09 août 2018

Vues aériennes de Bayonne

Bayonne, la cathédrale,les anciennes halles


Collection particulière_cliché non daté

Petit Bayonne

A noter en bas à droite la construction longitudinale sur le bord de la Nive

Collection particulière_cliché non daté

 

Rive droite de l'Adour,

Le pont-Saint-Esprit,la gare
Collection particulière_cliché non daté

Collection particulière_cliché non daté


02 août 2018

Contrat collectif du 29 juillet 1936 à la Soudière de l'Adour de Mouguerre

Société d’Études et Produits Chimiques

Soudière de l'Adour

Convention collective de travail

29 juillet 1936

Collection personnelle

 

 Contrat collectif

Industrie de la soude

Les Délégués patronaux et ouvriers de la "SOCIÉTÉ D ÉTUDES ET PRODUITS CHIMIQUES" SOUDIÈRE DE L ADOUR,à Mouguerre (B-P),ont arrêté l'accord suivant constituant le contrat collectif réglant les rapports entre les parties.
Étaient présents:
Délégation patronale:
M. D'IZARNY-GARGAS,P,Administrateur-Délégué
M.PARIS,C,Directeur des Usines
Délégation Ouvrière
M.ABERT,A,Délégué ouvrier titulaire
M.DUPRÉ,A,Délégué ouvrier titulaire
M.LE DU,Fr, Délégué ouvrier titulaire

ARTICLE PREMIER._Le présent contrat est conclu pour une durée de un an et se poursuivra ensuite pour une période indéterminée,sauf dénonciation faite un mois à l'avance.


CHAPITRE I

DROIT SYNDICAL

Art.2.–L’observation des lois s’imposant à tous les citoyens, les employeurs reconnaissent la liberté d’opinion ainsi que le droit pour les travailleurs, d’adhérer librement et d’appartenir à un syndicat professionnel constitué en vertu du livre III du Code du Travail.
Les employeurs s’engagent à ne pas prendre en considération le fait d’appartenir ou de ne pas appartenir à un Syndicat pour arrêter leurs décisions en ce qui concerne l’embauchage, la conduite ou la répartition du travail, les mesures de discipline ou de congédiement.
Si le motif de congédiement d’un travailleur est contesté comme ayant été effectué en violation du droit syndical ci-dessus rappelé, les deux parties s’emploieront à reconnaître les faits et apporter aux cas litigieux une solution équitable. Cette intervention ne fait pas obstacle au droit pour les parties d’obtenir judiciairement réparation du préjudice causé.
Il est précisé que l’exercice du droit syndical ne doit pas avoir pour conséquence des actes contraires aux lois et que des illégalités ne sauraient être exonérés de toute sanction sous prétexte de droit syndical. Il est de même précisé que la liberté d’opinion ne peut avoir pour conséquence d’autoriser la propagande ou les manifestations politiques à l’intérieur des établissements, cours ou ateliers.

CHAPITRE II

DÉLÉGUÉS OUVRIERS

Art.3.–Les ouvriers élisent un Délégué titulaire et un Délégué suppléant par service. La répartition de ces services sera réglée par un accord qui interviendra entre les délégations patronale et ouvrière.
Art.4.–Le Délégué est le représentant de son groupe d’ouvriers auprès de la Direction.
Les Délégués ont qualité pour présenter à la Direction les réclamations individuelles qui n’auraient pas été directement satisfaites, visant l’application des lois, décrets, règlements du Code du Travail, des tarifs de salaire et des mesures d’hygiène et de sécurité.
Art.5.–Les Délégués sont reçus par la Direction individuellement ou en groupe, suivant qu’il s’agit de traiter des questions individuelles ou d’ordre général. Un Délégué ne sera jamais reçu seul, mais toujours accompagné de son Délégué suppléant. Dans le cas où le Délégué titulaire ne se croira pas suffisamment au courant de la question traitée, il pourra se faire accompagner par un ouvrier du service au courant de cette question, qui interviendra à titre consultatif.
Seuls les Délégués titulaires se réuniront lorsqu’il s’agira de traiter des questions d’ordre général, les Délégués suppléants pouvant remplacer les Délégués titulaires absents.
Art.6.–Chaque Délégué recevra une indemnité égale au salaire moyen perdu du fait de l’exercice de ses fonctions à l’occasion de ses entretiens avec la Direction.
Dans le cas où ces entretiens auraient lieu en dehors des heures de travail des Délégués, ces derniers recevront une indemnité égale au salaire qu’ils auraient gagné pendant la durée de l’entretien ou un repos de compensation.
Chaque Délégué continuera à travailler normalement dans son emploi.
Les Délégués ne peuvent en aucun cas être congédiés pour exercice de leur fonction de Délégué.
Art.7.–Les ouvriers restent libres de présenter eux-mêmes leurs propres réclamations à leurs Chefs ou à la Direction.
Art.8.–Sont électeurs : Tous les ouvriers et ouvrières âgées de 18 ans, à condition d’avoir au moins trois mois de présence à l’établissement au moment de l’élection et de ne pas avoir été privés de leurs droits civils.
Art.9.–Sont éligibles : Les électeurs définis par l’article précédent, de nationalité française, âgés d’au moins vingt-cinq ans, travaillant dans l’établissement depuis un an sans interruption, n’ayant pas de casier judiciaire.
Art.10.–Procédure de l’élection :
Les dates et heures de commencement et de fin du scrutin seront déterminées pour chaque service par la Direction, après avis des Délégués sortants.
Cette date doit être placée dans le mois qui précède l’expiration du mandat des Délégués.
Elle sera annoncée au moins huit jours pleins à l’avance par un avis affiché dans le service.
Les éligibles qui voudront poser leur candidature devront se faire connaître aux plus tard trois jours avant la date fixée pour l’élection.
Le vote a lieu immédiatement après la fin du travail.
Art.11.–Le Bureau sera composé des deux électeurs les plus anciens à l’Usine et du plus jeune présents à l’ouverture et acceptant.
La présidence appartiendra au plus ancien.
Le Bureau sera assisté, dans toutes ses opérations, notamment pour l’émargement des électeurs et le dépouillement du scrutin, par un employé de la feuille de paye, ou un marqueur. Si le Bureau avait à prendre une décision, l’employé préposé aux émargements aurait simplement voix consultative.
Le dépouillement du vote a lieu immédiatement après l’heure fixée pour la fin du scrutin, et ses résultats sont consignés sur un procès-verbal en trois exemplaires. Un de ces exemplaires sera remis à chacun des Délégués titulaires élus, l’autre restera entre les mains de la Direction.
Le vote aura lieu à bulletin secret, dans une urne, dans le droit le plus favorable du service.
Les ouvriers mettront leur bulletin dans une enveloppe de modèle uniforme qui leur sera remis à l’avance. Toute enveloppe contenant plusieurs bulletins à noms différents sera détruite après la signature du procès-verbal par le Bureau, ainsi que son contenu.
Dans le cas de plusieurs bulletins au même nom, il ne sera compté qu’une seule voix.
Les bulletins ainsi que les enveloppes d’un modèle uniforme devront être fournis par la Direction.
Art.12-Les Délégués seront ceux ayant obtenu le plus grand nombre de voix.
En cas d’égalité de suffrages, le plus ancien dans l’établissement sera élu.
Art. 13.–Les Délégués sont élus pour un an ; ils sont rééligibles. Leur nombre sera défini par accord direct entre les délégations patronale et ouvrière.
Art.14.–En cas de vacance du Délégué titulaire  par démission ou autrement, le Délégué suppléant deviendra titulaire, son mandat étend valable pour le temps restant à courir jusqu’au terme assigné aux fonctions de celui qui remplacera.

CHAPITRE III

SALAIRES

Art.15.–À l’exception des apprentis et des ouvriers que leurs aptitudes physiques mettent en état d’infériorité notoire pour l’accomplissement du travail auquel on les emploie, les ouvriers et ouvrières sont payés sans aucune dérogation sur la base des salaires minima.
Les primes diverses dont bénéficie le personnel ouvrier au moment de la mise en application du présent contrat, restent acquises (primes d’ancienneté–trois ans–cinq ans–10 ans–etc., périodes militaires, loyer des jardins).
Art.16.–Les salaires minima en vigueur à partir de la quinzaine qui suivra la date de la signature du présent contrat seront fixés par le tableau ci annexé.
Art 17.–Tous les salaires prévus sont basés sur un indice du coût de la vie fixée à 525.
Les salaires seront revus tous les trois mois et réajustés s’il y a lieu proportionnellement aux variations de l’indice officiel de Bayonne tel qu’il est établi actuellement.
Toutefois il n’y aura lieu à modification que si l’augmentation de l’indice est au moins égale à vingt-cinq  points du chiffre qui aura servi à la précédente fixation des salaires.
En cas de diminution, le point de départ pour le calcul est fixé à l’indice 500 elle sera également calculée de vingt en vingt points.
Si l’augmentation de la diminution du coût de la vie amenait à faire une correction globale dans un trimestre de plus de cent-cinquante points (indice 675 ou  350), les parties se réuniraient pour étudier la situation et décider, s’il y a lieu, de réviser les termes de la convention ou s’il y a lieu de continuer à appliquer la même règle.
Art.18.–Il est toutefois précisé que, sauf stipulation contraire écrite, tout ouvrier embauché est considéré pendant la semaine qui suit l’embauchage, comme embauché à l’essai.
Jusqu’à expiration de cette semaine de travail, le patron et l’ouvrier peuvent librement se donner congé sans qu’il y ait lieu à délai ou indemnité. Le salaire devra simplement être payé à l’ouvrier sur la base du salaire minimum de sa catégorie et pour le temps de travail effectivement accompli.

CHAPITRE IV

DÉLAI- CONGÉ

Art.19.–La durée du délai congé réciproque en application présentement, sauf les cas de faute grave ou de force majeure sera équivalente à celle du travail hebdomadaire dans l’entreprise.
Dans le cas d’inobservation du délai congé par la partie qui aura pris l’initiative de la rupture, l’indemnité sera au moins égale au salaire minimum correspondant à la durée hebdomadaire de travail prévue par la législation en vigueur, tel que ce salaire minimum est fixé pour la catégorie par la présente convention.
Art.20.–Les absences justifiées par l’incapacité résultant de maladie ou d’accident ne constituent pas une rupture de contrat de travail. Toutefois dans le cas où ces absences imposeraient le remplacement effectif des intéressés, ceux-ci auront droit de préférence auraient embauchage.
La notification de l’obligation du remplacement éventuel sera faite aux intéressés par lettre recommandée.
Les ouvriers ayant terminé leur service militaire seront repris comme auparavant, toutefois en cas de manque de travail, ils conserveront un droit de priorité à l’embauchage.
Art.21.–La présente convention ayant pour objet d’établir un régime de paix et de confiance réciproque, les parties s’engagent expressément à régler les différends pouvant survenir à l’occasion de sa mise en application par la voie de la conciliation et de l’arbitrage, en recourant aux procédures suivantes.
Art. 22.–Quand un différend surgira, la Direction et la Délégation ouvrière s’efforceront de régler ce différend à l’amiable.
S’ils n’y réussissent pas, la Direction et la Délégation ouvrière désigneront chacune un arbitre  pris en dehors de l’établissement. En cas de désaccord, un tiers arbitre appelé à compléter la Commission est, dès à présent, désigné sans révocation possible durant le délai de un an, autrement que de l’accord commun des parties. Il sera M. le Préfet des Basses- Pyrénées ou par sa délégation, M. le Sous-Préfet de Bayonne.
Art. 23.–Pour permettre le libre jeu des procédures ci-dessus, les parties s’engagent formellement à ne recourir aucun cas à la fermeture d’Usine ou à la cessation du travail avant la conclusion de la procédure ci-dessus qui ne devra être entamée dans le délai le plus court, et au maximum dans les dix jours. Ce délai courra du jour où la réclamation de l’une des parties aura été présentée à l’autre partie.

CHAPITRE V

RÉVISION DE LA CONVENTION 

Art.24.–La présente convention ne peut être modifiée, au cours de la première année, que de l’accord commun des parties. La révision peut être demandée par l’une d’elles, soit l’expiration de la première année, soit à n’importe quel moment de la période ultérieure de durée indéterminée.
S’il arrive ainsi que la révision soit demandée, les parties s’engagent à observer, avant de rompre la présente convention, les délais et procédures nécessaires à la recherche d’un accord sur sa modification. Dans ce but, celle qui demandera une modification ou une révision devra le faire savoir un mois avant l’expiration de la première année, et un mois avant toute rupture, si c’est au cours de la période ultérieure qu’elle réclame.
La partie qui demandera la révision devra faire connaître en même temps les motifs de sa demande. L’autre partie sera tenue de lui répondre dans un délai de huit jours à dater de la réception de la dite demande. Les parties s’engagent de plus à  donner  chacune pouvoir, en pareil cas, à une délégation pour rechercher, durant le mois de préavis un règlement amiable et procéder d’accord à la révision de la convention.
Art.25 le présent contrat sera établi en nombre suffisant d’exemplaires pour remise à chacune des parties contractantes au Ministère du Travail, et pour le dépôt au Secrétariat du Conseil des Prud’hommes dans les conditions prévues à l’article 31 C du livre Ier du Code du Travail.

Fait à MOUGUERRE , le 29 juillet 1936.

Pour la société :

M. D'IZARNY-GARGAS,P,Administrateur-Délégué
M.PARIS,C,Directeur des Usines


Pour le personnel :
M.ABERT,A,Délégué ouvrier titulaire
M.DUPRÉ,A,Délégué ouvrier titulaire
M.LE DU,Fr, Délégué ouvrier titulaire




SOCIÉTÉ D ÉTUDES ET PRODUITS CHIMIQUES – MOUGUERRE


ANNEXE N°1
au Contrat Collectif du 29 juillet 1936 et applicable au 1er août 1936

MINIMA DES SALAIRES

Article premier.–L’échelonnement des salaires au 7 juin 1936 étend considéré comme satisfaisant tous les prix de l’heure  en vigueur à cette date seront augmentés de un franc à partir du premier jour de la quinzaine qui suivra la signature du présent contrat.
Article deux.–Les heures supplémentaires seront majorées de :
30 % pour la première ;
50 % pour la deuxième ;
100 % pour la troisième et au-dessus.
Les ouvriers ayant accompli ces heures supplémentaires pourront le lendemain seulement ou le jour ouvrable suivant prendre un repos  non payé égal au nombre d’heures supplémentaires effectuées.
Art3.–Les ouvriers du poste présent l’Usine à minuit toucheront une prime de trois francs pour le panier.
Les chauffeurs SH toucheront une prime de 10 Fr. quand ils conduiront 3 SH.
Art.4.–En modification du paragraphe deux de l’article 15 du contrat collectif concernant le maintien des primes d’ancienneté qui étaient de :
à partir de trois ans de présence : prime d’ancienneté annuelle
pour dix ans de présence :prime de 300 Fr.
pour quinze ans de présence :prime de 500 Fr.
pour vingt ans de présence prime de 1000 Fr.

Il est créé de nouvelles primes qui remplacent, sans effet rétroactif, celle ci-dessus et qui sont :
à partir de trois ans de présence : prime d’ancienneté annuelle
pour cinq ans de présence : prime de 500 Fr.
pour dix ans de présence : prime de 1000 Fr.
pour quinze  ans de présence : prime de 2000 Fr.
pour vingt ans de présence :prime de 3000 Fr.
pour vingt-cinq de présence :prime de 5000 Fr.

Ces primes sont payables le  jour anniversaire de la date d’entrée de l’intéressé à l’Usine. C’est cette date d’entrée qui détermine ancienneté s’il n’y a pas eu rupture de contrat de travail.
Les primes pour période de militaires sont maintenues à leurs valeurs actuelles pour les célibataires ou veufs sans enfants. Elles sont portées pour les ouvriers mariés au salaire plein calculé sur le nombre de jours ouvrables défalcation faite des indemnités communales ou autres qui peuvent être versées à la famille de l’ouvrier du fait de la période envisagée.
Art.5–Les salaires ne pourront être modifiés sous prétexte de sanctions. Les seules sanctions maintenues sont dans l’ordre : avertissement, mise à pied,r envoi.
Art.6.-Les ouvriers occupant le même poste recevront le même salaire après un an de service au plus dans ce poste. Tout ouvrier changeant de poste, soit par avancement, incapacité, suppression de poste, recevra le salaire correspondant à son nouveau poste.
Art.7.–Les ouvriers occupés au nettoyage des appareils (chaudières– SH-ABM–DO–DS–RH) toucheront pour ces travaux des effets qui leur seront personnellement affectés dont ils seront responsables.
Des masques appropriés seront tenus à la disposition des équipes entrant dans ces appareils.
Les ouvriers entrants pour y travailler dans les appareils ci-dessus désignés recevront une prime de cinq francs par séance de travail.
Les ouvriers des équipes cour et extérieur, seront munis de cirés affectés dans les mêmes conditions que ci-dessus et de sabots-bottes pour les travaux exécutés dans l’eau.
Il reste entendu que tous les effets mis à la disposition des ouvriers ne doivent servir que pour les travaux de l’Usine et ne peuvent être emportés au-dehors.
Art.8–A tout ouvrier qui en fera la demande, il sera fourni du charbon « tout-venant » au prix de revient Usine étant entendu que la quantité sera limitée à ses propres besoins ( maximum 1500 kg par famille et par an). Le charbon sera enlevé par les soins du bénéficiaire, sur bon signé et après entente avec le magasin.
Art.9- des permissions d’une ou plusieurs journées non rétribuées pourront être accordés aux ouvriers en dehors du congé légal mais à condition que cela ne dérange pas le service et après accord préalable avec le chef responsable.
De même les ouvriers postés pourront accidentellement permuter avec un ouvrier d’un autre poste affecté au même appareil est aux mêmes conditions que ci-dessus.
Art.10.-A tout ouvrier qui en fera la demande il sera accordé un congé payé de deux jours ne se confondant pas avec le congé légal dans le cas de décès dans sa famille ( père, mère, femme, enfant) et cela sur pièces justificatives.

Fait à MOUGUERRE  le 31 juillet 1936
Pour la société :


M. D'IZARNY-GARGAS,P,Administrateur-Délégué
M.PARIS,C,Directeur des Usines


Pour le personnel :

M.ABERT,A,Délégué ouvrier titulaire
M.DUPRÉ,A,Délégué ouvrier titulaire
M.LE DU,Fr, Délégué ouvrier titulaire



SOCIÉTÉ D ÉTUDES ET PRODUITS CHIMIQUES – MOUGUERRE


ANNEXE N°2
au Contrat Collectif du 29 juillet 1936

SERVICE DES OUVRIERS DE FABRICATION ET ASSIMILÉS 

Il est bien entendu que la continuité du poste doit être assurée dans la fabrication.
Dans les postes à équipes successives la prolongation du travail demandée à certains ouvriers ou manœuvres pour assurer le service incombant à des ouvriers ou  manœuvres ne s’étant pas présentés à la relève du poste ne donnera  lieu à aucune majoration de salaire.
L’ouvrier doit attendre l’arrivée de son remplaçant et assurer le service au cas où celui-ci ne se présente pas.
Dans le cas où pour le motif ci-dessus un ouvrier effectue la totalité du poste suivant il lui est alloué une indemnité comprenant :
1° Un bon de repas fourni par l’extérieur ;
2° Deux heures de travail à son tarif normal.
Les dimanches et jours fériés légaux sont considérés comme des jours ordinaires.

Fait à MOUGUERRE, le 30 septembre 1936.

Pour la société :


M. D'IZARNY-GARGAS,P,Administrateur-Délégué
M.PARIS,C,Directeur des Usines


Pour le personnel :


M.ABERT,A,Délégué ouvrier titulaire
M.DUPRÉ,A,Délégué ouvrier titulaire
M.LE DU,Fr, Délégué ouvrier titulaire


Pour aller plus loin


Les salines d'Urcuit 
http://www.urcuit.fr/fr/information/ 

Annexe de Bayonne des AD 64

23 juillet 2018

Courses de chevaux à l'hippodrome de Borda-Berry

VILLE DE SAINT-PALAIS (Basses-Pyrénées)

HIPPODROME DE BORDA-BERRY

COURSES DE CHEVAUX

Dimanche 25 juillet 1926,après-midi

PROGRAMME

Prix de la Société d'Encouragement pour l'amélioration du Cheval Français de Demi-Sang.-(Au Trot Monté)

1.000 francs.-Dont 300 francs offerts par la Société d'Encouragement pour l'amélioration du Cheval Français de demi-sang et 700 francs par la Société des Courses,pour poulains entiers,hongres et pouliches de demi-sang,issus de père et mère qualifiés anglo-arabe,nés ou élevés dans le département des Basses-Pyrénées,âgés de 3 ans.
500 francs et un tiers des entrées au premier;250 francs au second;150 francs au troisième;100 francs au quatrième;les deux tiers des entrées au cinquième.
Entrée:10 francs.-Poids:65 kilos.-Distance :2.800 mètres environ.
Engagements jusqu'au mardi 13 juillet 1926,avant midi chez M.DOXARAN,secrétaire de la Société à Saint-Palais.

Prix de la Société d'Encouragement.-ANGLO ARABES (2 e Catégorie)

3.500 fr et les entrées au gagnant;en outre 700 fr au second,350 fr au troisième et 350 fr à l'éleveur du gagnant,offerts par la Société d'Encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France.Pour chevaux de 3 ans de pur-sang,comptant au moins 50% de sang arabe (à l'exclusion des arabes purs) issus d'étalons ou nationaux ou approuvés ou autorisés et n'ayant jamais gagné un des prix de 2 e catégorie donnés par la Société dans les départements ,ni un prix de 10.000 francs.Poids:56 kilos.Les chevaux comptant 75% ou plus de sang arabe recevront 3 kilos.Distance:2.000 mètres environ.
Engagements le mardi 13 juillet 1926,avant 14 heures à la Société d'Encouragement,11 rue du Cirque,à Paris (8e).
Entrée:30 francs.Forfait :10 francs le mardi 20 juillet,mêmes heures et lieu.

Prix du Gouvernement et du Conseil Général Hors Classe.-Anglo Arabes à 25%

2.400 francs,dont 2.000 francs offerts par le Gouvernement de la République et 400 francs par le Département;1.600 francs et les entrées au gagnant,500 francs au second et 300 francs au troisième.Pour chevaux de 3 ans de toute espèce ,comptant au moins 25% de sang arabe ( à l'exclusion de ceux comptant 50% ou plus de ce sang),issus d'étalons ou nationaux ou approuvés ou autorisés et n'ayant jamais gagné 8.000 francs.
Poids:56 kilos.Le gagnant d'un prix portera 2 kilos;de plusieurs,4 kilos.Les chevaux issus de deux auteurs de demi-sang recevront 2 kilos.Distance:2.000 mètres environ.
Engagements le mardi 13 juillet 1926 avant 14 heures à la Société d'Encouragement,11,rue du Cirque,à Paris (8e).
Entrée:30 francs.Forfait:10 francs le mardi 20 juillet,mêmes heures et lieu.

Steeple Chase Cross-Country Militaire (2 e Série)

2.000 fr,(1.200 fr au premier;400 fr et 3/ des forfaits au second;300 fr et 2/5des forfaits au troisième;100 fr au quatrième);en outre 120 fr à l'éleveur du gagnant et 60 fr à celui du second,offerts par la Société des Steeple-Chases de France,Forfait :10 francs s'il n'a pas été déclaré par lettre,.
Pour officiers de l'armée active montant tout chevaux qualifiés (voir Instruction sur les Courses Militaires ) appartenant à l’État et n'ayant gagné ni trois courses militaires à obstacles de 2 e série,ni une course militaire à obstacles de série supérieure.
Poids:chevaux de demi-sang et chevaux ayant au moins 50% de sang arabe,72 kilos;chevaux ayant moins de 50% de sang arabe,74 kilos.Tout gagnant,en courses civiles à obstacles de 10.000 fr portera 2k;de 20.000 fr;3 kilos;de 30.000 fr;4 kilos;de 40.000 fr;5 kilos.Tout gagnant d'une ou plusieurs courses militaires à obstacles de 2 e série portera,en outre,2 kilos par course gagnée.Distance:4.500 mètres environ.
Les officiers admis à bénéficier des décharges par les Commissaires de la Société des Steeple-Chases de France recevront 3 kilos s'ils n'ont pas gagné  deux courses à obstacles (militaires ou civiles );2 kilos s'ils n'en ont pas gagné quatre.
Instructions sur les Courses Militaires du 17 novembre 1924 modifiée.
Engagements jusqu'au mardi 13 juillets 1926,avant 14 heures,10 rue Treilhard,à Paris (8 e).
Déclaration de Forfaits par lettre jusqu'au mercredi 21 juillet,avant quatorze heures,10 rue Treilhard,à Paris.

Steeple-Chase-Cross-Country Interrégional de la Société Sportive d'Encouragement et de la Société des Courses (3 e Série.-4 e et 5 e Région)

                                                                     Extrait
4.500 francs,offerts 3.000 fr par la Société Sportive d'Encouragement,500 fr par le Département,500 fr par la Ville de Saint-Palais,et 500 fr par la Société des Courses,dont 3.000 fr au gagnant,300 fr à l'éleveur,750 fr au second et 450 fr au troisième.Le quatrième recevra 300 fr sur les forfaits.
Pour chevaux de selles entiers,hongres et juments de toutes espèces comptant au moins 25% de sang arabe,ou qualifiés de demi-sang,de 4 ans et au dessus (à l'exclusion des juments agées de plus de 8 ans),de toutes catégories de poids,des 4e et 5e Régions et n'ayant reçu comme gagnant ,en une ou plusieurs courses à obstacles,ni 12.000 fr ni,cette année,6.000 fr.
Entrée gratuite;forfait,40 fr ou 20 fr,s'il a été déclaré.Poids commun:4 ans,69 kilos;5 ans et au-dessus,74 kilos.Tout cheval ayant reçu comme gagnant ,en une ou plusieurs courses à obstacles,une somme de 3.000 francs portera 2 kilos;de 6.000 fr,4 kilos;de 9.000 fr,6 kilos.(...)

Source:
Document original consultable en salle de lecture des AD 64 Annexe de Bayonne
E Dépôt Saint-Palais 2 I Art 4

18 juillet 2018

Flammes postales des Basses-Pyrénées

Flammes postales des Basses-Pyrénées


Pau 11 8 1966 Collection particulière

Bayonne _1945-1965 XXe anniversaire de la Sécurité Sociale Collection particulière

 
Biarritz 23 10 1966 Collection particulière

 
Bayonne 1968 Collection particulière
Bayonne principal 11 10 1968 Collection particulière
Salies-de-Béarn Jouvence de la femme 17 juillet 1939 Collection particulière


13 juillet 2018

Père Sauveur Lamouliate (1876-1962)

Une photographie ancienne dénichée aux puces de Bayonne .Il s'agit du portait d'un ecclésiastique, tiré à Jérusalem Palestine.Au verso du support cartonné, quelques éléments manuscrits d'identification:
  • Père Sauveur Lamouliatte
  • Professeur de Rhétorique au Petit séminaire de Ste Anne Jérusalem (1902)
  • Photographie tirée à Jérusalem ,ma première année de prêtrise 1903 à l'age de 27 ans
Père Sauveur Lamouliate _Collection personnelle_
Les recherches afin d'en apprendre davantage sur Sauveur Lamouliate*  ont débuté par une requête sur les registres indexés de recrutement militaire de Bayonne et de Pau mise en ligne par les Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques .Tout en haut de la liste des résultats :LAMOULIATE SAUVEUR matricule 908 Classe 1896.
La  fiche matricule concerne un élève ecclésiastique né le 27 juillet 1876 à Bayonne.

Bayonne/État civil/Naissances/1873-1882/FRAD064006_5MI102_30_0269.jpg
Vue 269/777 _Acte N°360
En mention marginale :décédé à Biarritz le 5 avril 1962 

La fiche matricule apporte les précisions suivantes
Détail des services et mutations diverses
 "Nommé en 1902 gardien de la basilique Ste Anne de Jérusalem"

Localités successives habitées 
10 novembre 1898 Maison Carrée Alger 
12 septembre 1899 Carthage (Père blanc) Tunis
23 décembre 1899         °                               °
11 juillet 1902 Jérusalem
12 juin 1906 St Laurent d'Olt (Mende)
Lasseubetat (Pau)
24 avril 1904 Dognen (Pau)


*Lamouliate avec un seul t sur l'acte de naissance et la fiche matricule
Lamouliatte avec deux t sur l'acte de mariage des parents à Urt le 27 août 1866




Pour aller plus loin

Société des Missionnaires d'Afrique

(Pères blancs)

Ressources électroniques et Inventaire des archives

Les archives générales de la Société des Missionnaires d'Afrique sont à Rome.C'est là que se trouvent tous les documents concernant le fondateur le Cardinal Charles Lavigerie.
Ressources électroniques et Inventaire des archives 
Contact : archivio@mafrome.org

A propos de Jérusalem

Une suggestion de lecture proposée par Peio, agrégé de géographie
Éditions Points ISBN 978.2.7578.6228.5
Vincent Lemire,maître de conférence à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée ,dirige le projet européen OPEN-JÉRUSALEM ,qui vise à rassembler et à organiser les archives disponibles dans toutes les langues sur l'histoire contemporaine de Jérusalem.
OPEN-JERUSALEM (site internet en langue anglaise)

29 juin 2018

Ambroise Cluzan ,un médecin de la 18 e Région militaire pendant la Grande Guerre

Au hasard d'un vide-grenier d'un village de l'Allier,un particulier,Jean-Pierre Chalot de Rochefort-sur-Mer, découvre un manuscrit composé de quatre cahiers couvrant la période du 6 aout 1914 au 12 juin 1917.Jean-Pierre Chalot,explique"Au plaisir du trésor trouvé,allait s'ajouter celui de l’enquête,où il s'agirait de découvrir,de reconstituer le parcours de vie de cet homme,et de renseigner non seulement sa biographie,mais aussi celle de tous ceux qu'il avait côtoyés et qu'il citait.De le suivre sur les routes,découvrir les villages et les villes où il passe,comprendre (et faire comprendre à mon lecteur) tous les éléments de vocabulaire spécifiques qu'il emploie,de resituer les événements militaires dont il parle ou dont il est témoin."
Jean-Pierre Chalot,qui n'est pas historien de formation s'est imposé une rigueur scientifique .Il a vérifié les faits ,les sources sont citées et recoupées, et les "éventuelles hypothèses annoncées comme telles".
Un joli pavé de 468 pages qui ne manquera pas d’intéresser et d'inspirer enseignants, étudiants, chercheurs, érudits,généalogistes, associations.  




Sommaire

P 6 Tableau des abréviations
P 7 Tableau des cartes et des illustrations
P 8 Organigramme du 18 e Corps d'armée
P 11 Avant-Propos
P 16 Sources,méthodes,principes
P 17 Le manuscrit du Journal de Route
P 18 Les lacunes du  Journal de Route

Journal de route d'Ambroise Cluzan

P 25 1 er cahier (6 aout 1914-31 aout 1914)
P 108 2 eme cahier (31 aout 1914-20 septembre 1914)
P 163 3eme cahier (7 décembre 1914-21 juillet 1915)
P 225 4 eme cahier (21 décembre 1916-12 juin 1917)


Annexes


P 302 Journal des Marches et Opérations de l'ambulance 5/18 (10 aout 1914-10 septembre 1916)
P 361 Communication de Robert Piqué Évolution de l'Organisation et du fonctionnement d'une ambulance (Extraits)

Ambroise Cluzan ,notes biographiques

P 372 Sources de la biographie
P 375 Le médecin
P 382 Sa famille
P 386 Son éducation
P 395 Le temps de la Guerre
P 419 Le séjour à Madagascar

P 445 Ambroise Cluzan,repères chronologiques

P 450 Remerciements
P 454 Index des noms de lieu et de personne


Imprimé par Copymédia 33610 Canéjean
24€ hors frais de port
Auto édition
ISBN 979-10-699-2159-7
Dépôt légal :mai 2018

Courrier
Jean-Pierre Chalot,
aux bons soins de la 
Librairie Pierre Loti
111 rue de la République
17300 Rochefort-sur-Mer
Librairie Pierre Loti

Courriels
cluzan.ambroise@gmail.com
jean-pierre.chalot@orange.fr


26 juin 2018

Les motifs de fermeture d'une maison de tolérance à Pau

Extrait des registres des arrêtés du maire de la ville de Pau


Nous,Maire de la Ville de Pau

Vu notre arrêté du 22 juin dernier autorisant Mme L.....à ouvrir et exploiter une maison de tolérance au n°8 du Passage Fénélon;
Considérant que cette autorisation n'avait été donnée que sur les pressantes instances de l'Autorité militaire et en raison du grand nombre de soldats en garnison à Pau et dans les environs immédiats de Pau;


Considérant que l'armistice et la démobilisation ont considérablement diminué l'importance de la garnison qui va être encore réduite,bien au-dessous de ce qu'elle était avant la guerre;


Considérant que l'annonce de la prochaine ouverture de cette maison a provoqué de véhémentes protestations de la part des habitants de ce quartier populeux;que ,s'il était donné suite à ce projet,il y aurait à craindre des troubles graves qu'il est du devoir du Maire de prévenir;


ARRÊTONS:
Article 1 er._L'autorisation donnée à Mme L......par notre arrêté susvisé est rapportée.
Article 2._Le présent arrêté sera notifié à Mme L...par M.le Commissaire Central.

PAU,le 20 janvier 1919


Le Maire


Signé:A.de Lassence

Source:
Archives communautaires
Usine des Tramways
Avenue Gaston-Lacoste
Pont Lalanne
64000 PAU
Près de la gare SNCF de Pau,après la halle SERNAM ,
PAU 1 J 1 /8 Prostitution,maisons de tolérance 1911-1946,pièce N°49

22 juin 2018

Deux interdictions de communiquer verbalement avec des espagnols

 HENDAYE,le 21 octobre 1940

Note de la mairie

Par ordre de la "Standortkommandantur" de HENDAYE,il est formellement interdit aux habitants des communes de HENDAYE,URRUGNE et BIRIATOU,ainsi qu'aux personnes circulant sur les bords de la Bidassoa,de communiquer verbalement avec des personnes se trouvant sur la rive espagnole.
Les infractions constatées seront très sévèrement réprimées.

Le Maire
Cachet de la mairie d'Hendaye


Source:Annexe de Bayonne des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
E Dépôt Urrugne B Art 3


HENDAYE, le 21 septembre 1944

ANNEXE

CONSIGNE

Il est formellement interdit aux pécheurs d'entrer en relation avec les pécheurs étrangers (espagnols),hormis les cas graves événements de mer,mettant en jeu la sécurité d'un bâtiment ou des vies humaines.
Toute dérogation à cette règle entrainera la suspension de la pêche indépendamment des sanctions qui pourraient être prises contre les délinquants (emprisonnement etc....)
La pêche demeure interdite dans les eaux espagnoles déjà déterminées par les règlements antérieurs.
Il est ordonné aux pécheurs de rester en liaison pendant la pêche et d'effectuer en groupe l'appareillage et la rentrée au Port.


L'Adjoint Maritime GALLE TESSONNEAU
au
Commandant Militaire de la Frontière Pyrénéenne Z/A

Source: Annexe de Bayonne des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
E Dépôt Urrugne 2 D Art 57

19 juin 2018

Pénurie de papier et fonds d'archives communales

Le 13 juin 1945

Le Maire de la Commune d'Urrugne
à Monsieur le Maire à Saint-Jea-de-Luz


Monsieur et Cher Collègue

J'ai l'honneur de vous informer que je vous fais adresser ce jour,en vertu des instructions préfectorales,en date du 23 mai 1945,quatre cents kilos de vieux papiers.
Comme imprimés,il s'agit:
a) du Recueil des Actes administratifs,depuis 1811 à 1930
b) du Bulletin des Lois de 1895 à 1930
c) du Journal des Communes de 1910 à 1930
d) du Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur jusqu'à 1930
e) des Listes électorales jusqu'à 1930
f) des Budgets ,jusqu'à 1930 (sauf les Comptes de Gestion)
g) des Imprimés relatifs aux Eaux et Forets(ventes de bois,fougères,etc) avant 1930
h) des États de Cantonnements,garde nationale,etc,avant 1875.

Vous voudrez bien m'en faire accuser réception.

Agréez,Monsieur et Cher Collègue,l'assurance de mes sentiments distingués.

Pr le Maire empêché


Source:
Annexe de Bayonne des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
E Dépôt Urrugne 2 D Art 58
Lettres 1945-1946

16 juin 2018

La pêche au saumon sur la Bidassoa

Marine Nationale
Station Navale Bidassoa


                                                             Hendaye,le 16 février 1945

Note pour Messieurs les Maires de HENDAYE, URRUGNE, BIRIATOU


Objet:la pêche au saumon


           J'ai l'honneur de vous informer que la pêche au saumon a été autorisée sur la Bidassoa à partir du 15 février selon les anciens règlements en vigueur.
           Le premier tour a été accordé aux Pêcheurs Français.
Un pavillon de chaque Nation sera placé au lieu appelé l'Aiguille de Fontarrabie,pour avertir à quelle Nation appartient le jour de la pêche.
           Le 15 février ayant été réservé aux pêcheurs français,le 16 février sera réservé aux pêcheurs Espagnols,et ainsi de suite à tour de rôle alternativement.
           Je vous prie de bien vouloir en avertir vos administrés,qui ont seuls le droit de pêche pour les jours qui leur sont réservés.Je vous prie également de m'indiquer le cas échéant les manquements dont vous auriez connaissance.
           Veuillez agréer,Monsieur le Maire,l'expression de ma considération distinguée.

L'Ingénieur Mécanicien de 1 ere Classe
GALLE TESSONNEAU Chargé de la S.N.B


Source:
Annexe de Bayonne des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
E Dépôt Urrugne 2 D Art 58
Lettres 1945-1946