmail.com).

Restera à compléter les dates de sortie des internés,les prolongements donnés aux internements;assignation à résidence, prison. ...et les arrivées à  la villa Julia après juin 1942.



De prochains articles seront  consacrés à des extraits de rapports et  lettres relatifs à des internés,aux   parcours de Lanusse Henri de St Jean-de-Luz,et  de réfugiés espagnols....

Pour en savoir davantage:

Le blog de Jacky Tronel dédié à l'histoire pénitentiaire et Justice militaire,
Un centre de séjour surveillé oublié:la villa Julia à Bayonne

Les Landes dans la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) Histoire sociale des Landes

Livres:





































 
Ce livre comporte des témoignages,de nombreuses photographies,une bibliographie.
Regards sur la seconde guerre mondiale en Pays Basque.Mixel Esteban
Elkar Histoire.elkarlanean.com
ISBN 978-84-9783-549-7

Aide-Mémoire des années sombres.Jean Crouzet
Atlantica.Biarritz.2006 Atlantica Editions
ISBN.2-84394-819-3


Remerciements:
Mme Michèle M.qui m'a généreusement donné des renseignements sur cette portion du boulevard Jean d'Amou,quartier Saint-Esprit

Mme Félicie CERVERA-MARZAL,
Mme Sylvie REBIERE_POUYADE,
Mr Georges DALMEYDA ,
Collectif Mémoire Camp Beyris
Les personnels du Pôle de Bayonne et du Pays Basque AD 64,de la Médiathèque de Bayonne,de l'Etat Civil de Bayonne,des Archives Départementales des Landes à Mont-de-Marsan.