29 décembre 2025

Les retours des corps des poilus morts au front

Les retours des corps des poilus morts au front 

vus par la  Gazette de Biarritz-et du Pays Basque  

(extraits) 

Depuis le 19 novembre 1914, l’autorité militaire interdit le rapatriement des corps des poilus morts au front .Cette interdiction sera levée par l’article 106 de la loi de finances du 31 juillet 1920

« Les veuves, ascendants ou descendants des militaires ou marins morts pour la France ont droit à la restitution et au transfert aux frais de l’État des corps desdits militaires français ou marins.

Un décret, rendu sur la proposition du ministre de l’intérieur et du ministre des pensions, déterminera dans quelles conditions les transferts des corps seront effectués à partir du 1 er décembre 1920 »

   

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1921, p. 2/2

Biarritz

LE RETOUR DES CORPS DES BIARROTS MORTS POUR LA FRANCE.

A la Commission Générale du 28 février 1921, étaient présents : MM. Petit, maire ;Fitte et Laparra, adjoints ;Augey, Bastide, Berrogain, Boterel, Bourcier, Cazalis, Duplantier, Gastambide, Gerrard, Giraudel, Guilhou, Labat, Laborde, Laharry, Lalanne, Larrebat, Lassalle, Vernaudon.

M. Petit, maire, s’exprima ainsi :

« Messieurs, le Conseil municipal est réuni en commission générale pour arrêter la forme à adopter pour la cérémonie officielle qui doit marquer l’arrivée du premier convoi des corps des Enfants de Biarritz pour la France.

Cette réunion a pour but d’entendre les propositions à cet égard et tout d’abord celles de notre collègue Berrogain, qui m’a écrit à ce sujet. Je lui donne la parole. ».

M.Berrogain expose comme suit son projet :

« En signe de deuil et de reconnaissance, l’Administration municipale devrait, le jour de la manifestation, demander aux commerçants la fermeture de leurs magasins.

Puis les sociétés et la population se rendraient à la gare.

Là, un seul parmi les cercueils serait désigné au hasard par un enfant et ce cercueil considéré pendant quelques heures comme étant celui d’un soldat anonyme, serait conduit en un imposant cortège au pont de la Vierge pour être déposé sur la première pierre du monument. C’est alors que les représentants des divers cultes procèderaient chacun à une courte cérémonie religieuse.

Une semblable manifestation, faite à cet endroit, aurait pour but de rendre hommage, en une seule fois, à tous les morts que leurs corps soient déjà arrivés ou non.

M. le Maire est certes tout à fait d’accord avec M. Berrogain pour dire qu’une imposante manifestation est due à nos glorieux morts le jour où leur dépouille retourne au sol qui les a vu naître.

Mais il ajoute :De toutes les manifestations provoquées depuis la guerre par tant de glorieux sacrifices, il n’en est pas qui demande plus d’attention émue, plus de mesure et de tact dans la forme à adopter, que la cérémonie dont le programme reste à établir.

Tant que nos manifestations ont eu pour objet un témoignage public adressé à l’ensemble anonyme de nos héros, sans préoccupation individuelle, l’élan spontané de la population nous a tracé une voix facile à suivre, et nous croyons avoir fait ce qui était notre devoir de Français et de Biarrots.

Mais ici, nous nous trouvons devant la précieuse dépouille connue, identifiée, d’un mari, d’un père, d’un fils, qui, en tant que soldat, appartient à la France, mais qui n’en reste pas moins le mort toujours pleuré d’une famille à jamais éprouvée.

C’est pour ma part, messieurs, devant les sentiments intimes de ces familles que je m’incline tout d’abord et je suis d’avis que, quelles que soient les mesures sur lesquelles nous allons nous mettre d’accord, nous devons nous inspirer, surtout et avant tout de l’état d’esprit personnel de ceux dont nous devons respecter le deuil.

M. Feith prend ensuite la parole en ces termes :

On ne pourrait exprimer en termes plus parfaits la ligne de conduite à suivre en cette circonstance.

Les corps des soldats morts pour la France vont reposer pour jamais dans la terre natale.

Le Gouvernement a rempli son devoir en rapatriant ses morts glorieux, mais son but indiscutable a été de les remettre à leurs familles.

L’Administration municipale estime qu’il lui appartient d’être le trait d’union contre le Gouvernement et les familles.

De ces considérations se dégage très nettement la ligne de conduite à adopter par la Municipalité :

1° Une manifestation solennelle doit inaugurer l’arrivée des corps.

2° Ces derniers doivent être remis dès leur arrivée à leurs familles qui seules ont qualité pour prendre des mesures qui leur paraîtront convenables.

Pour traduire ce programme dans le domaine pratique, on pourrait, à la gare, établir une chapelle ardente dans laquelle seront reçus au fur et à mesure de leur arrivée les corps de nos enfants.

Un cortège, composé de la Municipalité, des Sociétés et de la population Biarrotte se rendra à la gare pour inaugurer cette chapelle dont la décoration sera soigneusement étudiée.

Une délégation, par roulement, de la Municipalité, sera créée et se tiendra toujours prête pour effectuer officiellement la remise des corps à leurs familles, ainsi que pour les accompagner à leur dernière demeure.

Une entente interviendra entre l’Administration municipale et le service des Pompes funèbres pour arrêter une décoration spéciale qui sera remise sans frais à la disposition des familles qui le désireront.

 Je crois que nous remplirons ainsi le double devoir qui nous incombe de rendre hommage à « nos Morts Glorieux , tout en respectant la Liberté des Familles. »

 M. le Maire demande si quelque conseiller à d’autres propositions à faire.

Après intervention de MM.Larrebat-Tudor, Moussempès, Giraudel, Guilhou, Bastide, M. le Maire met aux voix les deux propositions successives et finalement la proposition présentée par M. Fitte est adoptée, dans son ensemble ,à l’unanimité moins deux voix, le Conseil donnant à l’Administration municipale  les soins de régler les détails de la cérémonie.

  

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1921, p. 2/4

Bayonne

LE RETOUR DES MORTS GLORIEUX

La Mairie de Bayonne communiquait hier à midi la note suivante :

La Mairie est informée que les corps de nos concitoyens morts pour la Patrie vont être incessamment ramenés à Bayonne pour y être inhumés.

L’administration municipale aurait eu le désir de recevoir ces restes glorieux avec tout l’éclat que mérite le sublime sacrifice de nos soldats tombés au Champ d’Honneur, mais l’échelonnement des convois, l’incertitude de leur arrivée et de leur importance rend impossible l’organisation de toute manifestation publique.

En attendant le moment de commémorer ces Héros, le Maire de Bayonne adresse à leur mémoire un souvenir ému et respectueux et s’incline très bas devant la nouvelle douleur que vont ressentir les familles si durement éprouvés.

Deux membres du conseil municipal seront délégués, à tour de rôle, pour représenter la ville de Bayonne aux obsèques de ceux qui vont reposer pour jamais dans la terre natale.

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 10 mars 1921, p. 2/2

BIARRITZ

Le retour des enfants de Biarritz morts pour la Patrie

C’est hier après-dîner qu’a eu lieu la cérémonie en l’honneur de l’arrivée à Biarritz du premier convoi des héros de notre ville, qui, exhumés du front, vont maintenant reposer pour jamais dans la terre natale.

Ce convoi comprenait les corps des soldats Lescamela,  Fouellis, Berria, Singher, Doyhenard et Jocou.

Depuis la veille, les six dépouilles mortelles de nos compatriotes étaient déjà arrivées à Biarritz. Déposées dans la chapelle mortuaire, elles avaient été gardées toute la nuit par les membres de l’U.N.C. qui, avec un enthousiasme spontané, s’étaient offerts pour assurer la veillée de ces soldats, hier encore leurs camarades de combat. Ils furent relayés par des mutilés et aussi par des conscrits de la classe 1921.La chapelle mortuaire avait été établie dans Biarritz. Déposées dans la chapelle mortuaire, une des salles de l’aile gauche du bâtiment. Le fond qui qui communique avec l’intérieur de la gare était complètement fermé.

Complètement tendue de noir, cette salle était ornée de fleurs et de drapeaux accrochés aux tentures. Des lanternes voilées placées au pied des cercueils et des faisceaux de fusils disposés un peu partout, complétaient la sobre décoration de ce dépositoire.

C’est dans ce cadre imposant que reposaient, alignés côte à côte, les six enfants de Biarritz, sur les cercueils desquels avaient été déposées des fleurs et des palmes.

L’extérieur de la chapelle était également décoré d’une façon aussi belle : sur la façade, tendue de noir, deux faisceaux de drapeaux tricolores, dont les bases portaient les armes de Biarritz, encadraient une magnifique couronne offerte par la Ville. Dominant le tout et en grandes lettres blanches, une simple inscription se détachait sur une bande rouge : »A tous les Enfants de Biarritz morts pour la Patrie ! ». Un canon avait été enfin amené et placé juste en face de la porte d’entrée.

Dès 2 heures et demie, la foule arrivait dans la cour de la gare, maintenue très discrètement à une certaine distance par un cordon d’agents de police. A partir de ce moment, commencèrent à défiler dans la chapelle les familles des poilus biarrots tombés au Champ d’Honneur. Toutes étaient reçues par M. Laborde, conseiller municipal.

Des personnalités officielles passèrent à leur tour devant ces cercueils en s’inclinant profondément. Et ce fut une chose profondément saisissante que ce simple défilé silencieux qui devait durer plus d’une heure.

Pendant ce temps, les différentes Sociétés se massaient dans la cour de la gare. On remarquait parmi ces dernières : les enfants des écoles laïques et des institutions libres, conduits par leurs maîtres ; des délégations des médaillés militaires ; l’Association des Anciens Combattants ; des Mutilés et Réformés ; les camarades de Combgt, groupés autour de leur président M. le colonel Renn ; des Brancardiers Volontaires ; des Dames de la Croix Rouge ; des membres du Biarritz-Olympique, etc, etc.

Parmi les personnalités présentes encore à la cérémonie :le Conseil municipal de Biarritz au grand complet, MM. Petit Maire, Fitte et Laparra, adjoints  en tète ;M. Fauconnier sous-préfet de Bayonne ;M.Moussempès conseiller général ;M.Duplantier  conseiller d’arrondissement  et un grand nombre d’officiers de Bayonne, parmi lesquels :le lieutenant -colonel Gaussot, commandant le 49 e régiment d’infanterie ;le lieutenant-colonel Rodes, les commandants Nicolas et Sommet, le capitaine d’état-major de Cahouët qui représentait le général Cabaud commandant la 36 me division d’infanterie, les capitaines Faisant, Miremont, Pommerrie, des lieutenants ;le corps consulaire au grand complet ;des membres du clergé de tous les cultes, en un mot tout ce que Biarritz comptait de personnalités politiques, civiles et religieuses.

Vers 4 heures, un « Garde à Vous ! » retentissait et M. Petit, maire de Biarritz, montant sur la petite tribune érigée à gauche de la chapelle mortuaire, prononça le discours suivant :

« Avant que vos familles aient reçu pour les confier au sol qui les gardera désormais, vos précieuses dépouilles, nous voulons, ô chers morts ici présents, saluer en vous avec vous, toutes les victimes glorieuses données par Biarritz pour le salut de la Patrie éternelle.

Voilà vos chers parents dont vous étiez toute la joie, l’espoir ou le soutien, les proches que vous avez tant aimés et dont la douleur, toujours, mais aujourd’hui surtout, nous émeut si profondément.

Voilà vos frères d’armes : ils vous ont vu tomber dans la splendeur du sacrifice et vous ont vengés en achevant votre magnifique victoire.

Voilà les petits, ceux que vous avez laissés à leur premier sourire et qui deviendront des hommes comme vous, parce qu’ils ont compris qu’ils vous devaient d’être dignes de vous.

Voilà vos amis qui connurent, loin de vous, l’angoisse des longues attentes, mais dont la pensée ne vivait qu’avec vous, car vous étiez leur préoccupation et leur fierté.

O morts qui êtes venus les premiers morts que nous attendons, et vous, morts pour toujours ensevelis dans la poussière sacrée des champs de carnage, aujourd’hui apaisés, à toute la prière fermente de cette foule ira avec la même inaltérable reconnaissance, car vous êtes par la souffrance et par la gloire, les fils de la même grande famille

Et vous, chers parents, qui portez le deuil, mais dont la noble résignation sait voiler la douleur, recevez   tous au nom de la ville de Biarritz, l’hommage de la plus profonde et respectueuse sympathie.

 On vit alors s’avancer dans la chapelle d’abord les familles des six soldats arrivés   la veille, puis celles de tous les autres biarrots morts pour la Patrie. Les cercueils furent sortis un à un et placés les cinq premiers dans un fourgon qui devait en conduire quatre directement au dépositoire du cimetière et le cinquième à l’Église Saint Martin ; le sixième, enfin, placé sur un corbillard qui le transporta pour la cérémonie religieuse à la paroisse Sainte-Eugénie.

Pendant tout le temps que dura la cérémonie, l’Harmonie des Enfants de Biarritz, groupée juste derrière la chapelle, fit entendre la marche funèbre de Chopin.

En organisant une manifestation aussi grandiose, la Municipalité de Biarritz avait voulu et M. le maire l’avait bien spécifié dans son discours _honorer non pas spécialement les corps des soldats arrivés la veille, mais en quelque sorte et d’une manière collective, tous ceux des 400 biarrots tombés face à l’ennemi.

Et pour que la cérémonie d’hier, eut bien cette signification, on avait eu la délicate pensée d’inviter les familles de tous ces morts à venir entourer celles des premières arrivés.

Notre Municipalité, dont le but était de rendre un hommage éclatant à nos compatriotes, y a réussi pleinement. Sur son invitation, tous les magasins de la ville sans exception, y compris les cafés, avaient fermé leurs portes, voulant ainsi s’associer à toutes les toutes les initiatives prises.

Ainsi, grâce à tous, sans exception, Biarritz peut aujourd’hui avoir la satisfaction d’avoir reçu ses morts par une cérémonie digne d’eux.

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 23 mars 1921, p. 2/4

LE RETOUR DES GRANDS MORTS

Un nouveau convoi contenant les corps de soldats morts pour la France arrivera en gare de Bayonne jeudi 24 mars à 14h47.

Un seul wagon est destiné au département des Basses-Pyrénées pour les communes de :

Aïcirits

Arette

Bayonne

Domezain-Berraute

Escou

Jurançon

Labastide-Cézéracq

Lagor

Boucau

Lendresse

Livron

Aldudes

Pontacq

St-Palais

Salies de Béarn

Sault-de-Navailles

Sus

Tarsacq

La remise des corps aux délégués desdites communes ne donnera lieu à ce moment à aucune cérémonie

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 20 mai 1921, p. 2/2

Bayonne

LE RETOUR DE NOS MORTS

Comme nous l’avions annoncé un nouveau convoi de douze corps de militaires tombés au Champ d’Honneur, est arrivé en gare, hier après-midi. Les dépouilles de nos jeunes concitoyens, le sergent Firmin Béhère du 141 e régiment d’infanterie et le soldat Gabriel Fringuet, du 418e régiment d’infanterie étaient comprises dans ce convoi. Le corps du sergent Béhère a été déposé à la chapelle ardente des Cloitres. Les obsèques de ce brave seront célébrées samedi à 2 heures. La dépouille du soldat Fringuet a été dirigée sur le dépositoire du cimetière St-Léon, la date des obsèques n’étant pas encore définitivement fixée.

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1921, p. 2/2

LE RETOUR DE NOS MORTS

Informations

La sous-préfecture de Bayonne nous communique la liste nominative des corps militaires compris dans le convoi partant de Creil le 16 juin 1921 et destinés au département des Basses-Pyrénées :

Canitot Jean (St-Palais)

Borde Henri (Nousty)

Sauveroche Marie-Léonce-Louis (Navarrenx)

Blanquin Paul-Jean (Lembeye)

Donnat Auguste et Chirramberro Bertrand (Ispoure)

Cazeuvres Louis (Gan) Doust-Bagne Jean (Coarraze)

Sautier Fernand-Henri (Boucau)

Gabardini Philibert-Charles et Lagunegrand Henri (Bayonne)

Elissalde Martin et Molères Jean-Pierre (Hendaye)

Casterot Henri-Célestin, Péré Félix-Dominique et Baron (Charles)

Lagune Jean-Marcel (Montory)

Telleria Jean-Baptiste (Halsou)

Caznave Jean (Guinarthe)

Sansane Jean-Bernard (Bourdettes)

Peyras-Loustalet Jean-Fernand (Pardies-Nay)

Sombrun Etienne-Marcel (Nay)

Coula -Brescou Jean-Donatien (Navailles-Angos)

Lacau Jean-Marie (Castétis)

Gracy Joseph (Ascain)

Darrigrand Jacques Jules (Salies-de-Béarn)

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 4 oct. 1921, p. 3/4

TRANSPORT DES CORPS DES MORTS POUR LA FRANCE

Aux frais des familles par voie ferrée

Le transport individuel par voie ferrées et aux frais des familles qui le demanderaient, des corps des militaires français inhumés dans la zone des opérations, pourra être effectuée sur les six grands réseaux de Compagnies de chemins de fer, à partir du 1 er octobre (plein tarif)

Toutefois, ces transports ne pouvant concerner que dix corps au maximum par jour, au départ de chacun des réseaux du Nord et de l’Est, toutes les demandes des familles seront centralisées au Service des Sépultures militaires, Ministère des Pensions,231 boulevard St-Germain, qui seul, après accord avec les officiers de secteur et la Cie de chemins de fer intéressée, fixera les jours où les exhumations et les mises sur wagon devront avoir lieu et en avisera les intéressés.

Afin de donner satisfaction dans la plus large mesure aux demandes des familles sans nuire à la régularité du service des chemins de fer, les demandes de transport individuel, par voie ferrée et à titre onéreux devront être adressées, par leur auteur au Service susvisé, au moins quinze jours avant la date d’exhumation désirée par la famille.

Les autorisations d’exhumation et de transport, complétées par l’indication du jour où les opérations devront avoir lieu, seront alors envoyées en temps utile aux familles, pour leur permettre de prendre leur disposition et de faire leur demande de wagon.

La famille devra adresser elle-même sa demande wagon à la gare expéditrice, c’est-à-dire à la gare qui dessert le lieu où se trouve inhumé le corps de son parent de manière qu’elle y parvienne quatre jours  au moins avant la date fixée par l’autorisation de transport et joindre à sa demande les autorisations délivrées par le Service de la Restitution.

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 8 déc. 1921, p. 2/2

UN NOUVEAU CONVOI DE MILITAIRES MORTS AU FRONT

Au moment où arrivait hier en gare de Bayonne le convoi ramenant les restes de militaires de notre région glorieusement morts au front, on annonçait pour demain vendredi un nouveau train amenant les corps d’autres militaires morts pour la Patrie. En voici la liste :

Lespielle jean, Cazalis Louis, Deghez Jean, de Biarritz

Hervé Marcel, de Bayonne

Mendiboure Jean, d’Anglet

Dollet François, de Ciboure

Lascourrèges Lucien, de Coarraze

Hubert Camille d’Hendaye

Arnautou Barthélémy, de Jurançon

Herran Jean, de Lamayou

Dalis Jean,de Laruns

Cazalis-Claverie Victor, de Pau

Rouchon-Patercq Jean, de St-James

Bassale Arnault Paul, de Saint-Palais

De Casamajor Paul, de Sauveterre

Iriquin Bernardin, d’Ustaritz

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 4 janv. 1922, p. 2/4

BAYONNE

LE RETOUR DE NOS MORTS

Nouveau convoi

Un wagon contenant des cercueils de soldats morts au champ d’honneur et originaires des communes de Pau, Aldudes, Anglet, Bayonne, Biarritz, Bustince-Iribery, Goès, Guéthary, Gurs, Hendaye, Lahontan,Lasseube,Lasseubetat,Monein,Montaut,Navailles-Angos,Nay,Oloron-Ste-Marie, Sare, Sauveterre-de-Béarn, Vielleségure, arrivera en gare de Bayonne le 7 courant, à 13 h.25

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 5 janv. 1922, p. 2/2

INFORMATIONS

LE RETOUR DE NOS MORTS GLORIEUX

Voici la liste nominative des corps des militaires compris dans le convoi qui arrivera en gare de Bayonne samedi 7 janvier :

Lacroisade Joseph-Auguste, Pau

Saint-Guilhem Julien-Joseph, Pau

Tournier Raymond-Romain, Pau

Inda Armand, Aldudes

Dufourg Jean-Baptiste, Anglet

Deyris Jean-Pierre, Bayonne

Davagnier Louis, Bayonne

Peyroux Henri-Jean à Biarritz

Curutchet François, Bustince-Iriberry

Lacroix Pierre, Goès

Fagonde Louis, Guéthary

Ausimours Jean-Pierre, Gurs

Labaste Dominique-Eugène, Lahontan

Pale Jean-Baptiste, Lasseube

Becaas Albert, Lasseubetat

Betouret Léopold-Henri, Monein

Esquerre René, Montaut

Dijoux François-Joseph, Nay

Botté Bernard, Oloron-Sainte-Marie

Casabonne Jean-Léon, Oloron-Sainte-Marie

Mendiboure Charles, Sare

Pachebat Louis-Etienne, Sauveterre

Guyen Jean, Vielleségure

Hia-Balie Pierre, Navailles-Angos

Mouren François, Sauveterre

Coutaud Edmond-Jean-Baptiste, Pau

Molères Pierre, Hendaye

Gélos Raymond, Biarritz

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 7 janv. 1922, p. 2/2

BIARRITZ

LE RETOUR DE DEUX ENFANTS DE BIARRITZ MORTS POUR LA FRANCE

Lundi prochain 9 janvier, à 15 heures précises, les conseillers municipaux délégués par le maire de Biarritz remettront officiellement aux familles, à la gare de Biarritz-Ville, les corps des militaires ci-après :Gelos Raymond et Peyroux Henri-Jean.

Les corps seront transportés directement au cimetière où la réinhumation se fera  sitôt après.

Les amis, les membres des Sociétés des Combattants et tous ceux qui seraient désireux de témoigner leur sympathie aux familles éprouvées, se feront un devoir d’assister à cette cérémonie.

GUETHARY

NOS MORTS GLORIEUX. Demain dimanche, par le train de marchandises passant à Guéthary à 13h25, arrivera le corps du capitaine FAGONDE Louis, du 70 e bataillon de chasseurs alpins, croix de guerre, chevalier de la Légion d’honneur.

Le maire de Guéthary fait un pressant appel à ses administrés qui sauront venir en foule accompagner à sa dernière demeure cet enfant de Guéthary « mort pour la France ».

Le rendez-vous se fera à la gare à 13h.25. à l’arrivée du train.

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 9 janv. 1922, p. 2/4

La Région

ANGLET

NOS MORTS GLORIEUX

Demain mardi 10 janvier aura lieu la réinhumation du corps ramené du front de notre regretté concitoyen Jean-Baptiste Dufourg, caporal au 240e régiment d’infanterie, mort pour la France le 6 décembre 1914 à Troyon.

Suivant le cérémonial adopté, des délégations de la municipalité, de la section des Mutilés, de l’Union des Combattants, assisteront au service funèbre. Réunion à l’église paroissiale à 9 heures précises.

BIARRITZ

LE RETOUR DE NOS MORTS

Ainsi que nous l’avons annoncé, cet après-midi à 3heures, a eu lieu à la gare de Biarritz Ville, l’émouvante réception des dépouilles glorieuses de deux enfants de Biarritz, morts au Champ d’Honneur.

 MM. Botterel et Giraudel, conseillers municipaux, ont remis officieusement, au nom de M. le Maire, les corps des deux héros, aux familles Gélos et Peyroux, à qui nous adressons l’expression de notre sympathie attristée.

Nous donnerons demain les détails de la réinhumation de Raymond Gélos et d’Henri Perroux, dont la cérémonie se déroule en présence d’une assistance considérable, à l’heure où nous écrivons sa ligne.

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 13 janv. 1922, p. 2/4

ALDUDES

LE RETOUR D’UN MORT GLORIEUX. Mardi a eu lieu la réinhumation de notre compatriote. Arnaud. Inda, mort pour la France, dont le corps a été ramené du Front.

Toutes les familles de la localité étaient représentées à ses obsèques qui furent, comme chaque fois, en pareil cas, une manifestation émouvante de reconnaissance et de regrets

 BIARRITZ

LE RETOUR DE NOS MORTS

Aujourd’hui, vendredi à 3heures de l’après-midi, avec le cérémonial coutumier, noblement simple et mouvant à la fois, a été reçue à la chapelle ardente de la gare, au nom de la ville, par les conseillers municipaux délégués du maire, et pieusement, remise à sa famille, la dépouille mortelle d’un enfant de Biarritz, Georges Bompar, mort pour la France .

Le cercueil enveloppé des couleurs nationales, précédé du clergé, de drapeau de sociétés militaires, suivi d’un nombreux cortège de parents et d’amis, a  été transportés au cimetière communal où le glorieux mort reposera désormais dans la terre natale pour la défense de laquelle il donna généreusement son sang.

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 9 févr. 1922, p. 2/4

LE RETOUR DE NOS MORTS. Aujourd’hui jeudi, à 3 heures de l’après-midi, à la chapelle ardente de la gare de Biarritz-Ville, au milieu d’une nombreuse assistance de parents et d’amis, d’une délégation du B.O., dont le glorieux mort a été un des champions, et des délégués des Sociétés d’anciens militaires accompagnant leurs drapeaux, MM. Les conseillers municipaux, Gabriel Moussempès et Guilhou, ont reçu, au nom de la Ville, et remis à sa famille la dépouille mortelle enveloppées des couleurs nationales et couverte de fleurs et de couronnes, du soldat Clément Duclos, mort pour la France.

Le cortège, précédé des drapeaux et du clergé de la paroisse Saint-Martin, est allé pieusement accompagner le défunt à sa dernière demeure, au cimetière communal, où il reposera désormais dans la terre natale pour la défense de laquelle il a donné son sang.

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 17 févr. 1922, p. 2/4

LE RETOUR DE NOS MORTS GLORIEUX

Liste nominative des corps de militaires compris dans le convoi arrivant en gare de Bayonne le 19 février 1922 :

Claverie Pierre, Pau

Bernusse Jean , Pau

Bernajuran Jean-Pierre, Anglet

Arrecgros Jean, Arthez-d’Asson

Latapie Pierre-Jean, Assat

Dejean Jean-René, Bayonne

Hirigoyen Henri, Bayonne

Daraspe Arnaud, Biarritz

Larran Michel ,Bidache

Lagrage Jean-Baptiste, Bizanos

Espelette Pierre, Boucau

Morère Eugène, Boucau

Dufau Pierre, Came

Letamendia Jean, Ciboure

Bordenave Jacques, Gelos

Muret Georges, Guéthary

Muret Maurice, Guéthary

Lafosse Antoine, Hendaye

Campagnolle Sylvain, Jurançon

Presle de Plessis Armand, Lurbe

Joanlong Gaston, Navailles-Angos

Hongras Gaspard-Justin Navarrenx

Chassain Marie, Nay

Bourret Adrien, Nay

Cassal Roger, Oloron

Mouchet Aimé, Salies

Lacrouts-Guire Jean, Simacourbe

Rechou Charles, Soumoulou

Ostarena Gentil, Saint-Jean-de-Luz

Bergeret Louis, Bielle

 

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 22 févr. 1922, p. 2/4

LE RETOUR DE NOS MORTS GLORIEUX

Liste nominative_ convoi du 24 février 1922

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1922, p. 2/4

LE RETOUR DE NOS MORTS GLORIEUX

Liste nominative convoi du 15 mars  1922

La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, 16 mars 1922, p. 2/4

FAITS DIVERS

LE RETOUR DES MORTS D ORIENT

Liste nomimative des militaires tués en Orient compris dans le wagon arrivant en gare de Bayonne le 18 courant à 14 h.28

Lions Armand (Artix)

Séméréna Pierre (Biarritz)

Birades Louis, Delest Charles (Bayonne)

Baradat Jean (Bordes)

Besseige Jean (St-Jean-de-Luz)

 

Source :


RETRONEWS le site de presse de la Bibliothèque nationale de France
https://www.retronews.fr/
Abonnement annuel, semestriel ou mensuel

 

Pour aller plus loin

 



Journal officiel de la République française. Lois et décrets (version papier numérisée) n° 0208 du 01/08/1920 - Texte en accès protégé
LOI portant fixation du budget général de l’exercice 1920
Titre III
Budgets annexes

Art.105_Les cimetières militaires crées ou à créer sur l’ancien front des armées, pour recevoir à titre perpétuel les cendres des soldats morts pour la France pendant la guerre 1914-1918, sont déclarés propriété nationale et seront gardés et entretenues aux  frais de la nation.

Art.106_es veuves, ascendants ou descendants des militaires ou marins morts pour la France ont droit à la restitution et au transfert aux frais de l’État des corps desdits militaires français ou marins.

Un décret, rendu sur la proposition du ministre de l’intérieur et du ministre des pensions ,déterminera dans quelles conditions les transferts des corps seront effectués à partir du 1 er décembre 1920

  

 Pôle d'Archives de Bayonne et du Pays Basque (AD 64)

Salle de lecture

  • Fonds de la commune de Bayonne, archives postérieures à 1790
    • Affaires militaires
      • Mesures d'exception et faits de guerre
        • Première guerre mondiale

Décès et sépultures des soldats 1914-1940

Avis de décès

E Dépôt Bayonne 4 H 12  Registre des avis de décès officiellement adressés à la mairie par l'autorité militaire.

E Dépôt Bayonne 4H 13 _1919_ Statistique des morts et disparus de la guerre, domicilié à Bayonne et répartis entre les différentes professions Liste des morts et disparus

E Dépôt Bayonne 4 H 14  Liste des morts et disparus de la guerre, domiciliés à Bayonne au moment de la mobilisation.

E Dépôt Bayonne 4 H 15_1920-1923_Transports de corps.

E Dépôt Bayonne 4H 16 _1920-1921_Inhumation des corps de soldats ramenés de la zone des armées.

E Dépôt Bayonne 4 H 20_1914-1919_Militaires inhumés ou réinhumés dans les cimetières communaux de Saint-Léon et Saint-Étienne Liste nominative et fiches individuelles.

E Dépôt Bayonne 4 H 21_1918-1938_Sépultures de militaires étrangers.

E Dépôt Bayonne 4 H 22 _1920-1933_Attribution de concessions gratuites perpétuelles. Demandes de réduction et d'exonération présentées par les familles de militaires morts à la guerre.

E Dépôt Bayonne 4 H 23_1921-1926_ Transport et de réinhumation des corps de militaires morts pour la France.Etat des frais

E Dépôt Bayonne 4 H 24 _1922_Exhumation de corps de militaires réclamés par les familles.

E dépôt Bayonne 4 H 25 _1919-1940_Entretien des sépultures 

E Dépôt Bayonne 4 H 26_1937_ Allemands décédés ou inhumés dans le cimetière Saint-Léon.État nominatif.

  

Ouvrage de référence

Le ballet des morts
État, armée, familles s’occuper des corps de la Grande Guerre

Béatrix Pau
La librairie Vuibert
janvier 2016
Préface de Pierre Lemaitre,prix Goncourt 2013
Postface de Jean-Charles Jauffret
ISBN :978-2-311-10006-8

 Sites internet

https://www.ahicf.com/post/1921-la-demobilisation-des-morts
Rails & Histoire
1921. La « démobilisation des morts »

https://le-souvenir-francais.fr/beatrix-pau-restitution-corps/
Béatrix PAU : La restitution des corps

 

Remerciements

A l’équipe du service affaires diverses de la mairie de Bayonne

Au Pole d’archives de Bayonne et du Pays basque

A Alain Idiart et Jean-Pierre Ibarboure,chercheurs sur le Pays Basque et la  Grande Guerre 

19 décembre 2025

Jules Wolff (1881-1938)

 

Souvenirs bayonnais

Le Bayonnais Jules Wolf

Chanteur de concert

Vient de mourir près de Paris

La Gazette de Biarritz 

Mardi 29 novembre 1938 (Retronews)


"Les bayonnais apprendront, avec peine la mort de Jules Wolf, l’un d’entre eux qui, émule des nombreuses gloires musicales et vocales de la cité, s’était fait un nom en qualité de chanteur de concert.

Jules Wolf est mort à cinquante-sept ans dans sa maison de banlieue parisienne, située à Gennevilliers, au creux d’un paysage d’Île de France. Que les pinceaux de monnaie et de Cézanne prirent pour modèles parfois

Jules Wolf est mort loin de sa petite patrie, il est cependant des titres à notre souvenir. Nous allons essayer de les retracer hâtivement mais avec non moins de ferveur

Doué d’une jolie voix de baryton -martin qui terrorisait agréablement autant qu’elle était capable de notes basses, généreuses, Jules Wolf avait beaucoup intéressé certains connaisseurs bayonnais par la qualité d’étendue de sa voix. Ils espéraient faire de lui un grand chanteur d’opéra et il commença ses études de solfège et de chant à notre Conservatoire local qui s’appelait plus modestement École de musique, mais qui, malgré l’humilité de son pavillon, n’en contenait pas moins de remarquables produits. Elle était alors dirigée par feu Gabriel Gabaston, musicien consciencieux et formateur intelligent qui a laissé à Bayonne tant de bons souvenirs et dont le fils est vicaire de notre cathédrale. Gabriel Gabaston anime, de ses conseils et de son exemple, l’ambition de Jules Wolf et notre chanteur ne tarda pas non plus, sous son égide, à se produire à la « Castagne » que conduisait Gabriel Gabaston et qui était soignée par toute la ferveur musicale d’Elisseiry.

La notoriété de Jules Wolf dans les concerts bayonnais l’amenèrent à tenter la grande aventure. Il n’y échoit pas, loin de là et il faut préciser que son succès constant demeurera le « Temps des cerises ». L’immortel chef d’œuvre de Jean-Baptiste Clément avait été travaillé par lui à Bayonne et sans cesse il devait rester la pièce de son répertoire la plus goûtée par le sentiment qu’il y mettait  par l’adaptation parfaite de cette mélodie avec les moyens de Jules Wolf.

Pendant la Grande Guerre, Jules Wolf vint à Bayonne à une certaine époque et comme il retrouvait ici quelques camarades des grands concerts et des principaux théâtres de Paris, il participa à deux concerts magnifiques donnés au profit des blessés, dont le régisseur général était Carlito Oyarzun. Ces concerts eurent lieu très exactement les  6 et 13 décembre 1914.

Wolf figurait au programme sous le titre « des concerts de Paris », à côté de Geneviève Vix, Jane Hading, Spinelli, Delpani  et Oyarzun de Bayonne. Il se fit acclamer dans le « Temps des cerises » dont il chantait aussi une version de guerre. Je l’entendis en 1919 au Caveau de la République à Paris, à l’Européen ensuite, dans un tour de chant très bien fait. De la mélodie sentimentale, il allait même à l’ »Africaine », en passant par les « Pécheurs de Perles » et la ballade du « Roi d’Ys » En vérité, sa voix était étonnante  et unique, peut être détendue.

Excellent camarade, et il ne manquait jamais non plus de se montrer fidèle au terroir en chantant »Bet  cèu de Pau » ou des chansons basques dont le « Guernikako arbola »  qui fut ainsi enregistré, pour la première fois, par lui dans une grande maison de disques"

H.de Saint-Esprit

Pour aller plus loin

A noter 

WOLF avec un seul f  dans le journal _nom de scène_

WOLFF avec deux f  dans les actes de l'état civil

 

L’acte de décès en ligne de WOLFF Jules

AD 92

Gennevilliers_1E_NUM_GEN_D1938 Acte N°297 Vue 78/88

Le vingt six novembre mil neuf cent trente-huit cinq heures, est décédé en son domicile ,rue Héloïse Michaud 8,Jules Wolff né à Saint-Martin-de-Seignanx (Landes) le vingt quatre août mil huit cent quatre-vingt-un, employé de commerce, fils de Louis Wolff et de Jeanne Cambérabéro, époux décédés ; époux de Marguerite Ferret (…)

 

L’acte de naissance en ligne de WOLFF Jules

AD 40

Saint-Martin-de-Seignanx-Naissances-1880 - 1894-4 E 273/29 Acte N°64 Vue 36/276

L’an mil huit cent quatre-vingt-un, et le vingt-cinq du mois d’août à neuf heures du matin par devant nous Maire officier de l’état civil de la commune de St-Martin-de-Seignanx canton de ce nom, département des Landes est comparu le sieur Louis Wolff âgé de vingt-huit ans, journalier, domicilié de la présente commune, maison appelée Labas,

Lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né hier à dix heures du soir fils de lui déclarant en la dite maison.

Et de Jeanne Cambérabéro son épouse ;âgée de trente un ans, ménagère domiciliée de la présente commune et auquel il a déclaré donner le prénom de Jules

(…)

Mention marginale

Par acte en date du 6 août 1908 inscrit à la mairie de Bayonne Jules Wolff dont la naissance est constatée dans l’acte ci-contre a contracté mariage avec Marguerite Terret (…)

L’acte de mariage en salle de lecture du Pole d’archives de Bayonne et du Pays basque

Mariages Bayonne 1908 _4E art.102.187 Registres Paroissiaux- Etat Civil.

Acte N°121

M. Jules Wolff  et Melle Marguerite Terret

L’an mil neuf cent huit et le six  aout à trois heures et demie du soir

Par devant nous, Alfred Lacombe adjoint délégué Officier de l’État Civil de la ville de Bayonne ,département des Basses-Pyrénées, ont comparu M. Jules Wolff ,âgé de vingt six ans ,employé de commerce, domicilié dans cette ville avec sa mère, rue Poissonnerie N°23 né à St Martin de Seignanx (Landes),le vingt quatre aout mil huit cent quatre-vingt un, suivant l’acte de naissance qui nous a été remis, majeur, fils légitime de feu Louis Wolff décédé à Bayonne le huit aout mil neuf cent, ainsi que nous nous en sommes assuré et de Jeanne Cambérabéro ménagère ici présente et consentante

D’une part

Et Melle Marguerite Terret âgée de vingt ans, couturière, domiciliée dans cette ville avec ses père et mère, quartier St Léon, maison Gaillat, née à Bayonne, le vingt un novembre mil huit cent quatre-vingt-sept  ainsi que nous nous en sommes assuré, mineure, fille légitime de Paul Antoine Terret, chef jardinier  et de Henriette Bouesse, ménagère ,les deux ici présents et consentants

(…)

De tout quoi, fait et dit publiquement, nous avons dressé acte en présence de

Edmond Coutanceau âgé de quarante-huit ans, valet de chambre domicilié dans cette ville

Barnabé Bouesse âgé de trente-huit ans musicien, oncle maternel de l’épouse domicilié à Paris

 

Paul Dédouit âgé de vingt-six ans ,sculpteur

André Jeanblanc ,âgé de vingt-quatre ,musicien,

Les deux domiciliés dans cette ville (…)

Sur l’ascendance de Jules WOLFF

earchives.le64.fr/archives-en-ligne

Son père Louis WOLFF, fils de François

  • Registres paroissiaux et d'état civil
    • Bayonne
      • Bayonne : état civil
      • Décès 1892-1902
      • 8 aout 1900 acte N°369 vue 547/703

 

François,à la naissance de son fils louis en 1852,est âgé de 45 ans et est « réfugié polonais en Espagne »

  • Registres paroissiaux et d'état civil 
    • Bayonne
      • Bayonne : état civil
      • 1852-1863
      • 16 novembre 1852 Acte N°344 vue 48/897