19 décembre 2025

Jules Wolff (1881-1938)

 

Souvenirs bayonnais

Le Bayonnais Jules Wolf

Chanteur de concert

Vient de mourir près de Paris

La Gazette de Biarritz 

Mardi 29 novembre 1938 (Retronews)


"Les bayonnais apprendront, avec peine la mort de Jules Wolf, l’un d’entre eux qui, émule des nombreuses gloires musicales et vocales de la cité, s’était fait un nom en qualité de chanteur de concert.

Jules Wolf est mort à cinquante-sept ans dans sa maison de banlieue parisienne, située à Gennevilliers, au creux d’un paysage d’Île de France. Que les pinceaux de monnaie et de Cézanne prirent pour modèles parfois

Jules Wolf est mort loin de sa petite patrie, il est cependant des titres à notre souvenir. Nous allons essayer de les retracer hâtivement mais avec non moins de ferveur

Doué d’une jolie voix de baryton -martin qui terrorisait agréablement autant qu’elle était capable de notes basses, généreuses, Jules Wolf avait beaucoup intéressé certains connaisseurs bayonnais par la qualité d’étendue de sa voix. Ils espéraient faire de lui un grand chanteur d’opéra et il commença ses études de solfège et de chant à notre Conservatoire local qui s’appelait plus modestement École de musique, mais qui, malgré l’humilité de son pavillon, n’en contenait pas moins de remarquables produits. Elle était alors dirigée par feu Gabriel Gabaston, musicien consciencieux et formateur intelligent qui a laissé à Bayonne tant de bons souvenirs et dont le fils est vicaire de notre cathédrale. Gabriel Gabaston anime, de ses conseils et de son exemple, l’ambition de Jules Wolf et notre chanteur ne tarda pas non plus, sous son égide, à se produire à la « Castagne » que conduisait Gabriel Gabaston et qui était soignée par toute la ferveur musicale d’Elisseiry.

La notoriété de Jules Wolf dans les concerts bayonnais l’amenèrent à tenter la grande aventure. Il n’y échoit pas, loin de là et il faut préciser que son succès constant demeurera le « Temps des cerises ». L’immortel chef d’œuvre de Jean-Baptiste Clément avait été travaillé par lui à Bayonne et sans cesse il devait rester la pièce de son répertoire la plus goûtée par le sentiment qu’il y mettait  par l’adaptation parfaite de cette mélodie avec les moyens de Jules Wolf.

Pendant la Grande Guerre, Jules Wolf vint à Bayonne à une certaine époque et comme il retrouvait ici quelques camarades des grands concerts et des principaux théâtres de Paris, il participa à deux concerts magnifiques donnés au profit des blessés, dont le régisseur général était Carlito Oyarzun. Ces concerts eurent lieu très exactement les  6 et 13 décembre 1914.

Wolf figurait au programme sous le titre « des concerts de Paris », à côté de Geneviève Vix, Jane Hading, Spinelli, Delpani  et Oyarzun de Bayonne. Il se fit acclamer dans le « Temps des cerises » dont il chantait aussi une version de guerre. Je l’entendis en 1919 au Caveau de la République à Paris, à l’Européen ensuite, dans un tour de chant très bien fait. De la mélodie sentimentale, il allait même à l’ »Africaine », en passant par les « Pécheurs de Perles » et la ballade du « Roi d’Ys » En vérité, sa voix était étonnante  et unique, peut être détendue.

Excellent camarade, et il ne manquait jamais non plus de se montrer fidèle au terroir en chantant »Bet  cèu de Pau » ou des chansons basques dont le « Guernikako arbola »  qui fut ainsi enregistré, pour la première fois, par lui dans une grande maison de disques"

H.de Saint-Esprit

Pour aller plus loin

A noter 

WOLF avec un seul f  dans le journal _nom de scène_

WOLFF avec deux f  dans les actes de l'état civil

 

L’acte de décès en ligne de WOLFF Jules

AD 92

Gennevilliers_1E_NUM_GEN_D1938 Acte N°297 Vue 78/88

Le vingt six novembre mil neuf cent trente-huit cinq heures, est décédé en son domicile ,rue Héloïse Michaud 8,Jules Wolff né à Saint-Martin-de-Seignanx (Landes) le vingt quatre août mil huit cent quatre-vingt-un, employé de commerce, fils de Louis Wolff et de Jeanne Cambérabéro, époux décédés ; époux de Marguerite Ferret (…)

 

L’acte de naissance en ligne de WOLFF Jules

AD 40

Saint-Martin-de-Seignanx-Naissances-1880 - 1894-4 E 273/29 Acte N°64 Vue 36/276

L’an mil huit cent quatre-vingt-un, et le vingt-cinq du mois d’août à neuf heures du matin par devant nous Maire officier de l’état civil de la commune de St-Martin-de-Seignanx canton de ce nom, département des Landes est comparu le sieur Louis Wolff âgé de vingt-huit ans, journalier, domicilié de la présente commune, maison appelée Labas,

Lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né hier à dix heures du soir fils de lui déclarant en la dite maison.

Et de Jeanne Cambérabéro son épouse ;âgée de trente un ans, ménagère domiciliée de la présente commune et auquel il a déclaré donner le prénom de Jules

(…)

Mention marginale

Par acte en date du 6 août 1908 inscrit à la mairie de Bayonne Jules Wolff dont la naissance est constatée dans l’acte ci-contre a contracté mariage avec Marguerite Terret (…)

L’acte de mariage en salle de lecture du Pole d’archives de Bayonne et du Pays basque

Mariages Bayonne 1908 _4E art.102.187 Registres Paroissiaux- Etat Civil.

Acte N°121

M. Jules Wolff  et Melle Marguerite Terret

L’an mil neuf cent huit et le six  aout à trois heures et demie du soir

Par devant nous, Alfred Lacombe adjoint délégué Officier de l’État Civil de la ville de Bayonne ,département des Basses-Pyrénées, ont comparu M. Jules Wolff ,âgé de vingt six ans ,employé de commerce, domicilié dans cette ville avec sa mère, rue Poissonnerie N°23 né à St Martin de Seignanx (Landes),le vingt quatre aout mil huit cent quatre-vingt un, suivant l’acte de naissance qui nous a été remis, majeur, fils légitime de feu Louis Wolff décédé à Bayonne le huit aout mil neuf cent, ainsi que nous nous en sommes assuré et de Jeanne Cambérabéro ménagère ici présente et consentante

D’une part

Et Melle Marguerite Terret âgée de vingt ans, couturière, domiciliée dans cette ville avec ses père et mère, quartier St Léon, maison Gaillat, née à Bayonne, le vingt un novembre mil huit cent quatre-vingt-sept  ainsi que nous nous en sommes assuré, mineure, fille légitime de Paul Antoine Terret, chef jardinier  et de Henriette Bouesse, ménagère ,les deux ici présents et consentants

(…)

De tout quoi, fait et dit publiquement, nous avons dressé acte en présence de

Edmond Coutanceau âgé de quarante-huit ans, valet de chambre domicilié dans cette ville

Barnabé Bouesse âgé de trente-huit ans musicien, oncle maternel de l’épouse domicilié à Paris

 

Paul Dédouit âgé de vingt-six ans ,sculpteur

André Jeanblanc ,âgé de vingt-quatre ,musicien,

Les deux domiciliés dans cette ville (…)

Sur l’ascendance de Jules WOLFF

earchives.le64.fr/archives-en-ligne

Son père Louis WOLFF, fils de François

  • Registres paroissiaux et d'état civil
    • Bayonne
      • Bayonne : état civil
      • Décès 1892-1902
      • 8 aout 1900 acte N°369 vue 547/703

 

François,à la naissance de son fils louis en 1852,est âgé de 45 ans et est « réfugié polonais en Espagne »

  • Registres paroissiaux et d'état civil 
    • Bayonne
      • Bayonne : état civil
      • 1852-1863
      • 16 novembre 1852 Acte N°344 vue 48/897

 

12 décembre 2025

Sursis aux ouvriers boulangers

 

Sursis aux ouvriers boulangers

Instruction des demandes

2e Division

Pau, le 8 décembre 1916

Le Préfet des Basses-Pyrénées

A Messieurs les Maires du département

A la suite de certaines difficultés provoquées par le retrait de quelques boulangers en sursis, l’autorité militaire a examiné la possibilité d’inaugurer une procédure nouvelle, dont j’ai l’honneur de vous exposer ci-après le but et les règles d’application.

En raison des besoins du front, le nombre des boulangers à mettre en sursis d’appel à l’intérieur est forcément réduit et, dans l’intérêt même des populations, il convient d’affecter ceux dont on dispose aux  communes qui en ont le plus grand besoin.

 Pour arriver à ce résultat, il y a lieu de se baser sur les données ci-après :

1° Nombre de personnes que la commune doit alimenter en pain,

2° Nombre de boulangers nécessaires pour fournir une quantité de pain déterminée ;

En ce qui concerne ce dernier renseignement, il est établi par l’expérience, qu’en vingt-quatre heures  un boulanger peut fabriquer du pain :

1° Avec un pétrin mécanique, pour 750 personnes.

2° Sans pétrin mécanique pour 500 personnes.

Le renseignement concernant le nombre de personnes que la commune doit alimenter en pain sera fournie par la gendarmerie, sur un état spécial qui devra contenir, non seulement le nombre d’habitants de la commune, mais encore le nombre de personnes habitant à l’extérieur et que la commune alimente en pain, le nombre d’habitants de la commune alimentée par les communes voisines, et, enfin, le nombre de boulangers existant dans la commune.

Cet état, dûment rempli, sera remis par la gendarmerie, au maire, qui vérifiera si les renseignements fournis sont bien exacts, les rectifiera, s’il y a lieu, sous sa propre responsabilité, inscrira son avis sur la suite à donner et le retournera, ainsi complété, au préfet, pour transmission au général commandant la 18e région, qui donnera satisfaction à la demande si elle remplit les conditions indiquées ci-dessus et si les ressources disponibles le permettent.

Pour permettre d’obtenir de ces mesures tout le résultat désirable, j’appelle d’une manière toute particulière, votre attention sur les points suivants :

1° Nécessité de ne fournir que des renseignements rigoureusement exacts sur le nombre des personnes alimentées en pain par la commune, votre  responsabilité étant gravement engagée par des déclarations inexactes.

2° Obligation de ne pas demander un nombre de boulangers supérieur à celui fixé par les règles établies ci-dessus. ;

3° Inutilité d’insister sur le maintien indéfini d’un spécialiste, La dépêche ministérielle n°1989 M 7/5 du 23 mai 1916. prescrit expressément qu’au bout d’un certain temps, les boulangers en sursis doivent être remplacés par d’autres boulangers afin de ne pas consacrer au profit des uns et au détriment des autres, des inégalités ou des faveurs personnelles ou indéfinies.

4° Enfin, conformément aux dispositions des décisions ministérielles du 3 mai et du 28 juillet 1915. MM les Maires ont, plus que jamais à l’heure actuelle, le devoir de recruter et de former des professionnels parmi les personnes dégagées de toute obligation militaire.

Le Préfet

COGGIA

Source :

Préfecture des Basses-Pyrénées

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS

N°14 Collection particulière

05 décembre 2025

Institutions de bienfaisance et de secours mutuels à Pau

  

Institutions de bienfaisance et de secours mutuels à Pau 

1884 

 L’orthographe de l’époque a été respectée

 SOCIÉTÉ DE CHARITÉ MATERNELLE DE PAU

Cette Société est établie à Pau depuis 1833. Elle a été définitivement constituée et autorisée par décret du 5 mai 1858, qui, en lui donnant une existence légale, l’a habilitée à recevoir tous  dons et legs qui lui seront faits.

Elle a pour objet d’assister à l’époque de leurs couches et de leur allaitement, les mères de famille indigentes, mariées et domiciliées à Pau, de les encourager à nourrir elles-mêmes leurs enfans, de prévenir les expositions et de préserver les enfants nouveaux nés des suites souvent fatales de l’abandon et du dénuement.

Madame N….., présidente

Madame Ed Terrier, vice-présidente

Monsieur Cailloux, secrétaire trésorier

Le Conseil se réunit tous les mois pour statuer sur les admissions aux secours des femmes présentées et s’occuper   des autres objets de la société.

 

SOCIÉTÉ DE SECOURS MUTUELS

LA PRÉVOYANCE

DITE LES TRAVAILLEURS UNIS

Ouverts à tous les habitants de la ville de Pau, sans distinction de profession ou de religion.

Président :M.V. Rouzières, employé

Vice-Présidents :MM. Lévy, architecte et Adolphe Laplume

Secrétaires :MM Arnaud et Bayeux

Trésorier :M.Tonnet

Assesseurs :MM Bayle, Batbie, S.Lacoste, Tonnet, Chapou, Bayeux, H.Fanon, Fél.Lafont, Mangin.

Syndics :MMA. Péré, avocat, A.Cazenave, Belain, Penin Mazou.

Commissaires :MM.Bourda, Fanon neveu, L.Honta,J. Hondàa, Prévost, Mangin, Lartigue, Cordonnié, Suburu, Trouillet, Archu, Penin,Poublan.

Commis :M.Cabaud.

Médecin :MM.Cucq et Lafont.

Pharmaciens : Tous les pharmaciens de la ville.

Cotisation :1 fr50 par mois.

Les membres honoraires payent 12 fr par an

 

FOURNEAUX ÉCONOMIQUES

Cette œuvre, fondée dans notre ville par M.Aaron DELVAILLE, de Bayonne, a pour but de faciliter l’existence pendant la saison d’hiver, à la classe ouvrière et indigente. Un premier fourneau a été installé rue Tournante-Gassies-Prolongée,n°4,et a commencé à fonctionner le 15 novembre 1880..Le prix des bons en échange desquels les portions de soupe, de viande et de légumes sont distribuées est fixé à DIX CENTIMES. On peut se procurer des bons dans tous les bureaux de tabac et épiceries voisines du fourneau.

Membres du Comité :

MM le Baron Séguier

Salomon Delvaille

A.Daran

Docteur Monon.

Pour tous renseignements s’adresser à Salomon DELVAILLE, rue de Bordeaux,38

 

LA SOUPE DES ASILES

Œuvre fondée en décembre 1879,par M.Aaron DELVAILLE, de Bayonne. Cette institution pour but d’assurer en hiver aux enfants des salles d’asile catholiques et protestantes une soupe par jour par le moyen d’une souscription de CINQ CENTIMES par semaine ouverte parmi les élèves payants des maisons d’éducation ainsi que dans les familles.

Membres du Comité :

Mlle Casebonne (O.A.), inspectrice départementale des Écoles maternelles.

Mlle Lucie Cadier. MM.Salomon Delvaille, H.Viguerie, avocat, A.Nancy, G.Malan, Aréas, Docteur Monon.

Pour tous renseignements s’adresser à Salomon DELVAILLE, rue de Bordeaux,38

Cette œuvre a été également fondée à Eaux-Bonnes en out 1880, par Aaron DELVAILLE. Cette institution a pour but d’assurer en hiver aux enfants de l’asile une soupe par jour par le moyen de souscriptions volontaires.

Membres du Comité :

MM.A.Piche

Salomon Delvaille

Jules Tourné

V.Murret-Labarthe

A.Aréas

 

ASSOCIATION GÉNÉRALE  

DE SECOURS MUTUELS DE LA VILLE DE PAU

Fondée le 1 er avril 1849

Président :M.Ed.Terrier, vice-président du conseil de préfecture.

Vice-Présidents :MM.Cailloux et Louis Lacaze

Secrétaires :MM.Tisné et Lescudé fils.

Trésorier :M.Hte Puyo.

Membres du conseil :MM.Barrère,d’Etchepare fils, Cabiran, Jacq, Carrère, Haramboure, Monpays, Nancy, Larregain et Lavallée.

Commissaires receveurs :MM.Gallot, Tardan, Barincou, Mondot,P. Gouaillardou, Laslandes, Horgues, Loth, Petit, Capdevielle, Labaste, Haramboure, Carrère, Safforès, Bart, Gouillardou, Cabiran, Bérot, Lescudé, V.Dassieu, Francez,Tisné, Viguerie.

Médecins :MM. docteur Bordenave, rue Gassies,88 ; docteur Ferré, rue du Lycée, 25.

M.Coueylas, place Bosquet, 7, médecin honoraire.

Pharmaciens :MM.Bordenave, Cazaux frères, Cazaux fils ; Dantin, Grimard, Hospice, Ibos, Jaudet, Laurence, Meillon, Montoussé et Sauvan.

Commis, M.Camblong

L’association générale, moyennant un droit d’entrée proportionnel à l’âge et une cotisation de 1 fr.50c par mois, accorde, en cas de maladie, des secours aux sociétaires participants, à leurs femmes, enfants et ascendants vivant avec eux.

Les membres honoraires ne payent aucun droit d’entrée ; leur cotisation est de 12 fr.par ans, payable à volonté par trimestre, par semestre ou par année, et recouvrables à domicile.

 

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE SECOURS MUTUELS POUR LES FEMMES 

DE LA VILLE DE PAU

Fondée le 27 avril 1875

Présidente :Madame Cailloux

Vice-Présidente :Madame Ed.Terrier

Secrétaire : Mlle Cadier

Trésorière :Madame Baron.

Membre du Conseil d’administration : Mesdames de Montpezat, Garnier, Ch Viguerie, Laurens, Daguilhon, Delcurrou.

MM Cailloux, Fanon, Piche, Edouard Terrier, Charles Viguerie et Paul Roussille.

 

INSTITUTIONS DE BIENFAISANCE PRIVÉE

MAISON DES PETITES SŒURS DES PAUVRES

95 vieillards, hommes et femmes sont soignés et entretenus par 10 sœurs

M.Cassou, médecin.

M.l’abbé Cazaux, aumônier

 

ASILE DE LA MISÉRICORDE

place des Écoles.

Orphelinat dirigé par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul et destiné à l’éducation des jeunes filles,

M.l’abbé Bédoura, aumônier.

 

SŒURS DE LA CHARITÉ DE NEVERS

Asile de la préservation pour les jeunes filles. à Pau, rue Carrerot,2

 

ORPHELINAT DE FILLES ADULTES

Au couvent de Ste-Ursule des Champs, chemin de Trespoey, au couvent des Sœurs de la Croix, rue Carrerot.

 

ORPHELINAT AGRICOLE

Pour jeunes garçons, situé chemin de Buros.Il est dirigé par les Sœurs de St-Vincent-de-Paul.

 

SOCIÉTÉ DE SAINT-VINCENT-DE-PAUL

Fondée à Paris en 1833 par MM.Bailly, Ozanam ,Lamache, Lallier.La Conférence de Pau s’occupe plus spécialement  du patronage des jeunes apprentis.

Président :M.de Lagrèze,40 rue du Lycée.

 

MAISON DU BON PASTEUR, chemin de Buros.

Fondée en 1877, reçoit des filles repenties qui s’occupent principalement de blanchissage.

 

SOCIÉTÉ DE LA CHARITÉ

Distribue des secours aux pauvres honteux.

Présidente :Mme Daguilhou, rue du Lycée,31

 

SOCIÉTÉ DES DAMES DE LA PROVIDENCE

Secourt les pauvres et les malades avec le produit des dons et cotisations.

Présidente :Mme Daguilhou.

 

SOCIÉTÉ DES ÉCONOMIES DE MARIE

A pour objet de surveiller l’apprentissage des jeunes filles pauvres.

Présidente :Mme de Salinis

 

SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE SECOURS AUX BLESSES MILITAIRES

Comité départemental des Basses-Pyrénées

Le Comité, affilié au Conseil central de la Société Française, a pour but de concourir par tous les moyens en son pouvoir, pendant la guerre et pendant la paix, à l’assistance des militaires blessés ou atteints de maladie contractées par suite de la guerre.

La cotisation annuelle est de trois francs.

La commission chargée de l’administration du Comité est composée pour les années 1883-84 de MM.Baudouin, Cailloux, docteur Duboué , H.Ferrère, docteur V.Meunier, A.Piche, docteur Pomier, docteur Robert, L.Soulice, docteur Ferré.

 

MONTS DE PIÉTÉ

Deux succursales des Monts de Piété de Toulouse et de Bordeaux sont établis à Pau.

Correspondance du Mont de piété de Bordeaux dirigée par Mme Scarpa, rue des Cultivateurs,23.

Correspondance du Mont de piété de Toulouse,

Directeur :M.Luxce, rue des Arts.


Source : 

ANNUAIRE ADMINISTRATIF ET INDUSTRIEL DU DÉPARTEMENT DES BASSES- PYRÉNÉES POUR L'ANNÉE 1884

Soixante troisième année
PAU
IMPR.VIGNANCOUR._F.LALHEUGUE,IMPRIMEUR

Collection particulière