10 juin 2014

Une famille bayonnaise à Oradour-sur-Glane


1941
Robert Pinède,a vécu au N°9
boulevard Alsace Lorraine,quartier Saint-Esprit à Bayonne.
1943
Robert Pinède a trouvé du travail à Saint-Junien (87200).Robert,son épouse Carmen,leur trois enfants ,Francine,Jacqueline,André,et Gabrielle la grand-mère, s'installent à Oradour-sur Glane le 23 mai 1943
10 juin 1944
642 personnes sont massacrées dont Gabrielle,Carmen,Robert Pinède.








1941

La convention d'armistice franco-allemande du 22 juin 1940, coupe le département des Basses-Pyrénées en deux parties :
La zone libre:préfecture Pau
La zone occupée:sous-préfecture de Bayonne rattachée à la préfecture des Landes

Les Archives Départementales des Landes (AD 40),sous la cote 283 W art 80 Préfecture des Landes Cabinet ,proposent  quelques documents concernant Robert Pinède.



Le Préfet des Landes
Chevalier de la Légion d'Honneur
Vu le décret du 18 septembre 1939 relatif aux mesures à prendre à l'égard des individus dangereux pour la défense nationale et la sécurité publique et notamment les articles 1 et 4 dudit décret;
Vu le décret du 29 novembre 1939 et notamment l'article 3 dudit décret;
ARRÊTE
Article 1er.-M.PINEDE Robert demeurant à Bayonne 9 Bd Alsace Lorraine né à Oloron le 24 juillet 1899 est astreint à résider sur le territoire de la commune de Bayonne à compter de la notification du présent arrêté.
Article 2.-Sous peine des sanctions prévues à l'article 4 du décret du 18 novembre 1939 (emprisonnement de 1 à 5 ans),M.Pinède Robert ne pourra ,en aucun cas,sauf autorisation du Préfet ou du Sous-Préfet,quitter les lieux fixés pour sa résidence et il devra se conformer à toutes les prescriptions qui lui seront adressées pour l’exécution de cette décision par l'Autorité compétente.
L'autorisation prévue ci-dessus ne sera accordée que dans des cas exceptionnels et pour des motifs sérieux,dument contrôlés par le Chef de brigade de gendarmerie.
Article 3.-Le premier lundi de chaque quinzaine M.Pinede Robert devra se présenter à la brigade de gendarmerie.
Article 4.-M.Pinède Robert pourra ,à compter de la notification du présent arrêté,produire par écrit devant la commission de vérification toutes observations qu'il jugera utiles sur la mesure dont il est l'objet.
Article 5.-Le présent arrêté sera adressé à M.le Commissaire de Police à Bayonne en vue de sa notification et de son exécution immédiate et sera communiqué à M. le Ministre de l'Intérieur.
Mont-de-Marsan,le 21 janvier 1941
Le Préfet.


Le Préfet des Landes
Chevalier de la Légion d'Honneur
Vu l’arrêté en date du 21 janvier 1941 ,par lequel M.Pinède Robert,demeurant à Bayonne,9 boulevard Alsace Lorraine,a été astreint à résidence à Bayonne;
ARRÊTÉ
Article 1 er.-L’Arrêté susvisé du 21 janvier 1941 est rapporté.
Article 2.- Le présent arrêté sera adressé à M.Le Commissaire de Police de Bayonne en vue de sa notification à l’intéressé.
Mont-de-Marsan,le 28 février 1941
Le Préfet,
Signé:Pierre DAGUERRE

Préfecture des Landes
Mont-de-Marsan,le 22 janvier 1941
Le Préfet des Landes
à Monsieur le Sous-Préfet de Bayonne
Comme suite à votre rapport du 10 janvier courant faisant suite à l'arrestation du nommé PENA DIAS Antonio,j'ai l'honneur de vous faire connaitre que je me propose conformément à vos propositions,de prendre un arrêté d'expulsion à l'égard de cet étranger.
Mais je vous demanderai de vouloir bien,au préalable,vous assurer de l'accord de la Feldkommandatur de Biarritz.
En ce qui concerne le nommé PINEDE Robert,vous trouverez ci-joint trois ampliations de mon arrêté en date de ce jour astreignant l’intéressé à résider à Bayonne.
Il vous appartiendra de faire exécuter ma décision après vous être assuré que la Feldkommandatur de Biarritz ne fait pas d'opposition à la mesure.
J'ajoute que j'ai saisi M.l'Inspecteur d'Académie du cas des instituteurs AUGER Raoul et BENTEJAC Jean.
Le Préfet


Ville de Bayonne,Commissariat de Police
L'an mil neuf cent quarante-un et le quinze février
Nous NADAU Émilien Commissaire de Police de la Ville de Bayonne,officier de Police judiciaire auxiliaire de Monsieur le Procureur de la République.
Agissant en exécution des Instructions en date du 13 février 1941 de Monsieur le Sous-Préfet de Bayonne.
Nous avons notifié à la personne ci-après désignée,
PINEDE Robert demeurant N°9 Boulevard Alsace-Lorraine à Bayonne,
Un arrêté de Monsieur le Préfet des Landes en date du 21 janvier 1941,l'astreignant à résider sur le territoire de la commune de Bayonne et ce à compter de la Notification du Présent Arrêté.
Et pour qu'il n'en ignore,nous lui avons remis:une ampliation de l’arrêté le concernant,objet de notre Procès-Verbal de Notification,que le susnommé a signé avec nous,pour être transmis à Monsieur le Sous-Préfet de Bayonne.
Le Commissaire de Police

Mont-de-Marsan,le 21 février 1941
Le Préfet des Landes
à Monsieur le Commissaire de Police Administrative à Mont-de-Marsan
J'ai l'honneur de vous communiquer,pour avis,la lettre ci-jointe,du Grand Rabbin de Bayonne,au sujet de M.Robert PINEDE.
Vous voudrez bien me renseigner sur cette situation.
Le Préfet,

Le 1 er mars 1941
Le Commissaire Spécial (de Bayonne) à Monsieur le Commissaire Spécial
Chef de Service à Mont-de-Marsan
Comme suite à vos instructions relatives à une réclamation de M.Pinède Robert,industriel,demeurant à Bayonne,et à une lettre adressée à M.le Préfet des Landes par le Grand Rabbin de Bayonne,demandant que la mesure d'astreinte à résidence forcée dans la commune de Bayonne,dont M.Pinède est l'objet,soit rapportée,j'ai l'honneur de vous faire connaitre que M.Pinède Albert,né le 24 juillet 1899 à Oloron Ste Marie,Industriel,domicilié à Bayonne,9 boulevard Alsace Lorraine,a été astreint à résider obligatoirement à Bayonne,par arrêté de M.le Préfet des Landes,en date du 27 janvier 1941,notifié par M.le Commissaire de Police de Bayonne,le 15 février 1941,en exécution d'instructions de M.le Sous-Préfet de Bayonne,en date du 13 février 1941.
En ce qui me concerne,je n'ai jamais émis une proposition quelconque concernant M.Pinède.
M.Pinède a été interrogé à mon Commissariat le 6 janvier dernier,dans l'affaire PENA DIAZ (voir mon rapport N°42 du 7 janvier dernier -adressé à M.le Procureur de la République à Bayonne-dont je vous ai transmis une copie).
Dans cette même affaire figurent les nommés AUGER et BENTEGEAC instituteurs à Bayonne,ainsi que Mme SUSPERREGUY,Directrice d’école à Bayonne.
M.Pinède est juif et a été membre de la Loge maçonnique de Bayonne (voir mon P.V.n°1/2).
Dans mon rapport précité,j'ai proposé l'expulsion de PENA DIAZ,Antonio,sujet espagnol.
Je n'ai émis aucune proposition de mesure administrative contre les nommés PINEDE,AUGER,BENTEGEAC et Mme SUSPERREGUY-car je ne savais pas,à ce moment,si le délit de "Reconstitution de ligue dissoute"
serait retenu par M.le Juge d'Instruction.
Des renseignements recueillis auprès de ce dernier il résulte que le dossier de cette affaire est toujours à l'instruction.
Je dois donc attendre la solution judiciaire définitive pour soumettre utilement mes propositions,sur le plan administratif.
En ce qui concerne M.PINEDE Robert,n'ayant émis aucune proposition à son égard,je ne peux pas émettre un avis dans le sens de la suppression de la mesure dont il est l'objet ou dans le sens du maintien de celle-ci.
M.PINEDE Robert est honorablement connu à Bayonne.
Au point de vue politique,il est noté comme radical socialiste à tendances socialistes.
Le Commissaire Spécial
N°2.100
Transmis à M.LE PRÉFET des Landes à Mont-de-Marsan
suite à sa demande du 18/2/1941
Si M.PINEDE est relaxé des fins de poursuite
pour tentative de reconstitution de ligue dissoute
la mesure administrative de contrainte à résidence qui le frappe,pourra être rapportée.
Mont-de-Marsan le 4/3/1941
Le Commissaire Spécial-Chef de Service.


Mont-de-Marsan,le 6 mars 1941,
Le Préfet des Landes à Monsieur le Sous-Préfet de Bayonne,
J'ai l'honneur de vous transmettre ci-joint 2 ampliations de mon arrêté en date du 28 février par lequel j'ai rapporté mon arrêté du 21 janvier 1941 astreignant M.PINEDE Robert,demeurant à Bayonne,9 boulevard Alsace Lorraine,à résider à Bayonne.
Je vous serais obligé de vouloir bien assurer la notification de cet arrêté à l’intéressé.
Le Préfet,


Mairie de Bayonne,le 14 mars 1941
Cabinet du Maire
Note pour Monsieur le Préfet _Pierre Daguerre Préfet des Landes_
Au cours d'un récent entretien,j'ai attiré votre attention sur la situation de M.Robert Pinède à qui l'on a imposé une résidence forcée.Vous m'aviez promis de rapporter la mesure et j'avais fait part à l’intéressé de vos bienveillantes intentions.Depuis lors,il n'a reçu aucune notification de qui que ce soit et il fait toujours l'objet des mêmes mesures disciplinaires.
Veuillez,je vous prie,faire le nécessaire.
Merci encore.

Pour en savoir davantage:

Atlantica,Biarritz,1998 ISBN:2-84394-050-8

PINEDE Robert Isaac,né à Oloron le 24/7/1899.Industriel du cuir à Bayonne.Disparu tragiquement le 10/06/1944 avec sa femme et sa mère lors du massacre d'Oradour-sur-Glane perpétré par la 3 e SS de la division Das Reich (ses enfants furent miraculeusement sauvés). Membre du Bureau de Bienfaisance Israélite.En 1940,le siège parisien le désigne comme responsable régional.C'est lui qui négocie avec la Kommandatur,les conditions d'évacuation de la communauté bayonnaise vers l'ex-zone libre en mai 1943.
(...)
Reçue à la Zélée le 22/3/1922  ....











Augé Raoul ,né le 31/3/1898 à Triac (Charente).
Directeur d'école à Bayonne-Saint-Esprit.Membre du réseau Castille.Directeur du journal La Résistance Républicaine paru dès le 22/8/1944,jour de la libération de Bayonne.
Reçu à la Zélée le 12/01/1930


Bentegeac Jean Alfred ,né le 25/10/1899 à Maurichères (Gers)
Reçu à la Zélée le 17/2/1937 alors qu'il est instituteur au Boucau.Sécrétaire départemental du Syndicat des Instituteurs en 1939.Objet en 1940 d'une information judiciaire pour "tentative de reconstitution d'une formation dissoute"N'étant pas un "dignitaire" maçonnique,il n'est pas révoqué mais déplacé à Saint-Michel-de-Fronsac (Gironde) au début 1941,puis à Libourne le 1/1/1943 (....)


4e de couverture -Atlantica,Biarritz,1998

Pena Diaz Antonio né à Bilbao le 4 aout 1912,libéré de la Maison d’arrêt de Bayonne le 02/01/1941

Partie droite du Monument aux morts de Bayonne -Pinède R,Pinède Carmen,Pinède Gabrielle







Atlantica Editions
Elle est née à Bayonne -Jacqueline Pinède
Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France AJPN

Mes remerciements au docteur Jean-Luc Miramont qui m'a fait connaitre l'ouvrage de Jean Crouzet Loges et Francs-Maçons Côte basque et Bas-Adour (1740-1940). Atlantica.

05 juin 2014

Bourrage de crâne en juin 44

Mardi 6 juin 1944:"selon toute apparence l'invasion a commencé"
"
"Le Sud-Ouest" 24,Boulevard Alsace-Lorraine" Bayonne
"La Presse" Avenue Darracq-Allées Paulmy Bayonne
Le Sud-Ouest La Presse mardi 6 juin 1944 verso
En deuxième colonne à gauche,des résultats du certificat d'études ;Landes et B.-P. Z.O. 

 Propagande d’extrême droite
Ces documents proviennent d'un lot de vieux papiers d'une maison située à quelques minutes de Bayonne.




Recto

Verso
Tract signé Jacques Doriot


Bulletin hebdomadaire de la "Rose des vents" N°42 du 3 juin 1944-Recto

Une France propre
"Des agents communo-gaullistes revêtent couramment la tenue de Milicien ou de Gendarme pour perpétrer leur exactions et leurs crimes;la pègre espagnole rouge sévit dans nos campagnes;le maquis stalinien et polonais réquisitionne,terrorise et assassine"
Bulletin hebdomadaire de la "Rose des vents" N°42 du 3 juin 1944-Verso

10 juin 1944
"Voici la guerre.La guerre juive."
"Le slogan de la libération perd son effarant prestige.Ce slogan vieilli apparait bien comme la plus monstrueuse imposture et la plus éclatante canaillerie de l'histoire"



"il n'existe aucune force patriotique de la résistance,mais simplement les associations de malfaiteurs juifs, polonais, espagnols,bolchévistes ..."

"Nous souhaitons la victoire européenne parce qu'elle est seule capable de mettre fin aux manœuvres occultes de la Synagogue,de la Franc-Maçonnerie,du Bolchévisme et de la City."

Bulletin hebdomadaire de la "Rose des vents" N°44 Verso
"Une de nos amies ,réfugiée de Saint-Lô ,est venue nous dire que les parachutistes anglo-américains tombés dans sa région avaient été accueillis par des jets de pierre,par des coups de fusil et qu'ils avaient dû être protégés par les soldats allemands."



Bulletin hebdomadaire de la "Rose des vents" N°45 Verso
"La France est bien la proie de l'étranger anglais,américain et bolchéviste.Il s'agit toujours de dresser notre pays contre l'occupant et d'obliger celui-ci à de cruelles et logiques représailles"


Pour en savoir davantage



Delporte Christian. L'épuration des journalistes : polémiques, mythes, réalités. In: Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1995, N. 39-40. Lendemains de libération Lendemains de guerre.. pp. 28-31.
L'épuration des journalistes:polémiques,mythes,réalités.

Le portrait de Jacques Doriot sur Wikipédia

Un programme de recherches : « Les Basses-Pyrénées dans la Seconde Guerre mondiale »
Contact : sd64@onacvg.fr

Les Basses-Pyrénées pendant la seconde guerre mondiale 1939-1945 Bilans et perspectives de recherche 
Sous la direction de Laurent Jalabert

La lecture de la presse de l'époque à la Médiathèque de Bayonne ;fonds lacunaires,papiers et encre de mauvaise qualité.

La mémoire de l'agglomération de Pau est à l'Usine des tramways

Les archives de la ville de Pau et de certains fonds de la Communauté d'agglomérations Pau-Pyrénées , sont à l'Usine des Tramways,à quelques mètres de la gare SNCF de Pau.
Les Archives Départementales (conseil général 64) sont boulevard Tourasse à Pau.
 


Le site internet du Service des Archives de la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées
Le plan de classement des registres numérisés
Recensement de la population
Artigueloutan
Billère
Bizanos
Gan
Gelos
Idron
Lescar 
Mazères-Lezons
Ousse
Archives municipales de Pau; BMS, État civil,recensement de la population,etc



La médiathèque André-Labarrère
Pireneas la Bibliothèque des ressources pyrénéennes





Attention à ne pas confondre l'Usine des Tramways avec le  site de Pau des Archives départementales des Pyrénées -Atlantiques  situé  boulevard Tourasse, cité administrative.


Pireneas

Pireneas :le portail de la Bibliothèque Numérique des Ressources Pyrénéennes

www.pireneas.fr

Ce portail regroupe principalement des documents iconographiques relatifs à l'histoire de Pau et du Béarn, aux Pyrénées du XVIIIe siècle à nos jours.
Aujourd'hui, la base dispose de 40 000 documents.Les partenaires impliqués dans la réalisation de cette collection numérique sont :
    Le Réseau des médiathèques de la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées
    Le Service des archives de la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées
    Le Musée National du Château de Pau
    La Bibliothèque de Toulouse
    La Communauté de communes du Piémont-Oloronais
    La médiathèque Jean-Louis Curtis d'Orthez
    Les archives départementales des Pyrénées Atlantiques
    Le Musée des Beaux-Arts de Pau
    Le Centre d'étude du protestantisme Béarnais
    L'Institut occitan

L'existence de ce portail numérique a été portée à la connaissance des participants d'un atelier ,par la responsable de la bibliothèque des Archives départementales des Pyrénées - Atlantiques à Pau

03 juin 2014

Quand Royal proposait de diviser la France en 15 régions.

En 1907, le lieutenant colonel Florian Joseph Royal propose une France divisée en 15 régions. 
Lot-et-Garonne,Landes,Gers,Basses-Pyrénées,Hautes-Pyrénées,formant la 12 e région.

































"Sous le titre Décentralisation,polémique entre Royaliste et Républicain,vient de paraître une "plaquette de 80 pages des plus intéressantes,que beaucoup de nos concitoyens liront avec profit.C'est "une série de lettres échangées entre le lieutenant-colonel Royal et M.Toussaint;le premier "démontrant,avec une grande précision de style et une logique serrée d'arguments,que la Royauté "seule peut assurer en France la décentralisation;le second cherchant,en termes des plus courtois,à "combattre l'argumentation du lieutenant-colonel Royal.
"Mais,dans le champ des idées saines et bonnes,le lieutenant-colonel Royal manie la plume aussi "facilement qu'il maniait autrefois l'épée sur les champs de bataille,et il ne se  laisse démonter ni par "l'adversaire ni par le contradicteur."
Journal de la Meurthe et des Vosges (Novembre 1906)

Ouvrage acheté auprès d'un bouquiniste Bayonnais
  
La division territoriale proposée par le lieutenant-colonel  Florian Joseph Royal

Avant-propos

Ce projet de décentralisation s'adresse aux FRANÇAIS PATRIOTES  et à eux seuls.
Faisant appel au bon sens de tous les partis politiques ou religieux,il se tient également éloigné de l'internationalisme rouge ou noir.
On ne trouvera dans son texte aucun mot de haine,ni contre les protestants,ni contre les catholiques,ni même contre les francs-maçons.
L'initiateur,un primaire s'adressant à des primaires,souhaite ardemment que par son culte envers la France et son profond respect de la Liberté,ce projet venant après tant d'autres,fasse naître un courant d'opinion qui en hâte la réalisation.
Nancy,1 er Juillet 1906.

Décentralisation

Le Roi protège et ne gouverne pas!
C'est la formule de la vraie décentralisation!
(...)
La décentralisation a existé aux époques d'enfantement de la société ,au moyen âge;mais comme les ducs étaient héréditaires dans leurs provinces au même titre que le roi l'était dans une France endolorie,il existait ,de ce fait,un dualisme qui devait aboutir à la centralisation.Ah,certes,elle eut ses périodes,brillantes sous Louis XIV,glorieuses sous Napoléon 1er;mais entre ces deux règnes,se place un évènement dont il faut tenir compte,pour si fâcheux qu'on le tienne à plus d'un point de vue,événement qui engendra ,soixante ans plus tard,le suffrage dit universel.J'estime que tout retour à la décentralisation doit faire état du droit de vote,bien que quantité de raisons sérieuses viennent en infirmer l'étonnant emploi,en signaler les abus inqualifiables et montrer par quels appâts grossiers on amorce la classe pauvre.Mais,on perdrait son temps à vouloir remonter ce courant bourbeux,à cause de la centralisation.
Canalisons le par la décentralisation;il se clarifiera.Faisons de l'hygiène politique.
Le comte de Chambord,un des plus honnêtes français de son temps,voulait sérieusement décentraliser dès son retour en France!
C'est une gloire,pour l'élite de nos concitoyens,d'avoir écrit le Programme de Nancy,accepté par les éléments avancés sous l'Empire.
Louis Veuillot saluait le prétendant du titre de:Président des républiques régionales françaises,vers 1873.
Vingt ans après,un brillant écrivain royaliste,remplaçait Président,par Protecteur des mêmes Républiques.
Il existe une ligue décentralisatrice,depuis dix ans.
Celle de l'Entente nationale est à la base de décentralisation.
Un groupe de Renaissance provinciale se forme actuellement.
Nancy a une Union régionaliste lorraine qui s'inspire du Programme de 1865.
De toute part,la centralisation,qui n'aura produit qu'un "Bloc" ennemi de la Liberté,est battue en brèche,et avec raison;car elle est le "Grand bazar" politique où tout se vend à 0 fr.95 pour avoir l'air de compter au plus juste.Mais on fond on n'en donne pas pour son argent;on ruine le petit commerce,la main-d'oeuvre consciencieuse,le producteur libre!
ROYAL

Pensées sur la Décentralisation et le Régionalisme
 
Pour en savoir davantage:
Dossier de Légion d'Honneur de Florian Joseph Royal
Maurice Toussaint (1885-1955) Persée:portail revues scientifiques.

31 mai 2014

Prison ne rime pas avec raison par Georges Loustaunau-Lacau

Un article de  Georges Loustanau-Lacau,militaire de carrière,député des Basses-Pyrénées, dans un numéro du  Crapouillot qui a pour thème A bas les prisons!

 

CRAPOUILLOT Numéro 21- Dépôt légal 6-1953


Texte intégral

Il faut que je vous aime ,mon cher Galtier,pour aller jusqu'à écrire sur cette chose immonde:la prison,ou sur ses variantes que j'ai eu l'honneur de connaître:la forteresse,la prison militaire,le centre d'internement,le caveau,le camp de concentration,,les locaux dits de droit commun,bref toute la lyre du système des quatre murs.Je m'y décide ,non sans répugnance,avec l'illusion qu'un ministre courageux tiendra compte de mes conclusions et ainsi j'aurai servi ce que Françoise Giroud dénomme votre passion favorite,la vérité.
Cette expérience assez complète,reprise dans son ensemble,m'autorise déjà à affirmer que la prison ne justifie que la moitié de sa raison d’être.Si elle sépare le détenu de la Société qui,à tort ou justement ,le rejette,elle ne lui inspire que très rarement ,qu'il soit coupable ou innocent,le regret de sa faute ou de ses actes.
 Encore serait-ce là un résultat à demi positif.Pratiquement,par le dégoût qu'elle provoque,elle conduit le coupable à la rébellion totale et à des projets plus perfectionnés,plus criminels que ceux qui l'y ont conduit.Quant à l'interné politique,elle le sublime,elle lui donne des ailes.Pour tous les détenus,quelle que soit la cause de leur détention,la prison fournit l'exemple permanent de la grossièreté,de la brutalité,de la saleté,du vice,de la paresse,de l'onanisme et de la pédérastie.On se penche surtout sur les prisonniers.Les gardiens sont,à mon sens,beaucoup plus à plaindre,car ils restent à la prison lorsque les prisonniers,tour à tour ,la quittent.Il est invraisemblable mais vrai que,chaque année,des pêcheurs corses abandonnent l'aube enchantée de la mer pour ce destin sordide,devant l’appât d'un traitement mensuel et d'une retraite.La bonne solution viendra le jour où le recrutement des gardiens se tarira.Souhaitons que ce dénouement soit proche.
La forteresse,pour peu que l'on s'y trouve à l'état de rebelle,a grand air.Elle est,généralement,plus humide et plus sale que les autres enclos,mais le drapeau flotte au sommet de la tour,et la relève rythmée des sentinelles,tout en donnant l'heure aux prisonniers,crée la majesté dans le silence.C'est plus ou moins la Bastille et,du coup,les siècles de révolte par quoi a surnagé la liberté humaine,curieux paradoxe,fournissent au reclus une réserve de fierté.
La forteresse de Mutzig est un de mes meilleurs souvenirs de l'armée.En me hissant à la fenêtre ,je pouvais,par beau temps,apercevoir la flèche de la cathédrale en grès rose et d'autre part la spirale d'argent que dessine le Rhin dans la plaine d'Alsace.On se sublime aisément en de tels lieux.Lorsque j'en sortis en mai 1940,pourvu d'un non-lieu et d'un commandement par le Conseil de Guerre,je me mis à regretter ce splendide isolement et me sentis assez d’âme pour mille exploits.Les chars de Rommel réduisirent par une bonne rafale cette envolée guerrière,mais les vingt-deux chars que cet excellent général laissa avec leurs équipages sur le terrain d'Heitz-l'Évêque avaient reçu,de plein fouet du Mutzig.




La prison militaire de Clermont-Ferrand,découlant pour moi d'un procès,par où l'Amiral Darlan,faussant les données de l'instruction,et le Colonel de Rosière,dénonciateur,espéraient tuer dans l’œuf le plus ancien réseau de Résistance,l'Alliance (mais ils avaient compté sans mes successeurs),m'a montré pendant quinze mois que,dans la plupart des cas,la réclusion entraînait une véritable dégradation de l'homme.Les demi-crapules y tournaient à la crapule intégrale en se frottant aux vieux clients de la maison,les déserteurs ne rêvaient plus que du Venezuela,les voleurs combinaient des coups fourrés dans l'ombre,les espions des Allemands ne comptaient plus que sur leur arrivée pour se tirer d'affaire,l'abrutissement était général.Au bout de quelques semaines,je ne pouvais même plus supporter la vue du gardien.Mais je dois remercier l'Amiral pour m'avoir procuré l'occasion de me fouiller moi-même après avoir décollé les stalagmites d'une existence déjà fertile en souvenirs.On en jugera par les notes que voici,auxquelles je ne change rien,quoique ,aujourd'hui,elles me paraissent avoir été écrites par un autre.

"Dans la cellule où je suis enfermé,encore que ce lieu réunisse toutes les conditions requises pour que "me soit infligée une impitoyable répétition des choses,je constate une variation.Il est six heures du "soir au soleil,du moins je le suppose, puisqu'ici,par charité ou par calcul,les prisonniers n'ont pas "droit à la mesure du temps.La fenêtre à barreaux s'ouvre sur un paysage urbain confié au mauvais "goût du génie militaire.Tout ce qui peut se faire de froid et de laid en lignes,en plans,en courbes,est "rassemblé à mes pieds sur un kilomètre carré.Paysage immobile,au garde à vous.Cependant,je "note:l'ombre des barreaux qui dévore peu à peu,et de droite à gauche,les mots que j'écris,me "prouvent que,soit le soleil,soit la terre,soit les deux à la fois ,se déplacent.Peu s'en faut que je ne voie "bouger cette ombre,ce qui se produirait si la terre se mouvait encore plus vite,ou si mon oeil était "capable de déceler des vitesses relatives plus lentes.Je remarque que la limite inférieure de la "perception oculaire en matière de vitesse des images est justement assez élevée pour ne pas "découvrir à l'homme son mouvement dans l'espace,ce qui l'obligerait à penser sans cesse à "l'infini...La lumière du soleil dore le coté d'un nuage,mais elle ne le dore déjà plus.Il y a du ciel "bleu,mangé sans arrêt par du ciel noir et,vers Gergovie,du vert tendre qui pâlit.Que de ciels n'a pas "vu Gergovie!L'Est semble se résigner à l'ombre,à part la tache claire que fait un pâturage pointu ,au "loin.Un clairon sonne un appel réglementaire et quelqu'un ,tout près,joue faux de l'accordéon.Je "préfère le cheval qui frappe du pied dans l'écurie voisine.Mais avant que j'aie fini ma phrase,la "lumière a baissé,l'accordéon s'est tu,et un oiseau est passé si vite en travers que je n'ai vu qu'un trait "noir.On manie un fouet,une rumeur s'élève,ma cigarette me brûle les lèvres,je sens avec joie ma "plume glisser sur le papier et me traduire.Le tout certainement n'a pas pris une minute.Encore ai-je "oublié la fumée d'un train entre deux toits et une ombre gigantesque aussitôt effacée,qui s'est dressée "sur le mur de la prison,en face.Pourquoi n'ai-je pas joui ainsi en détail de toutes les minutes de ma "vie.Quel gâchis!"

Ceci relève surtout de l'observation extérieure,du contact avec la variation continue de l'effet de nature,contact que les hommes jouissant d'une pleine liberté se gardent de prendre,le plus souvent.Pour le prisonnier qui a la volonté de supprimer par la pensée le milieu où il se trouve,l'occasion est magnifique d'une profonde introspection.
"3 septembre 1942,huit heures du soir.
"Par la fenêtre de ma cellule,je regarde le soleil se coucher.De toute la force de mon intelligence et de "mes souvenirs,je réfléchis aux propriétés de la lumière et à ses jeux déconcertants.Cette réflexion "dégage en mon esprit la grandeur de l'infini et l'admiration de la nature.
"Un clé grince dans la serrure.C'est le gardien qui apporte le repas du soir.Il dispose le couvert sur la "table de bois sale et boiteuse,tandis que je regarde,sans enthousiasme,l'assiette peu appétissante de "céleri qui sert de plat de résistance.Puis l'homme me tend une lettre.
"La vue de l'écriture sur l'enveloppe me cause une joie profonde,car j'attends cette lettre depuis huit "jours,et ici les heures sont longues.Les premiers mots m'accablent et provoquent en moi,du coté du "cœur une souffrance subite,comme un coup de poignard.J'essaie de relire avec le vague espoir "d'avoir mal lu.Au même instant l'homme referme la porte de la cellule à double tour avec une clé "géante.C'est comme s'il la tournait dans ma poitrine.J'avais bien lu.C'est affreux......
"Je m'abats sur le lit de camp et les larmes jaillissent comme l'eau du barrage qui se rompt.Cela dure "un temps que je ne saurais préciser.
"Puis je me reprends,je fais face,je cherche à fouiller l'espace qui me sépare du lieu du drame,tel que "je le suppose.Je retourne mes souvenirs en tous sens,comme un tiroir de commande.Il y a des trous "que je crains de remplir inconsciemment.
"Je recommence.
"Rigoureusement je délimite la part de deuil et d'espoir,car il y a une part d'espoir.
"La nuit se passe ainsi en agitations diverses,accompagnées en en sourdine par le sentiment d'une "plaie immatérielle d'où coule un sang imaginaire.
"Au dehors,la lumière bleu foncé et douce d'une nuit d'été parfaite,mais je me détourne d'elle.
"L'aube vient,le céleri froid est toujours sur la table .Je me force à le manger.Puis je me mets à écrire "dans l'espoir de garder l'espoir.
"Je sens que jusqu'à ma mort,je me souviendrai de tous les détails de la nuit du 3 septembre en prison."



 

Mais les journées sont longues et on ne peut pas toujours observer,s'observer,inspecter,s'inspecter et s'introspecter.Des moments d'amertume et de découragement surviennent,en fonction du temps qui s'écoule.C'est là que joue principale force du reclus,la volonté de refuser à la notion de temps.Isolé il parvient à trouver cette volonté,en groupe c'est beaucoup plus difficile.Aussi me suis-je toujours refusé aux cellules collectives dans la mesure ou je l'ai pu,afin de garder intacte la force d'éliminer le temps.Je dois à  la vérité de dire que les aveuglements du juge d'instruction,la partialité de l'Amiral,la sottise des sbires de Bousquet et de Boutemy poussant l'aberration et la haine jusqu'à perquisitionner pendant des heures dans une cellule de 3 mètres sur 2 mètres,enfin et surtout le sentiment que la cause de la Résistance était juste et noble,ainsi que la fabrication journalière d'une encre sympathique,m'ont beaucoup aidé.
Que ceci soit une occasion de protester contre l'abus du mot prison.On décore de ce terme aujourd'hui des centres d'internement où la vie était celle des hôtels,d’hôtels dont le parc fût resté fermé.Un certain nombre de personnages importants de la IVe République se réclament ainsi d'une épreuve ,comme s'ils avaient été les hôtes de Fresnes ou du Cherche-Midi.Lorsque je me trouve en présence de ces Tartarinades,je me fais un malin plaisir de demander des détails sur "l'épreuve". Si tout le monde en faisait autant,les choses reprendraient leurs proportions exactes.
Le caveau est abominable parce qu'il est noir.Ne pas voir la lumière,ne fût-ce que celle d'une imposte ou d'une lucarne est infiniment plus pénible à la longue que la faim,même les coups.Du 31 mars au 6 juin 1943,j'ai connu cette infortune dans un des caveaux de la villa de la Gestapo de Vichy,avenue des États-Unis.C'est le sort de la taupe qui me parait le plus inhumain,plus cruel que la vie moribonde du camp de concentration.Le corps ne se fait pas au noir ni à la pénombre épaisse.Il n'est pas possible de tenir longtemps les yeux fermés,il faut donc les ouvrir et devenir aveugle sans l'être en se demandant tout à coup si l'on ne voit pas parce que qu'on a perdu la vue.La notion de temps disparaît avec la lumière.L'oreille devient très sensible ainsi que le toucher ,et rattache au monde extérieur.Mais elle finit également par confondre les sons.Je n'ai tenu que trois ou quatre semaines dans cette nuit,s'il s'agit de la connaissance normale des choses et des faits.Ensuite ,je suis tombé dans une demi-inconscience,non affectives,venant probablement d'une irritation des yeux ouverts et inutiles.Des milliers de puces en amas gluant dont je faisais des boules puantes complétaient le tableau.Écouter battre son cœur dans ce silence noir est encore une aubaine et la seule façon de se distinguer de l'animal qui,lui,ne sait pas (probablement pas) qu'il a un cœur.S'ils m'avaient fusillé au sortir de cette inconscience,je ne m'en serais pas aperçu.
Je ne redirai pas ici les affres ,horreurs et vraiment terribles heures du camp de concentration de Mauthausen.On les connaît.Les allemands se sont surpassés en ce lieu par la méthode,l'organisation,le cynisme ,et ont porté le crime collectif à des hauteurs qu'il n'avait,auparavant,jamais atteintes.Il me parait superflu d'y revenir.
Mais si l'on veut bien imaginer un tel camp d'où l'horreur,la tuerie,la cruauté seraient éliminées par une direction humaine ,juste et ferme,je crois que le camp de travail est la seule solution acceptable du problème de la prison.
La vie collective organisée offre l'espoir de replacer le prisonnier dans une ambiance où il put,certes,subir de mauvaises influences,mais qui l'élève au rang de travailleur et le libère de l'étiquette honteuse.On peut l'obliger à produire lui-même ce qui est nécessaire à son entretien,et le le faire passer successivement à la culture de la terre,à l'artisanat,à l'usine,tout cela à l'intérieur d'un vaste^périmètre,l'intéresser au produit de son travail.Je n'entends pas par là les vanneries,sandaleries,saboteries qui sont actuellement en usage,mais le grand camp de baraques installé d'une façon moderne,géré par les prisonniers eux-mêmes sous la surveillance d'un personnel d'élite.On fait alors d'une pierre deux coups.Tout en sortant le prisonnier du milieu où il n'a pas su se conduire en homme,on le replace dans les conditions de la vie quotidienne,à ceci près qu'il ne peut s'enfuir.La garde d'un camp comme celui de Mauthausen,garni de puissantes barrières électrifiées,se réduisait à deux ou trois mitrailleuses de flanquement destinées à parer au cas de mutinerie.Grosse économie pour l’État.La nourriture des prisonniers ne coûte pas grand-chose,puisqu'ils en produisent l'essentiel,le fruit de leur travail paie le reste et il leur est loisible de constituer un pécule pour la sortie.Si une chance quelconque existe d'améliorer des brutes endurcies,c'est là qu'elle se trouve et non dans les enclos où ils pourrissent les autres.Deux séries de camps peuvent être envisagées.Le camp simple pour les délinquants moyens,le camp sévère pour les criminels.Qu'on n'aille pas prétendre que c'est là de la faiblesse à l'égard des coupables définis comme tels par la justice.Ceux que j'ai connus préféraient vivre dans les prisons actuelles à paresser,à truquer,avec leurs vices et leur saleté,qu'être soumis à la discipline d'un camp de travail.
Mais,mon cher Galtier,je rêve.Rien ne sera fait.L'administration des prisons a ses habitudes et elle n'y renoncera pas.Là,comme ailleurs des années passeront sans que quoi que ce soit change,nos prisons demeurons ce qu'elles sont,un lieu ignoble fait de tristesse humaine et de dégradation.
Bien amicalement.
G.L.-L



Crapouillot numéro 21 dépôt légal 6-1953
On peut trouver auprès des bouquinistes d' anciens numéros du Crapouillot sous la direction de Jean Galtier-Boissière.

Pour en savoir davantage


Georges, Augustin LOUSTAUNAU-LACAU (1894 - 1955) Base de données des députés français depuis 1789 (Cliquez pour le bouton biographie en haut à droite)


Dossier Légion d'Honneur Base Léonore


Loustaunau-Lacau Georges Augustin Anselme Registre de recrutement militaire AD 64-1R870



30 mai 2014

La Grande Guerre à la médiathèque de Bayonne

Exposition du 7 mai au 7 juin 2014

Livret Expo Grande Guerre Bayonne -fichier pdf 12 pages 

Pages 10 et 11 , documents de la Médiathèque de Bayonne présentés dans l'exposition; photographies, cartes postales, affiches et estampes,textes imprimés,revues et journaux manuscrits,plan de Bayonne .

Les volontaires tchèques posent autour de Joseph Garat,maire de Bayonne,en 1914,avant leur départ pour le front.

 

La compagnie Nazdar:à Monsieur Garat,député et maire de Bayonne.Hommage respectueux et cordial d'un vieux tchèque Parisien.Vydra Charles.1914.Photo 110R



28 mai 2014

Signalement des recherchés ; états signalétiques des étrangers expulsés de France

Les Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques mettent à la disposition des internautes  des archives de police de l'ancienne sous-préfecture de Mauléon (Sous-préfectures - Série Z - Répertoire numérique ):
Gardes champêtres et gardes particuliers
Police générale
Police politique, générale, administrative     dont un avis de recherche concernant Zola (Aout 1898 Vues 67/70/71)
Police des débits de boissons
Recherches dans l'intérêt des familles
Transports de corps
Vérification des bornes frontière
Incidents de frontières, saisies de bétail par les carabiniers espagnols
Passeports  qui ont fait l'objet de deux articles dans ce blog:

Étrangers

Signalement des recherchés ; états signalétiques des étrangers expulsés de France
Ce dernier dossier numérisé _ 2 Z 79_ se compose de deux parties:
                États signalétiques des étrangers expulsés de France 1919-1920
                Signalement des recherchés 1920-1926

Service départemental des archives des Pyrénées-Atlantiques-2 Z 79 -États signalétiques des étrangers expulsés de France
 

Service départemental des archives des Pyrénées-Atlantiques-2 Z 79 -Signalement des recherches


État signalétique des étrangers expulsés de France (lacunes)

Nouvelle série.N°559 Novembre 1920
Lettre B
Lettre C
Lettre D
Lettre E
Lettre F
Lettre G (N°337)
Lettre H
Lettre I
Lettre J (N°445)
Lettre K
Lettre L (N°521)
Lettre M
Lettre N
Lettre O
Lettre P
Lettres Q et R
Lettre S (N°786)
Lettre T
Lettre U (N°901)
Lettres V et W
Lettres Y et Z
Arrêtés d'expulsions rapportés




Nouvelle série N°556 Aout 1920
Arrêtés d'expulsions suspendus

Nouvelle série N°557 Septembre 1920
Autorisation de séjour en France rapportée

Nouvelle série N°558 Octobre 1920
Arretés d'expulsions rapportés


 Signalement des recherchés

Classement dans l'ordre chronologique (lacunes)

Ministère de l'intérieur.