Jacques Faizant,Pupille de la Nation

Un jugement du Tribunal civil de Bayonne

Deux chercheurs, Jean-Pierre Ibarboure et Alain Idiart, épluchent au Pôle d’Archives de Bayonne et du Pays basque, les fonds d’état civil et de justice concernant les Pupilles de la Nation dans le sillage de  la Première Guerre mondiale. Parmi  leurs trouvailles, le jugement d'adoption au titre de Pupille de la Nation de Jacques René Lucien Faizant,futur dessinateur de presse.

Pôle d’archives de Bayonne et du Pays basque

Cote 3 U 1/426 

6 feuillets dont

Extrait de l'acte de naissance de Jacques René Lucien Faizant

Certificat de vie délivré le 20 octobre 1929 par la mairie d'Anglet 

Bulletin de décès de Maurice Adolphe Faizant,père de Jacques Faizant

Demande présentée par Madame Faizant,née Marcollo Marguerite,mère de Jacques Faizant

Jugement d'adoption  du 15 avril 1930 ,Tribunal civil des Basses-Pyrénées section de Bayonne

Naissance dans le Cantal de Jacques Faizant

30 octobre 1918 à Laroquebrou (Cantal)

https://archives.cantal.fr_

5 Mi 705/5-a, 1907-1932, Naissances, État civil, Collection départementale, Laroquebrou, 

Registres paroissiaux et d'état civil en ligne_vue 119/261

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux mentions marginales dont "Adopté par la Nation jugement du Tribunal civil de Bayonne en date du 15 avril 1930"

 

Précisions généalogiques concernant  les parents de Jacques Faizant

La fiche matricule militaire du père,Maurice Adolphe Faizant

http://archives.paris.fr
Archives numérisées > Sources généalogiques complémentaires > Recrutement militaire de la Seine > Registres matricules du recrutement (1887-1921) 

Faizant Maurice Adolphe né le 02/11/1891 à Paris 10e arrondissement ,décédé à Anglet le 17 aout 1929
1er bureau de recrutement
Numéro de matricule 292 Classe 1911
Cote D4R1 1603

Dossier Légion d'Honneur de Maurice Adolphe Faizant

https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr
Cote(s) : LH//927/25

Le mariage des parents le 28 janvier 1918 à Nanterre

Archives départementales des Hauts de Seine_Actes de mariages de la commune de Nanterre
Document E_NUM_NAN_M1918 Image: FRAD092_4E_NAN_90_0009_C.jpg_Acte N°18 Vue 9/76

André Martingorena

Martingorena André

1931-1951

 

Le point de départ:
Site internet Cimetières de Bayonne
Patrimoine _Militaires/Morts pour la France
MARTINGORENA André 
Saint-Léon D.02-L.26-N.003
Date de décès non renseignée (en date de consultation du 09/08/2021)

Monument aux Morts de Bayonne -Liste nominative des militaires bayonnais morts pour la France en Indochine ou en Corée

 

Martingorena n'apparait pas sur le site internet Mémoire des Hommes, base de données des "Morts pour la France" au cours de la Guerre d’Indochine (1945-1954). Par contre,les archives déposées par la ville de Bayonne livrent quelques renseignements à son sujet: 

 Mort pour la France

Tr N°547 du 8/12/1957

Soldat de 1 ere classe au 5^e Régiment de spahis marocains,

Né le 6 juillet 1931 à Bayonne

Décédé entre Trang-Bang et Saïgon (Cochinchine) le 20 novembre 1951

Inhumation 27 aout 1954 cimetière Saint-Léon

Sources
AD 64 Bayonne E Dépôt Bayonne 1 W Art 8
AD 64 Bayonne E Dépôt Bayonne 1 W Art 13

Articles liés du blog

Trous de mémoire du site internet des cimetières de la ville de Bayonne  

Mille Édouard (Sergent)

Joseph Barrague  

Joseph Barrague

Joseph Barrague

1905-1940

Le point de départ:
Site internet Cimetières de Bayonne
Patrimoine _Militaires/Morts pour la France
BARRAGUE Joseph
Saint-Étienne S.H.-L.06B-N.004
Date de décès non renseignée (en date de consultation du 06/08/2021)

Cimetières de Bayonne_Patrimoine_Registre des militaires/Morts pour la France_Barrague Joseph

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Or,des recherches sur Internet et en salle de lecture du Pôle d’archives de Bayonne et du Pays basque permettent de trouver et de recouper la date de décès de  Joseph Barrague.

 

Copie écran Mémoire des Hommes_Joseph BARRAGUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bayonne registre des décès 1942

Le registre de la collection communale, est consultable sur simple demande verbale,en mairie de Bayonne ,service de l'état civil.

Le registre de la collection du greffe, est accessible au Pôle d’archives de Bayonne et du Pays basque (AD 64) cote 4 E Art 102-265

Acte de décès N°299

Joseph Barrague

Transcription

 L’an mil neuf cent quarante, le quatorze juin, est décédé, »Mort pour la France »,à Pont sur Yonne (Yonne) Barragué Joseph soldat au 220 e Régiment de Travailleurs, inscrit au recrutement de Mont de Marsan,sous le matricule 302,né le vingt trois avril mil neuf cent cinq, à Tarnos (Landes) domicilié en dernier lieu à Bayonne, quartier Saint-Étienne, maison Sanguinet, fils de Jean Barragué et de Jeanne Bisbau, son épouse, célibataire.

Le présent acte a été dressé par nous, Bosc Yvan, intendant de 1 ère classe, officier de l’état civil au Secrétariat Général des Anciens combattants,139,rue de Bercy à Paris, le quatre juin mil neuf cent quarante deux, conformément aux dispositions de la loi N°1814 du 24 avril 1941,,insérée au Journal Officiel du 12 mai 1941 et sur la base des éléments d’information figurant au dossier N°70859  qui nous a été présenté ce même jour (…)

 

E Dépôt Bayonne 1 W Art 13 

Dossier Guerre 1939-1945 

État des militaires et victimes civiles dont les corps ont été rapatriés aux frais de l’État et
réinhumés dans les cimetières de Bayonne

N°12  Barragué Joseph Inhumation le 8/6/1948

Articles liés du blog

Trous de mémoire du site internet des cimetières de la ville de Bayonne  

 

Mille Édouard (Sergent)

MILLE Edouard (Sergent)

 MILLE Édouard (Sergent)

Le point de départ:
Site internet Cimetières de Bayonne
Patrimoine _Militaires/Morts pour la France
Page 5 MILLE Édouard (Sergent)
Saint-Léon D.07-L.01-N.001
Date de décès non renseignée (en date de consultation du 03/08/2021)

Des recherches en cascade sur Internet,ont permis de trouver et recouper quelques renseignements sur Mille Édouard (Sergent)

Mémoire des Hommes-Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale

Sergent

Mort pour la France le 6 novembre 1914 Hôpital civil de Bayonne, suites de blessures de guerre

Né le 30/8/1885 Paris 15^e

Domicilié en dernier lieu à Billancourt

 

Archives.paris.fr

Acte de naissance en ligne 1885 , Naissances , 15 V4E 7133 _Acte N°2044 Vue 19/31

En mention marginale ,mariage le 25 octobre 1910 à Boulogne (92)

 

Archives numérisées > Sources généalogiques complémentaires > Recrutement militaire de la Seine > Registres matricules du recrutement (1887-1921)

Mille , Édouard Alexandre Félix , Matricule 1467 D4R1 1305

 

AD 92 Boulogne Billancourt

L’acte de mariage en ligne

E_NUM_BOU_M1910-Image: FRAD092_4E_BOU_0233_187.jpg _Acte N°466 Vue 186

 

Transcription de l’acte de décès

_1E_NUM_BOU_D1914_Image: 4E_BOU_270_0125.JPG_Acte N°1132 Vue 125

Extrait des minutes des actes des décès de la ville de Bayonne (Basses-Pyrénées) le six novembre mil neuf cent quatorze cinq heures du soir Édouard Mille,vingt neuf ans ,fils de Stéphen César Henri Mille et de Adèle Cécile Olivier époux de Berthe Mélier sergent au 41 eme Régiment Colonial 18^e Compagnie au Fort d’Ivry domicilié à Billancourt (Seine) et décédé quartier Saint-Léon (Tosse) .

Dressé le sept novembre mil neuf cent quatorze onze heures et demie du matin par nous sur la déclaration de François Navailles cinquante huit ans retraité et de Benjamin Gomez ,vingt huit ans architecte domicilié à Bayonne (…)

 

Archives.paris.fr

Berthe Mélier ,veuve de Edouard Alexandre Félix,est décédée le 21 novembre 1922,Paris 8^e.

Acte de décès en ligne _1922 , Décès , 08 8D 185 .Acte N°2288 VUE 8/31

Contrôle routier : Qu’avez-vous dans le coffre arrière ? De la merde !

Juillet 1946,une mère de famille, réagit verbalement à un contrôle routier par des C.R.S.

Renseignements sur les injures et menaces à agent de la force publique par Lxxx Jeanne  (…)

"Je me nomme P.xxx André ,25 ans,gardien de la Paix à la 133eme Cie de C.R.S. de Montluçon (Allier)détaché à Ainhoa (B-P).

Le 14 juillet 1946 à 21 heures me trouvant de service avec mon collègue Rxxx et Bxxxx,j’ai controlé un véhicule automobile immatriculé sous le numéro 60.07.N.M.2 conduit par les époux Lxxx (…) de Sare.Au cours du contrôle  Madame Lxxxà eu une attitude très incorrecte. Comme je lui demandais poliment d'ouvrir son coffre arrière afin de voir ce qu'il y avait dedans elle me répondit furieuse : de la merde.Ces paroles constituant un outrage à agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions, j'ai dressé le rapport que vous détenez, afin que Madame Lxxx  soit punie légalement.(…)

Lecture faite, persiste et signe.

Rxxx Gaston,24 ans, gardien de la Paix à la 133 ème Cie des C.R.S. détaché à Ainhoa (B-P.) déclare :

Le rapport concernant l’outrage à agent de la force publique dressé par mon collègue Pxxx à l'encontre de Madame Lxxx Jeanne est des plus exact. Cette personne n'avait aucune raison pour répondre comme elle l'a fait étant donné que le gardien Pxxx  lui avait demandé poliment d’ ouvrir le coffre de sa voiture afin de s'assurer qu'il n'y avait rien de frauduleux.

Lecture faite, persiste et signe.

Le gardien Bxxx étant absent n’a pu être entendu.

(...)

Les  menaces ne figurent plus dans l'objet du Procès-Verbal de renseignements de la mise en cause.

Renseignements sur outrages à agent des C.R.S. dans l’exercice de ses fonctions par Lxxx Jeanne

« Je me nomme Lxxx, née Hxxx, Jeanne ,36 ans ménagère, demeurant à Sare (B.P.) (…) mariée cinq enfants, sais lire et écrire, jamais condamnée, nationalité française.

Le 14 juillet 1946, vers 21 heures, alors que je revenais de Cambo, accompagnée de mon mari et de mes enfants, en automobile, nous fumes contrôlés par trois gardiens des C.R.S. C’était le troisième contrôle sur une distance de 4 kilomètres. Impatiente de rentrer chez moi pour le repas de mon bébé âgé de dix mois, je ne pus m’empêcher de dire à ces messieurs mon étonnement d’un pareil contrôle.

L’un d’eux particulièrement grossier, me répondit que cela ne me regardait pas, que c’était leur droit et me demanda comme un sauvage : Qu’avez-vous dans la malle arrière ?Je lui répondis sur le même ton :de la merde !

Furieux de ma réponse, que je reconnais  grossière, il fit prendre à l’un  de ses camarades carnet et crayon, pour me dresser  contravention pour insulte. Je me récriai en disant que je ne l'avais pas insulté, et que le mot employé était français, qu'il avait dû l'apprendre en étudiant « CAMBRONNE » sur son histoire de France et que d'ailleurs je lui disais la vérité ;la malle arrière  contenant les langes souillés de ma fille.

Il ne voulut pas s’en rendre compte ayant l'air très énervé, comme le sont très souvent ces gardes sur ces routes frontières, où il saisissent et gouttent  pas mal de vin espagnol.Tous les frontaliers peuvent actuellement en témoigner. »

Lecture faite, persiste et signe.

Source:AD 64 Bayonne 1027 W Art 21 Tribunal de Grande Instance de Bayonne