Partage d'archives publiques et privées liées au département des Basses-Pyrénées. 1790-1969

16 décembre 2023
Mouvement de la population (Année 1874)
Année 1874
10 décembre 2023
Un crédit photo en question
Le document d'archive original
Une lettre manuscrite sur papier à en-tête Parti Populaire Français ,Fédération des Basses-Pyrénées ,13 rue du Port Neuf Bayonne.
Le nom de l'amie n'est pas masquée sur le document original.
AD 64 Pau_30W Article 61_ |
Photographie d'archive modifiée pour illustrer un article du blog
Retours vers les Basses-Pyrénées
16 aout 2020
Gaston Pialloux, une place oubliée au Panthéon bayonnais de la Collaboration (1941-1944)
Les modifications ont consisté:
En un découpage des parties inférieure et droite .Le nombre 7 n'est plus visible.
A mentionner deux fois la source:AD 64 Pau 30 W Art 61 Cour de justice des Basses-Pyrénées
Horizontalement en bas à gauche
Verticalement à droite
Le même en-tête de lettre provenant prétendument d'une collection personnelle
![]() |
Agrandissement par rapport à la taille réelle de l'illustration reproduite page 260 de l'ouvrage |
Droit d’auteur et plagiat
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04 décembre 2023
Précisions généalogiques à propos de Jean Guilbeau ...
...fusillé le 2 juin 1953 à Mérignac.
Dans son ouvrage La Milice à Bordeaux la collaboration en uniforme,l’historien René Terrisse, présente page 203 Jean Guilbeau :
« ancien serveur au café Gaulois à Bordeaux,s’est engagé en 1941 dans la L.V.F.,où il fut nommé lieutenant .Secrétaire pendant quinze jours de l’Exposition antibolchévique à Bordeaux,il s’engage ensuite à l’Organisation Todt comme inspecteur du travail,puis entre finalement à l’Abwehr.Arrêté le 12 août 1945 à Fribourg.Il a été déjà condamné à mort par contumace le 23 octobre 1945 par la cour de justice de Pau pour son activité antinationale dans la région de Biarritz. »
Jean GUILBEAU et non GUILBAUD, est né le 24 juin 1917 à Paris, 14 eme arrondissement et décédé à Mérignac (Gironde) le deux juin 1953.En principe,la cause du décès n'est pas précisée sur un acte d'état-civil.Il a été fusillé à l'issue d'un jugement du Tribunal militaire de Bordeaux.Nous reviendrons prochainement sur les activités de Jean Guilbeau agent de liaison de l'Abwehr à Biarritz-Bayonne.
Reconnu le 24 novembre 1924 puis légitimé le 6 décembre suivant à Marseille ( Bouches-du-Rhône) par ses parents:
Paul Vincent GUILBEAU,
Charpentier en fer né le 19 juillet 1897 à Yvré-L'Évêque (Sarthe) , décédé le 8 septembre 1933 à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Suzanne Marie Amélie Caroline DUTHEIL de LA ROCHÈRE ,
née le 30 décembre 1894 à Annesse-et-Beaulieu (Dordogne ),décédée le 3 janvier 1988 à Bourdeilles (Dordogne)
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1917 , Naissances , 14 14N 547_Acte N°5201 |
Sources:
René Terrisse
La Milice à Bordeaux,la collaboration en uniforme
Editions Auberon,Bordeaux,1997
ISBN 2-908650-65-7
Archives en ligne de Paris _1917 Naissances 14 _14 N 547 Acte N°5201 vue 20/31
Suzanne Marie Amélie Caroline DUTHEIL de LA ROCHÈRE
Archives départementales de Dordogne _Annesse-et-Beaulieu Naissances, 1894, 5 E 9 17 Acte N°21 Vue 9/10
Fichier des décès INSEE
26 novembre 2023
Déclaration de reconnaissance d’enfants naturels
Circulaire
Paris,le 18 mars 1916
Le Garde des Sceaux,Ministre de la Justice,
A Messieurs les Procureurs généraux près les Cours d’appel,
J'ai pu constater à diverses reprises, et notamment depuis le commencement de la guerre,que les déclarations de reconnaissance d'enfants naturels ont été reçues par les officiers de l'état civil dans des conditions irrégulières.
Le Code civil n'ayant subordonné la rédaction de l'acte de reconnaissance à aucune production de pièces ni justification d'identité ou d'état civil,il arrive que des reconnaissances ont lieu de la part de déclarants sans qualité et notamment de personnes engagées dans les liens d'un mariage ou dont le mariage a été dissous, soit par le décès du conjoint, soit par le divorce, depuis un laps de temps légalement insuffisant.
Bien qu’entachées de nullité, les reconnaissances reçues dans de pareilles conditions ne peuvent tomber que par l'effet d'un jugement.Elles sont donc susceptibles de donner lieu à des procès souvent difficiles, toujours scandaleux, qu'il importe de prévenir.
Dans ce but ,et tout en évitant d'apporter la moindre restriction aux facilités dont le législateur a voulu faire bénéficier la reconnaissance des enfants naturels,je crois nécessaire de rappeler aux officiers de l'état civil qu'ils ne doivent négliger aucune précaution pour s'assurer que la personne qui déclare reconnaître un enfant a qualité pour le faire et que l'enfant, de son côté, peut être l'objet d'une reconnaissance valable. Sans aller jusqu'à exiger de l'intéressé des justifications écrites que la loi n'a pas prévues,ils devront provoquer de sa part une déclaration formelle que ni lui ni l'enfant ne se trouvent dans des conditions telles telles que la validité de la reconnaissance puisse être ultérieurement contestée.
Pour faciliter aux officiers de l'état civil l'examen des situations susceptibles de leur être révélées et sans revenir sur les dispositions relatives à la légitimation par mariage des enfants naturels et adultérins qui est soumise à des règles spéciales analysées dans ma circulaire du 13 janvier 1915, je vous prie d'appeler leur attention sur les principales difficultés auxquelles peut donner lieu, de la part des déclarants,une reconnaissance d'enfant naturel.
Il échet,tout d'abord, de ne pas perdre de vue que la reconnaissance des enfants adultérins demeure en principe interdite, sauf lorsqu'elle intervient en vue d'une légitimation, au moment de la célébration du mariage et dans l'un des cas prévus par la loi du 30 décembre 1915.
Il suit de là que la reconnaissance pure et simple d'un enfant naturel ne peut être admise que sous les deux conditions suivantes :
1° l'enfant ne doit pas être couvert par une présomption quelconque de légitimité.( On remarquera toutefois que si la conception se plaçait à une date et dans des circonstances telles que cette présomption de légitimité serait éventuellement susceptible d'être combattue par un désaveu, l'enfant pourrait, dans certaines hypothèses analysées dans ma circulaire précitée, relative à la légitimation des enfants adultérins,être l'objet d'une reconnaissance et d'une légitimation simultanées ; mais,même en pareil cas, une reconnaissance distincte de la légitimation ne serait pas susceptible d'intervenir ).
2°La conception de l'enfant doit pouvoir se placer à une date où l'auteur de la reconnaissance n'était pas engagé dans les liens d'un mariage.(Il va sans dire, encore à cet égard, que s'il s'agissait d'une reconnaissance liée à la légitimation,il y aurait lieu de se reporter aux dispositions dont peuvent bénéficier certains enfants adultérins).
L’application de ces principes conduit dans la pratique à envisager les trois cas suivants :
1° Le père est veuf ou divorcé et la mère est célibataire :
L'enfant peut, dans tous les cas être reconnu par la mère.Il ne peut l'être par le père que s'il s'est écoulé plus de cent quatre-vingt jours depuis la dissolution de son mariage, c'est-à-dire depuis le décès de son conjoint ou la transcription du jugement de divorce sur les registres de l'état civil ;
2° Le père est célibataire et la mère veuve ou divorcée.
L'enfant ne peut être reconnu, soit par le père, soit par la mère, que s'il s'est écoulé plus de trois cents jours depuis la dissolution du mariage de la mère, soit par le décès du conjoint, soit par le divorce ;
3° le père et la mère sont tous deux veufs ou divorcés.
L'enfant ne peut être reconnu ,tant par le père que par la mère, que s'il s'est écoulé plus de trois cents jours depuis la dissolution du mariage de la mère. Il faut en outre, pour que le père puisse le reconnaître,qu'il se soit écoulé plus de cent quatre vingt jours depuis la dissolution de son mariage.
Il va de soi que si le père et la mère sont tous deux célibataires, aucune difficulté de même nature ne peut se présenter ; L'enfant peut être reconnu sans condition de délai, par l'un comme par l'autre.
Je vous prie de vouloir bien m'accuser réception des présentes instructions que vous aurez soin de communiquer aux chefs de parquets de votre ressort, en les invitant à en donner connaissance aux maires de leur arrondissement et à tenir la main à leur application.
René VIVIANI.
Source
Préfecture des Basses-Pyrénées
Recueil des actes administratifs
Avril 1916
N°46 État civil._Déclaration de reconnaissance d'enfants naturels
Collection particulière