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22 juillet 2022

Le couple propriétaire du château de Brindos gêné par les avions de l'aérodrome de Biarritz Parme

Le traitement d'une réclamation, apporte un éclairage sur la vie de château à Brindos, et les clubs d'aviation de l'aérodrome de Biarritz Parme.

 

Copie écran géoportail ,situation (actuelle) du château de Brindos par rapport à l’aéroport de Parme

 

Château du lac de Brindos

Anglet (B.P.)

5 aout 1937


Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées,

Monsieur le Préfet,

Je me permets de m'adresser à vous pour vous demander de bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour faire cesser un abus qui est nuisible non seulement à mes propres intérêts, mais aussi à la ville de Biarritz et la Région.

En 1930 j'ai acheté le Domaine de Brindos où j'ai fait construire une propriété importante. J’ai dépensé Frs.12.000.000 de francs pour les aménagements et constructions qui étaient terminées en 1932 et j’espérais, à partir de cette date, jouir en toute tranquillité demain demeure. J’occupe une vingtaine de domestiques et il y a souvent une trentaine de personnes en tout dans ma maison. Je n'ai donc pas besoin d’insister sur les sommes considérables que je dépense annuellement dans Biarritz et la région. Je reçois beaucoup et, jusqu'à cette année, j'ai toujours eu plaisir à prendre part avec mes invités aux démonstrations mondaines et aux Jeux aux Casinos.

Or, depuis quelques temps, les avions dépendant de l'aérodrome de Parme attenant à ma propriété me rendent intolérable la vie à Brindos. Ils survolent ma propriété toute la journée à de faibles altitudes empêchant aussi tout repos. Pendant une récente indisposition de ma femme, ceci est devenu pour elle un vrai supplice. Mon cours de tennis est devenu presque inutilisable en raison du bruit et de la distraction occasionnée par les avions survolant les joueurs. De plus le danger d'accidents est incessant et quatre avions sont déjà tombés à différentes reprises sur mon terrain à proximité de la maison causant des morts et des blessés avec toutes les constatations et autres désagréments que vous pouvez imaginer.

J'ai adressé depuis longtemps des réclamations à ce sujet au Maire de Biarritz, mais malgré son intervention vis-à-vis du Commandant du terrain d'aviation il n'y a aucune amélioration. Au contraire cette année la situation est devenue intolérable et j'étais sur le point de congédier mon personnel et de retourner en Angleterre quand on m'a conseillé de vous demander la faveur de votre intervention.

S'il s'agissait de besoins militaires où commerciaux, je ne me plaindrais pas, mais ce qui est absolument insupportable et le passage continuel des avions d'élèves ou de vols d’essai qui n'ont aucun besoin de passer au-dessus de ma propriété mais qui, par contre, ont l'apparence d'avoir choisi cette itinéraire malgré la promesse du Commandant de l’Aérodrome que cet abus cesserait.

Je vous serais infiniment reconnaissant, Monsieur le Préfet, si vous pouviez acheminer ma demande dans la bonne voie pour faire cesser cet état de choses qui a duré déjà trop longtemps.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, avec mes remerciements anticipés, l'assurance de mes sentiments les plus distingués.

Reginald Wright

 

 

Ville de Biarritz

Cabinet du Maire

Biarritz, le 10 aout 1937

 



Monsieur CEUGNART
Commissaire Spécial
Hendaye

Monsieur le Commissaire,

Comme suite à la demande de renseignements que vous m'avez adressée, touchant une plainte de   M.WRIGHT ,Château de Brindos à Biarritz, contre les multiples inconvénients que lui occasionnent  la proximité de l'Aérodrome de Parme, j'ai l'avantage de vous informer qu'à de multiples reprises je suis intervenu, soit auprès de M.DEVAUX, Commandant de l'Aérodrome, soit auprès de M.de CROISEUIL, Président de l'Aéro-Club Basque, soit auprès de M.GALTIÉ président des Ailes Bayonnaises , pour leur signaler ces inconvénients et leur demander que toutes mesures soient prises afin de réduire le mal au minimum.

Je crois qu'à la suite de toutes ces démarches, une légère atténuation a été constatée. Mais il n'en reste pas moins que le séjour à Brindos est rendu pratiquement impossible par les avions qui volent à faible altitude.

Il semble que les avions de ligne, qui n'ont qu'à atterrir ou à s'envoler, ne provoquent qu'un moindre inconvénient. Tout le mal viendrait des élèves- pilotes, qui passent sur la propriété à trop faible altitude.

Le remède parait être :

1°) l'exécution des travaux prévus pour l'agrandissement de ce terrain ; travaux qui auront pour effet de reporter le centre du terrain vers le Nord, c'est à dire de l'éloigner de la propriété de Brindos ;

2°) la création, ainsi qu'il est projeté, dans les plaines de Tarnos, d’un terrain spécialement destiné à l'école de pilotage.

Le cas de M.WRIGHT  n'est pas unique, et divers autres propriétaires voisins du champ d'aviation m’ont  adressé des doléances, peut-être moins véhémentes, mais aussi précises. Il serait désolant pour Biarritz que la famille WRIGHT, très répandue dans la Colonie Américaine, quitte notre région.

Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire, l'expression de mes sentiments distingués.

LE MAIRE

Hirigoyen

 

Pau, le 14 aout 1937,

Le Commissaire Spécial,

A Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées (Cabinet)

Pau

J'ai pris connaissance de la requête de M.WRIGHT qui se plaint d'être incommodé par le bruit des avions survolant sa propriété de Brindos ,avoisinant l'aérodrome de Parme.

La lettre de M. le Maire de Biarritz et le rapport du Commissaire Divisionnaire d’Hendaye envisagent une solution identique, à savoir : l'aménagement d'un terrain école dans une autre région entre Tarnos et Labenne.

En attendant cette éventualité, il conviendrait, à mon avis, de veiller à la stricte exécution du décret du 19 mai 1928, complétant les articles 21 et 22 de la loi du 31 mai 1924, qui impose le survol des agglomérations à plus de 500 mètres ; cette hauteur minima a été également fixée par la circulaire ministérielle du 19 octobre 1920

Un arrêté préfectoral pourrait être pris pour préciser les dispositions du décret de la circulaire visés ci-dessus.

Commissariat spécial de police de Pau

 

Hendaye, le 18 aout 1937

Le Commissaire Divisionnaire

A Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées

PAU

Satisfaisant à la demande d'enquête que vous avez bien voulu m'adresser, relativement à la plainte, ci-jointe, de M.WRIGHT, propriétaire du château de Brindos, sur la gêne que lui cause la présence, à proximité de son domaine, de l'aérodrome de Biarritz-Parme.

J'ai l'honneur de vous faire connaître que, de l'enquête à laquelle s’est livré M. AUZERO, Commissaire Spécial de mon service, il résulte ce qui suit :

La propriété de M.WRIGHT, d’une étendue de 48 hectares, dans laquelle se trouve une maison d'habitation, est en effet contiguë à l'aérodrome de Parme. Elle est située au SUD.EST par rapport à ce dernier et en contrebas, dans un vallon au fond duquel se trouve à lac d'une superficie d'une dizaine d’hectares.

L’état de choses dont se plaint M.WRIGHT, ainsi que plusieurs propriétaires, notamment M.ETCHECOPARE, DOYHENARD, le prince russe NARASKIN etc… que j'ai visités, est pour eux une gêne   incontestable, mais la solution pour y remédier apparaît bien difficile à trouver.

L’activité de l'aérodrome à sensiblement augmenté depuis quelques mois, en raison surtout de la création par les « Ailes Bayonnaises » de la section d'aviation populaire destinée à former des pilotes. L'aéro club Basque, par l'intermédiaire de la Maison CAUDRON-RENAULT, exploite une pareille école ; mais, tandis que ce dernier groupement ne possède qu'un nombre infime d'élèves, la section d'aviation populaire en a de 15 à 20.

Sans l'animation qu'apportent au terrain ces écoles de pilotage, le seul trafic normal des avions de transport et de tourisme ne pourrait aucunement importuner les habitants des environs de l'aérodrome.

Il convient pourtant de remarquer que les plaintes n'émanent que des propriétés situées au SUD.EST du terrain. Les vents dominants étant ceux de NORD.EST, les pilotes sont obligés, pour l’atterrissage, de placer leur appareil contre le vent et, ainsi, de voler dans la direction SUD.EST NORD.OUEST, c'est à dire exactement au-dessus de la propriété de M.WRIGHT. D’autre part, ce survol, en descente, ne peut se faire qu'à faible altitude, la longueur du terrain d'aviation dans ce sens n'étant que d'environ 500 mètres.

On conçoit l'inconvénient que présente cette situation pour les habitants du vallon de Brindos, importunés assez tôt le matin et le soir jusqu'à la tombée de la nuit, par les vols d'essais des élèves pilotes qui, pendant plusieurs heures atterrissent toutes les 8 à 10 minutes. Le bruit des moteurs est certainement encore amplifié dans les parties les plus profondes du vallon survolé, ce qui est le cas pour M.WRIGHT, dont la maison est située au bord du lac.

En ce qui concerne les dangers auxquels fait allusion M.WRIGHT ,ils  existent évidemment mais pas plus qu'en tout autre endroit des environs du terrain. Le plaignant fait erreur en indiquant que quatre appareils sont tombés dans sa propriété, car il y en a eu que deux :

1° le 15 août 1936 celle d'un avion destiné aux rebelles espagnols, en flammes ;

2° le 13 octobre 1936, celle de l'élève pilote le sieur De Vicente.

Le problème ne parait guère soluble sans la suppression des deux écoles de pilotage. Les présidents des deux sociétés concurrentes, M.M.GALTIER, pour les « Ailes Bayonnaises » et De CROISEUIL pour l’A.C.B., déclarent ,comme d’ailleurs le Commandant de l’Aérodrome, qu’il n’est pas possible d’interdire le survol de la propriété de M.WRIGHT chaque fois que le vent souffle du Nord-Ouest. De même une consigne prescrivant de passer plus à droite ou plus à gauche de cette propriété ne peut être donnée, affirment-ils. Enfin, il n'est pas non plus possible aux pilotes d'augmenter l'altitude sans risquer d'avoir un accident du côté opposé de l'aérodrome.

Monsieur le maire de Biarritz, que j'ai vu au cours de mon enquête m'a fait parvenir la lecture ci-jointe, dans laquelle il estime un remède possible dans :

1° l'exécution des travaux prévus pour l'agrandissement de l'aérodrome ;

2° la création d'un autre terrain destiné à l'école de pilotage.

Je considère que seule la seconde de ces solutions apporterait le remède désiré, l’agrandissement de l'aérodrome vers le nord n'étant pas, à mon avis de nature à donner une satisfaction suffisante à M.WRIGHT. En ce qui concerne la création d'un nouveau terrain, les dirigeants des « Ailes Bayonnaises » ont, en effet, dans le but éviter les heurts qui sont fréquents entre cette société et l’A.C.B. envisagé la question de l'aménagement d'un tel terrain entre Tarnos et Labenne, pour la section d'aviation populaire. Mais, malheureusement, cette éventualité n’est encore qu’à l’état d'un vague projet dont la réalisation paraît très aléatoire, et menace d'être longue.

M.et Madame Wright n'habitent leur propriété que pendant la belle saison et durant celle-ci, ils s'absentent souvent. Arrivés en juin, ils sont allés à Cannes, puis en Angleterre. Ils n'occupent, d’autre part, en dehors d'une dizaine de jardiniers qui sont à l'année, qu'une domesticité d’une douzaine de personnes, engagée pour la saison et comprenant des étrangers.

Ils fréquentent assidument les casinos de Biarritz et rentrent généralement assez tard dans la nuit. Désireux de se reposer ensuite toute la matinée, ils ne le peuvent, étant réveillés dès 6 heures par les évolutions des avions école.

Il faut néanmoins reconnaître que ces évolutions constituent pour eux un trouble assez sérieux.

Il y a lieu toutefois de considérer pour ce qui concerne le cas particulier de ses propriétaires, qu’ils n’ont acquis leur domaine qu’en 1930 alors que l'aérodrome a été ouvert en 1921, à la suite des enquêtes régulières de « commodo et incommodo » et de l'expropriation pour de nombreuses parcelles de terrain.

L'établissement de l'aérodrome a d'ailleurs été reconnu d'utilité publique par décret du 11 juillet 1921.

Ils auraient dû se douter, en se rendant acquéreurs de ce domaine des inconvénients qui pourraient résulter pour l'avenir, de la proximité de ce terrain, appelé à prendre une importance de plus en plus grande.

La menace de M.WRIGHT de quitter Biarritz ne vise  certainement que la présente saison d'été, car il ne pourrait abandonner une telle propriété, merveilleusement entretenue, puisqu'il y occupe dix jardiniers .D'autre part, il ne pourrait  en projeter la vente dans les temps actuels.

Il est évident que la solution, qu'il n'exige immédiate, ne peut être obtenue ; et son départ normal de Biarritz devrait avoir lieu comme d'habitude en octobre.

Peut-être suffirait-il, devant les difficultés de la situation de lui faire espérer que, pour l'an prochain le remède aura été trouvé dans l'aménagement d'un terrain école dans une autre région. Toutes diligences pourraient être faites alors par l'Administration pour que soit hâtée cette réalisation, qui est certainement désirée par les dirigeants des « Ailes Bayonnaises ».

Le service normal de l'aérodrome de Biarritz- Parme en serait d'ailleurs facilité ; les leçons de pilotage ne pouvant que gêner les atterrissages des appareils des lignes régulières ou de tourisme. Les dangers que présentent pour ceux-ci, les avions-écoles, seraient en outre écartés.

Ci-joint une vue prise en avion, montrant très nettement l’emplacement de la propriété de M.WRIGHT par rapport à l’aérodrome.

Le Commissaire Divisionnaire

 

Copie à :

Monsieur le Sous-Préfet à Bayonne.

 

Pau, le 30 décembre 1938

Le Préfet des Basses-Pyrénées

A Monsieur le Sous-Préfet de Bayonne

 

M. le ministre de l’Air me communique la lettre d'un copie est ci-jointe émanant de M.Réginald WRIGHT, dont la propriété (Château du lac de Brindos )  se trouve à proximité de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet.

Pour différents motifs, l’intéressé se plaint de ce voisinage .

L’Administration Centrale a fait procéder par les services locaux à une enquête pour apprécier l'importance de la gêne que l'intéressé déclare subir de ce fait.

Afin de connaître tous les aspect de la question, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien préciser quel est l'intérêt que peut présenter, au point de vue social et économique la présence d'un « riche résident » comme M.WRIGHT dans la région de Biarritz.

Le Préfet

 

Commissariat spécial Hendaye

Hendaye le 9 janvier 1939

Le Commissaire Divisionnaire de Police Spéciale

A Monsieur le Sous-Préfet

A Bayonne

 

En réponse à votre demande de renseignements en date du 31 décembre écoulé sur le nommé WRIGHT, propriétaire du Château du Lac à Brindos, j'ai l'honneur de vous faire connaître qu'il est incontestable que la présence de ce « riche résident » présente un intérêt très marqué, au point de vue social et économique pour la ville de Biarritz.

M.WRIGHT, qui occupe son château une grande partie de l'année avec sa famille, emploie une nombreuse domesticité, dont 7 jardiniers pendant toute l'année.

Il dépense, chez divers fournisseurs de la ville, plusieurs centaines de mille francs par an, et donne, dans son château, de nombreuses fêtes dont le produit est destiné intégralement à des œuvres de bienfaisance sociale et sociétés sportives de Biarritz.

Actuellement, son départ définitif de son château produirait une fâcheuse impression, et il est à peu près certain que d'autres propriétaires des environs pourraient suivre son exemple.

Sa requête paraît fondée et rend difficile la solution à adopter ; car il ne peut être question, pour faire plaisir à Mr.WRIGHT, de supprimer ou de déplacer l'aérodrome actuel de Biarritz-Parme- Anglet.

Etant donné qu'il existe un projet de transfèrement de l'école de pilotage des « Ailes Bayonnaises », de Parme à Tarnos, je crois qu'il y aurait intérêt, pour retenir Mr. WRIGHT à Brindos, de lui faire connaître que les autorités administratives françaises s'occupent activement de la réalisation du projet de transfèrement en question.

P/O Le Commissaire Divisionnaire

 

Pau,le 16 janvier 1939

Le Préfet des Basses-Pyrénées

A Monsieur le Ministre de l’Air

Direction de l’Aéronautique Civile et de l’Aviation populaire

26,Boulevard Victor,Paris (XV)

Extrait

 

(…) la présence de M.WRIGHT offre un intérêt incontestable pour la ville de Biarritz en raison des dépenses très élevées qui ‘y effectue ce résident et aussi des libéralités qu’il distribue généreusement aux œuvres sociales.

Dans ces conditions, il y aurait intérêt, semble-t-il à ne pas répondre à M.WRIGHT par une fin de non-recevoir pure et simple, mais au contraire en lui faisant ressortir que les autorités administratives françaises s'efforcent, sinon de supprimer, du moins d'atténuer dans une très large mesure les inconvénients dont il se plaint.

Le Préfet

 

Le 24 février 1939

Le Commandant de l’Aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet

A Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées à Pau

(Commissariat Spécial)

 

Monsieur le Préfet,

À la suite des plaintes de Mr.Réginald WRIGHT ,habitant le Château de Brindos à Anglet, provoquées par les inconvénients résultants de son voisinage avec l'aérodrome de Biarritz-Anglet,j'ai reçu copie de la réponse qui lui a été adressée par Mr. le Directeur de l'Aéronautique Civile .Il y est fait mention  d'un projet de transfert à Tarnos de l'école de pilotage des « Ailes Bayonnaise ».

 Cette solution aurait été préconisée par vos services et comme celle-ci serait susceptible d'apporter une heureuse solution aux plaintes de Mr.WRIGHT ,je vous serais très obligé ,n'étant pas au courant de ce  transfert de bien vouloir me faire part des suggestions qui ont été faites par vos services à ce sujet.

Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de mes sentiments très respectueux .

Le Commandant de l' Aérodrome

 

Source:

Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Salle de lecture du site de Pau
Police 4 M Article 161

Articles du blog consacrés à Brindos 

Balsan contre Jacob à propos de la propriété de Brindos à Anglet 

Le domaine de Brindos (Anglet) et la villa Belza (Biarritz)  

22 octobre 2021

Le Polo de Biarritz à Bayonne,quartier Beyris-1923

Entre les soussignés

Monsieur Etienne Fulcran BALSAN, propriétaire, sans profession, demeurant à Doumy (Basses-Pyrénées)

D’UNE PART

Et Monsieur le Marquis Pierre de JAUCOURT, propriétaire, industriel, demeurant à Paris, rue de Varenne,n°46.

Agissant en qualité de Président du Comité de l’Association régulièrement déclarée dite « LE POLO DE BIARRITZ »  dont le siège est à Bayonne, quartier Beyris, et comme spécialement délégué à l'effet des présentes par une délibération du Comité de ladite association, en date du vingt-cinq avril mil neuf cent trois dont un extrait régulièrement délivré est demeurée ci annexé après mention.

D’AUTRE PART

Il est exposé, puis convenu ce qui suit :

EXPOSE

1-Suivant acte sous-signatures privées, en date à Bayonne,des sept et dix novembre, mil neuf cent vingt-deux, Monsieur BALSAN , a fait bail à l'association « Le POLO DE BIARRITZ » pour trente années, qui ont commencé  à courir, le premier janvier mil neuf cent vingt-deux, pour finir à pareille époque de l’année mil neuf cent cinquante-deux.

D'un vaste terrain et d'une ferme connu sous le nom de « Cabana » sise à Bayonne, quartier Beyris, moyennant un loyer et des conditions qu'il est inutile de rappeler aux présentes.

2-L’association »LE POLO DE BIARRITZ »manquant d’écurie pour les chevaux des joueurs de polo et de logement pour les valets chargés de les soigner ,a demandé à Monsieur BALSAN, d’en construire  dans les dépendances de la ferme Cabana. Monsieur BALSAN ayant adhéré à cette proposition, il est convenu et accepté ce qui suit :

CONVENTIONS

ARTICLE 1

Par ces présentes, Monsieur BALSAN, s'engage à construire dans la ferme Cabana, ou sur les terrains en dépendant :

1°_ 72 boxes

2° _16 selleries

3°_18 chambres pour le logement des valets d'écurie

4°_Une cuisine et un réfectoire pour préparer les repas du personnel et les consommer.

Les chambres, la cuisine et le réfectoire seront meublés par ses soins, toute latitude lui étant laissée pour le choix et l'importance de ce mobilier, le nombre de lits ne pouvant toutefois être inférieur à 36 .

ARTICLE 2

Toute latitude est donnée à Monsieur BALSAN, pour l'emploi des matériaux destinés aux dits aménagements, comme aussi pour l'utilisation à cet effet des bâtiments de la ferme.

Toutefois, il ne pourra utiliser les écuries qui se trouvent à droite et à gauche du logement des fermiers de ladite ferme Cabana ; ces écuries resteront à l’entière disposition de l'association.

Les aménagements ci-dessus devront être terminés pour le trente-un juillet mil neuf cent vingt-trois.

 

ARTICLE 3

Par ces mêmes présentes Monsieur BALSAN, fait Bail à l’association « LE POLO DE BIARRITZ » pour une durée expirant le premier janvier mil neuf cent cinquante-deux ,des locaux ci-dessus aménagés par lui  (…),ce accepté pour ladite association par Monsieur le marquis de JAUCOURT, sus-nommé , mais avec faculté pour l'association preneuse seule ,de faire cesser le présent bail, chaque année ,en prévenant le bailleur un an d’avance et par écrit de son intention à cet égard.

 

ARTICLE 4

Le présent bail ne fera qu'une seule et même chose avec le bail du terrain et de la ferme Cabana ,consenti par monsieur BALSAN, à l'association « LE POLO DE BIARRITZ » par acte sous signatures privées en date des sept et dix novembre ,mil neuf cent vingt-deux, enregistré à 1922 enregistré à Bayonne ,le vingt-deux novembre, mil neuf cent vingt-deux, folio 220.

En conséquence, la résiliation de l'un de ces baux pour quelque cause que ce soit entraînera la résiliation de l'autre .

Les conditions du bail des sept et dix novembre mil neuf cent vingt-deux, seront applicables au présent bail.

Toutefois, il est expressément convenu comme conditions accessoires du présent bail.

1°Que toutes les réparations d'entretien des locaux édifiés par Monsieur BALSAN, en exécution de la prescription de l'article un, seront à la charge de Monsieur BALSAN.

2°Que les droits et obligations des parties relativement aux objets mobiliers qui seront mis par Monsieur BALSAN dans les locaux loués ( lits, table, chaises, appareils de toilette, etc )seront réglés conformément aux usages établis à Bayonne, pour les locations meublées.

A cet effet ,un inventaire du matériel et mobilier, mis par Monsieur BALSAN, dans les locaux loués ,sera établi contradictoirement entre les parties, le jour de la prise de possession.

(…)

Que les dépenses de Monsieur BALSAN seront suffisamment justifiées par la production des mémoires d'entrepreneurs et factures de fournisseurs ou à défaut reçus des mêmes, dûment causés.

ARTICLE 5

LOYER

Le présent bail est consenti et accepté moyennant un loyer annuel de VINGT QUATRE MILLE francs .

24000 francs .

Lequel loyer Monsieur le Marquis de JAUCOURT, oblige l'association preneuse à payer au bailleur par semestre terme échu, les premiers janvier et premier juillet de chaque année et pour la première fois le premier janvier mil neuf cent vingt-quatre ;pour ce qui en sera alors couru, l'entrée en jouissance ayant lieu après l'achèvement des constructions c'est à dire le trente un juillet mil neuf cent vingt-trois.

Bien entendu que tous paiements devront avoir lieu en bonnes espèces de monnaie ayant cours et seront effectués au compte du bailleur à la Lloyds Bank de Biarritz  ou de tout autre banque choisie par lui

(…)

ÉLECTION DE DOMICILE

Pour l'exécution des présentes, les parties font élection de domicile, savoir :

1°-L'association preneuse dans les locaux loués.

2°-Monsieur BALSAN  à Bayonne (Beyris) villa « Le Coteau ».

Fait triple à  Paris le vingt-cinq avril mil neuf cent vingt trois et à Doumy le trois mai mil neuf cent vingt trois.25 avril 1923 et a dormi le 3 mai 1923.

 

Source : 3 Q 5 Article 914 Enregistrement :bureau de Bayonne

Complément du blog concernant le marquis Pierre de JAUCOURT

http://archives.paris.fr

Acte de naissance N°338

1876 Paris 7-ème arrondissement V4E3301 vue 30/31

Acte de naissance du quatorze mars mil huit cent soixante seize  à deux heures un quart du soir.Le  onze de ce mois à cinq heures du matin,est né à Paris chez ses père et mère,rue de Varennes,62, FREDERIC FRANÇOIS ARNAIL PIERRE ,du sexe  masculin fils de Jean François Charles, comte de Jaucourt,âgé de quarante huit ans ,officier de la Légion d'honneur, ancien député, et de Victoria Carolina Steiner son épouse âgée de trente trois ans, (…)

Trois mentions marginales :

  1. (…) On précède le nom du père Comte de Jaucourt du nom de Lévisse de Montigny
  1. Marié à Paris 7° 5 juillet 1913 avec Josefina Maria de las Mercedès de Atucha
  1. Décédé à Buenos-Aires (République Argentine) le 15 janvier 1969 (…)


Dossier Légion d’Honneur
Archives nationales ; site de Pierrefitte-sur-Seine
LEVISSE DE MONTIGNY DE JAUCOURT Frédéric François Arnail Pierre
Cote(s) : 19800035/1216/40479
https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr
Voir notamment image 8
Attaché à titre bénévole à la Mission d'Achat de chevaux en Argentine en novembre 1939
N°8 Délégué en Argentine du Ministère des prisonniers déportés et réfugiés français


A lire ou relire sur le blog

 Divers documents relatifs au quartier Beyris ;1938 -1943.

 Fulcran Etienne Balsan promoteur foncier,quartier Beyris à Bayonne.

En ligne sur le site internet des Archives départementales de l'Indre la fiche matricule militaire d'Etienne Balsan

Balsan contre Jacob à propos de la propriété de Brindos à Anglet  

Élection municipale de la commune de Doumy du 5 mai 1929  

Transcription de l'acte de décès de Etienne Fulcrand Balsan  

05 avril 2021

Élection municipale de la commune de Doumy du 5 mai 1929

 

Archive familiale
 

Département des Basses-Pyrénées

Arrondissement de Pau

Canton de Thèze

Commune de Doumy

Section unique

Nombre d’électeurs inscrits :58

Nombre de votants constatés par les émargements :51

Nombre d’enveloppes trouvés dans l’urne :51

 

Élection de dix membres du Conseil municipal de la commune de Doumy

-Extraits-

1 er tour de scrutin

L’an mil neuf cent vingt neuf, le cinq mai dans la commune de Doumy

En exécution de l’arrêté préfectoral du 12 avril 1929 , qui convoque les électeurs à l’effet d’élire dix membres du conseil municipal

COMPOSITION DU BUREAU

S’est réuni le Bureau de l’Assemblée électorale de la unique section de la commune de Doumy  composé de Balsan Étienne président et de

M. Laulhé Jean adjoint né le 7 décembre 1865

M.Miqueu Paul conseiller né le 1 er décembre 1888

M.Broque Baptiste né le 5 décembre 1888

M.Campardon Jean né le 11 novembre 1885

 

Le Bureau ainsi constitué a choisi pour secrétaire M.Pentradou Edouard

OUVERTURE DU SCRUTIN

Les pièces suivantes ont été déposées sur le bureau :

1° L'arrêté préfectoral du 12 AVRIL 1929 ,qui convoque l'Assemblée électorale,

2° Le tableau de sectionnement établi pour la commune par la délibération du conseil général du ………ou l’arrêté préfectoral du ……qui a établi dans la commune           bureaux de vote

3° La feuille d'inscription des votants

4°La liste officielle des électeurs municipaux, close le 31Mars 1929 ,et le tableau de rectification  publié le 30 avril 1929 ;

Une boîte fermée à deux serrures dissemblables a été placée sur le bureau. L'une des cléfs est restée entre les mains du Président et la seconde a été remise à l'assesseur ou plus âgé. Le Président a constaté , avec les membres du Bureau , que la boîte ne renfermait aucun bulletin ni enveloppe.

Le scrutin a été ouvert à huit heures, heure légale conformément à l'arrêté préfectoral du 12 avril 1929.

RÉCEPTION DES VOTES

À son entrée dans la salle du scrutin, chaque électeur, après avoir fait constater son identité suivant les règles et usages établis, ou après avoir fait la preuve de son droit de voter par la production de la décision ou de l'arrêté mentionné à l'article 23 de la loi municipale du 5 Avril 1884, a pris lui-même une enveloppe. Sans quitter la salle du scrutin, il s'est rendu isolément dans la partie de la salle aménagée pour le soustraire aux regards et a mis son bulletin dans l'enveloppe ; il a fait ensuite reconnaître au Président qu'il n’était porteur que d'une seule enveloppe ; le Président l'a reconnu sans toucher l'enveloppe que l'électeur a introduite lui-même dans l'urne. Le vote a été constaté par la signature ou le paraphe avec les initiales d'un des membres du Bureau, apposée sur la liste d'inscription, en marge du nom du votant. La carte a été écornée par un des assesseurs et rendu à l'électeur

CLÔTURE ET DÉPOUILLEMENT

A quatre heures, heure légale, le Président a déclaré publiquement le scrutin clos.

Le Bureau a procédé immédiatement au dépouillement.

Il a arrêté les listes d'émargement et y a constaté, en toutes lettres, le nombre de votants, qui s'est élevé à cinquante un

Puis, il a ouvert la boîte et a compté 1° les enveloppes et 2° les bulletins sans enveloppe qui y étaient renfermés. Le nombre des enveloppes étaient de cinquante un chiffre égal au nombre des émargements ;(…)

Les enveloppes, divisées en paquets de cent, ont été dépouillés sur une table disposée de façon que les électeurs puissent circuler alentour.

(…)

RÉSULTATS DU SCRUTIN

Nombre d’enveloppes trouvées dans l’urne 51

Enveloppes renfermant des bulletins blancs

Enveloppe sans bulletin

Enveloppes renfermant des bulletins ne contenant pas une désignation suffisante

Enveloppes dans lesquelles ou renfermant des bulletins dans lesquels les votants se sont fait connaître

Enveloppes non réglementaires

Enveloppes renfermant des bulletins écrits sur papier de couleur

Enveloppes portant des signes intérieurs ou extérieurs de reconnaissance ou renfermant des bulletins revêtus de signe de cette nature

Enveloppe portant des mentions injurieuses pour les candidats ou pour des tiers ou renfermant des bulletins revêtus de mentions de cette nature

Enveloppes renfermant plusieurs bulletins portant des listes ou des noms différents

Enveloppes annulées où renfermant des bulletins annulés pour d'autres motifs  

Restent pour le chiffre des suffrages exprimés 51

 

ÉTAT DES SUFFRAGES OBTENUS PAR CHAQUE CANDIDAT

Miqueu Paul cultivateur 48 suffrages quarante-huit

Barbé Emile cultivateur 45 suffrages quarante cinq

Balsan Etienne agriculteur 43 suffrages quarante trois

Lasserre Jean cultivateur 43 suffrages quarante trois

Lassus michel cultivateur 36 suffrages trente six

Broque Baptiste cultivateur 41 suffrages quarante une

Laulhé Paul cultivateur 31 suffrages trente un

Astrade Paul cultivateur 26 suffrages vingt six

Planté Émile cultivateur 26 suffrages vingt six

Faucou Marcel retraité 22 suffrages vingt deux

Arramounet Urbain menuisier 21 suffrages vingt un

Hauret Jean cultivateur 19 suffrages dix neuf

Laborde Albert cultivateur 19 suffrages dix neuf

Campardon Jean cultivateur 15 suffrages quinze

Bertranet Justin cultivateur 14 suffrages quatorze

Bertranet Joseph cantonnier 7 suffrages sept

Larquier Maximien charpentier 5 suffrages cinq

Marmande Paul cultivateur 2 suffrages deux

Pargade Justin chauffeur 1 suffrage un

Menjot Baptiste cultivateur 1 suffrage un

 

Liste d’appel et d’inscription des votants de la commune de Doumy

Extrait

Rappel :Les françaises voteront seulement  à partir de 1945

Arcade Pierre demeure à Doumy 71 ans

Arcade Joseph demeure à Doumy 35 ans

Arramounet Urbain demeure à Doumy 33 ans

Astrade Paul demeure à Doumy 67 ans

Balsan Etienne demeure à Doumy 51 ans

Barbé Pierre demeure à Doumy 74 ans

Barbé Emile demeure à Doumy 47 ans

Barbé Paul demeure à Hiersac (Charente) 29 ans

Barbé Joseph  demeure à Paris 27 ans

Barbé François demeure à Doumy 24 ans

Barbé René demeure à Doumy 23 ans

Ber Julien demeure à Doumy 73 ans

Bernadot Désiré demeure à Doumy 66 ans

Bernadot Alexis demeure à Doumy 28 ans

Bernardot Lucien demeure à Chateauneuf (Charente) 27 ans

Bertranet Joseph demeure à Doumy 29 ans

Bertranet Justin demeure à Doumy 26 ans

Bordenave Maurice demeure à Doumy 27 ans

Broque Baptiste demeure à Doumy 41 ans

Broque Henri demeure à Doumy 32 ans

Cambet Jean Baptiste demeure à Bénéjacq 25 ans

Campardon Jean demeure à Doumy 43 ans

Capdeboscd Jean demeure à Doumy 45 ans

Castetbieilh Pierre demeure à Doumy 70 ans

Coyla Jean demeure à Doumy 30 ans

Cossou Julien demeure à Lons 55 ans

Cossou Joseph demeure à Lons 22 ans

Faucou Marcellin demeure à Doumy 52 ans

Fayolle Henri demeure à Doumy 34 ans

Hauret Jean demeure à Doumy 53 ans

Laborde Jean demeure à Doumy 62 ans

Laborde Albert demeure à Doumy 27 ans

Lacombe Antonin demeure à Doumy 51 ans

Lajus Pierre demeure à Doumy 59 ans

Lajus Benoit demeure à Doumy 30 ans

Lajus Paul demeure à Doumy 29 ans

Lajus Émile demeure à Doumy 24 ans

Etc.

 

CALCUL DE LA MAJORITÉ ABSOLU

Nombre de votants 51

Majorité absolue 26

PROCLAMATION DES CANDIDATS ÉLUS

Ont été en conséquence proclamés membres du Conseil Municipal comme réunissant les conditions prévues par la loi .

Miqueu Paul,

Barbé Émile,

Balsan Étienne,

Lasserre Jean

Broque Baptiste,

Pargade Julien,

Lassus Michel,

Laulhé Paul,

Astrade Paul,

Planté Émile.

OBSERVATIONS ET RÉCLAMATIONS

Néant

CLÔTURE DU PROCÈS-VERBAL

Le présent procès-verbal , dressé et clos le 05 mai 1929 à 4h heures, heure légale, en double expédition, a été, après lecture, signé par le Président, les Assesseurs et le Secrétaire

Source

AD 64 Pau 3 M Article 132.

Plébiscites, élections

Élections municipales

Renouvellement des conseils municipaux des 5 et 12 mai 1929

 


05 octobre 2018

Bayonne :Esplanade Étienne Balsan ou Esplanade du Polo ?

Bayonne :Esplanade Étienne Balsan ou Esplanade du Polo ?

Mise à jour:

Photographie prise le 9 novembre 2018
 
Capture d'écran _Google Eartth_Bayonne

 VILLE DE BAYONNE (PA)

O/J N°51

Séance du 6 avril 2017

DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL

"Le conseil municipal, régulièrement convoqué le 31 mars 2017, s’est réuni au lieu habituel de ses séances et a délibéré sur la question suivante dont le compte-rendu a été affiché à la porte principale de la mairie."

-oOo-

M. Ugalde présente le rapport suivant :

Mes Chers Collègues,

OBJET : ESPACES PUBLICS ET CADRE DE VIE – Toponymie – Dénomination d’un lieu.

A l’occasion de plusieurs rencontres avec les habitants du quartier du Polo Beyris, il est
apparu une forte attente vis-à-vis d’une dénomination de l’espace vert situé entre
l’avenue de l’Ursuya et l’avenue du Baigura.
En réponse à cette demande, et conformément à la proposition de la commission
toponymie du 16 juin 2015, il est proposé de dénommer l’espace en question « Esplanade
du Polo ».

Il est demandé au conseil municipal d’approuver la nouvelle dénomination de cette voie.

Adopté à l’unanimité.

Ont signé au registre les membres présents.

Source: http://www.bayonne.fr/la-mairie/le-conseil-municipal

La consultation des délibérations du conseil municipal de Bayonne 

Les registres des délibérations sont consultables :
  • De 1830 à 1969 au Pôle d'Archives départementales de Bayonne et du Pays Basque (Annexe des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques) 
  • De 1970 à nos jours au Service Archives Documentation de la Mairie de Bayonne
  • De 2003 à nos jours ;en ligne 


Nouvelle dénomination de l'esplanade
 

14 novembre 2017

En ligne sur le site internet des Archives départementales de l'Indre la fiche matricule militaire d'Etienne Balsan

Etienne Balsan promoteur d'un terrain de sport équestre et d'un lotissement  quartier Beyris à Bayonne est né à Paris dans le 8 e arrondissement,le 11 février 1878.Son père un riche fabricant de draps a été un homme politique domicilié à Châteauroux .

La fiche matricule militaire militaire d'Etienne Balsan qui est en ligne sur le site internet des Archives départementales de l'Indre. 
nous apprend qu'il a été "détaché au centre d'aviation de Bayonne le 29/7/1917".

 Le parcours militaire d’Étienne Balsan avant la Première Guerre mondiale

Engagé volontaire pour 3 ans le 12 novembre 1898 à la mairie de Châteauroux pour le 90 e Régiment d'Infanterie avec faculté d'envoi en congé après un an de service conformément à la loi du 11 juillet 1892.

Arrivé au corps le 12 novembre 1898.Soldat de 2 e classe
Caporal le 20 septembre 1899
Envoyé en disponibilité le 20 septembre 1899
Devant le colonel commandant le Recrutement de la Seine le 27 décembre 1900 a déclaré renoncer au bénéfice de la dispense qu'il a obtenu du conseil de révision comme étudiant en droit en vertu de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1889 pour accomplir trois années de services dans les mêmes conditions que les jeunes gens inscrits sur la 1 ere partie de la liste de recrutement.
Incorporé au 5 e Régiment de chasseurs d'Afrique à compter du 27 décembre 1900.Arrivé au corps le 1 décembre 1900.Cavalier de 2 e classe.
Brigadier le 18 juillet 1901.
Campagne en Algérie du 30 décembre 1900 au 18 octobre 901
Passé au 10 e Régiment de chasseurs à cheval en date du 18 octobre 1901.
Maréchal  des logis le 20 septembre 1902
Passé dans la Réserve le 12 décembre 1902

Le parcours militaire d’Étienne Balsan pendant la Première Guerre mondiale

Arrivé au corps le 3 août 1914
Affecté comme interprète à la mission française auprès de l'armée anglaise en date du 27 décembre 1914.
Passé au 1 er groupe d'aviation le 12 janvier 1916
Parti à l'école de Châteauroux le 30 janvier 1916
Passé à l’école d'aviation d’Étampes le 23 mars 1916
Avord
Parti à Cazaux le 4 octobre 1916
Détaché au centre d'aviation de Bayonne _Complément du blog;base d'hydravions à Blancpignon_
le 29 juillet 1917
Passé au 3 e groupe d'aviation le 9 juin 1918
Campagnes contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 5 février 1919

Pour consulter en ligne la fiche matricule militaire d’Étienne Balsan 

2 vues

Châteauroux - 1898 - R 2362 : Matricules numéro 1001-1500
Numéro matricule 1295 _Classe de mobilisation 1897_
Vues 426 et 427 /715 
Capture écran des Archives départementales de l'Indre_Registres matricules militaires 1898























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Base d'hydravions de Bayonne (Blancpignon)

Bases hydravions de BAYONNE et SOCOA (Basses-Pyrénées). 

Changement de dénomination de l'esplanade Balsan à Bayonne

Conseil municipal de Bayonne ;séance du jeudi 6 avril 2017
Rapport N°51 Toponymie _Dénomination d'un lieu (Y.UGALDE)_
Séquence vidéo:05:26:00

Articles du blog consacrés à Étienne Balsan

Divers documents relatifs au quartier Beyris ;1938 -1943
Transcription de l'acte de décès de Etienne Fulcrand Balsan  
Balsan contre Jacob à propos de la propriété de Brindos à Anglet  
Le domaine de Brindos (Anglet) et la villa Belza (Biarritz)