04 juillet 2022

1924,une société en nom collectif :G.OLIVERA,CADILLON,DUCLERC et SOULES

 Extrait

Suivant acte reçu par Me Adrien DETCHART, notaire à Bayonne, le  onze avril mil neuf cent vingt quatre,M.Moyse-Gérard VAEZ-OLIVERA, commerçant et industriel demeurant à Bayonne, quartier Saint Étienne, chalet « André » ;M.François-Edouard CADILLON, commerçant et industriel, demeurant à Bayonne, quartier Saint-Léon, villa « Antoinette » ;M.François DUCLERC, commerçant et industriel, demeurant à Bayonne, quai des Halles, numéro 33,et M. Jean SOULES, dit Ferdinand en famille,  voyageur de commerce, demeurant à Bayonne, quai Augustin Chaho , numéro 24 ,ont formé entre eux  une Société en nom collectif ayant pour objet :

1° la fabrication et la vente d’espadrilles cousues à la machine ou à la main, l'achat et la vente de fils, toiles, tresses et autres matières se rattachant à l'industrie sandalières ;

2° l'exploitation de divers établissements industriels et commerciaux concernant la fabrication l'achat et la vente de marchandises se rattachant à l'habillement et autres ;

3° et toutes les opérations se rattachant directement ou indirectement aux industries et commerces mentionnés ci-dessus, ainsi que toutes exploitations de maisons de commerce ou industrie apportés à la Société ou qui pourraient être créés où achetés par la suite.

La durée de cette Société est de vingt années qui ont commencé à courir le premier janvier 1924 et expireront le 31 décembre 1943.

Le siège de la Société est à Bayonne, quai  de Lesseps avec succursales à Bayonne, rue Victor Hugo numéro 5,et quai Pont-Mayou ,numéro 25 ; à Biarritz, rue Mazagran, numéro 14 ; à Saint-Jean-de-Luz , rue Gambetta, numéro 11 bis ;à Hendaye , avenue de la Gare, et à Salies- de- Béarn place Jeanne d’Albret.

La raison et la signature sociales sont « G.OLIVERA,CADILLON,DUCLERC et SOULES ».

Les affaires de la Société sont gérées et administrées par les quatre associés avec les pouvoirs les plus étendus à cet effet. En conséquence, chacun d'eux a la signature sociale dont il n'a le droit de faire usage que pour les affaires de la Société : il peut notamment recevoir et payer toutes sommes, faire tous achats et marchés, traiter, transiger, compromettre, donner tous désistements et mainlevées avant ou après paiement, exercer toutes actions judiciaires, représenter dans toutes les opérations de faillite et de liquidation judiciaire, souscrire, accepter, endosser et acquitter  tous effets de commerce. Pour toutes les autres opérations de la Société notamment pour les emprunts, tous les associés doivent y prendre part.

Les associés ont apporté à la Société, savoir

1.

Monsieur VAEZ OLIVERA :

1° Sa part dans un établissement industriel et commercial à usage de fabrique d'espadrilles, situé à Bayonne ,quartier Saint-Esprit, quai de Lesseps, boulevard de l’Église et avenue du Téné, et  comprenant divers immeubles situés à Bayonne, d'une superficie de 2807 mètres carrés  14 décimètres carrés ,portés au plan cadastral de la dite ville sous les numéros 253 p,558 p,559p,560,561p de la section K, et en outre les clientèle, achalandage, matériel, objets mobiliers, approvisionnements, matières premières, marchandises fabriquées et en cours de fabrication et droit au bail ;cette part est évalué à la somme de cinq cent soixante-neuf mille sept cent cinq francs et vingt-centimes, ci 569.705,25.

2° Les fonds de commerce ci-après indiqués :

a) Celui connu sous le nom de « La Belle Fermière », exploité à Bayonne, quai Pont-Mayou, numéro 25 ;

b) Celui connu sous le nom de « Palais de la Mode », exploité à Bayonne, rue Victor Hugo, numéro 5 ;

c) Celui connu sous le nom de « Aux Galeries Mazagran » exploité à Biarritz, rue Mazagran, numéro 14 ;

d ) Celui connu sous le nom de « Palais de la Mode »,exploité à Hendaye, avenue de la Gare ;

e ) Celui connu sous le nom de « Capital de Guipuzcoa »,exploité à Hendaye, avenue de la Gare ;

f ) Celui connu sous le nom de « Merkenia »exploité à Hendaye, avenue de la Gare ;

g ) Celui connu sous le nom de « Paradis des dames »,exploité à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta, numéro 11 bis ;

h ) Celui connu sous le nom de « Perle Salisienne »,exploité à Salies-de-Béarn, place Jeanne d’Albret.

Les dits fonds de commerce comprenant chacun notamment :la clientèle, l’achalandage, les matériel, objets mobiliers servant à son exploitation, les approvisionnements, matières premières et marchandises fabriquées et en cours de fabrication, et le droit au bail afférent.

Le tout évalué à cinq cent trente-huit mille huit cent quarante -trois francs 70 centimes 538.843,70

Ensemble pour l’apport de M.VAEZ OLIVERA un million cent huit mille cinq cent -quarante-huit francs 95 centimes.

II M.CADILLON

Sa part dans l’établissement industriel et commercial à usage de fabrique d’espadrilles, situé à Bayonne, quartier Saint-Esprit, quai de Lesseps, boulevard de l’Église et avenue de Téné, composé comme il est dit plus haut dans l’apport de M.VAEZ-OLIVERA ;cette part évalué à six cent quatre-vingt-quatre mille sept cent vingt et un francs 80 centimes

Ci 684.721,80 centimes

III M.DUCLERC

La somme de cent cinquante mille francs en espèces qu’il a versée, ci 150.000.

IV M.SOULES

La somme de quatre-vingt mille francs en espèces qu’il a versée, ci 80.000

Ensemble deux millions vingt-trois mille deux cent soixante-dix francs 75 centimes, formant le capital social, ci 2.023.270,75.

Le capital apporté par chaque associé est productif d'intérêt au taux de six pour cent  au profit de chaque apporteur qui a droit soit de laisser ces intérêts dans la caisse sociale, soit de les prélever par trimestre échu ; chaque apporteur a droit également à des mensualités de trois mille  francs chacune comme traitement. Le tout sera porté au compte des frais généraux

(…)


Source :
RetroNews le site de presse de la Bibliothèque nationale de France
La Gazette de Bayonne de Biarritz et du Pays basque 08 mai 1924
Étude de Me DETCHART,notaire à Bayonne_Société en nom collectif

 

Complément à propos de M.Moyse-Gérard VAEZ-OLIVERA

Le décès de M.Moyse-Gérard est survenu le matin d'une opération de police à Bayonne.Son épouse Juliette Lévy sera  déportée par le convoi n° 66 le 20/01/1944 à Auschwitz,d'où elle ne reviendra pas.

Bayonne,11 janvier 1944, registre des décès:
N°20
Moyze Gérard Vaez-Olivéra
Le onze janvier mil neuf cent quarante-quatre,cinq heures,est décédé en son domicile,Boulevard Jean d'Amou,N°24, Moyze Gérard Vaez-Olivéra,né à Bayonne,le vingt un juin mil huit soixante trois;industriel;fils de Moyze Vaez-Olivéra et Céline Delvaille;époux décédés;Veuf en premières noces de Henriette Myriam Olivéra;Époux en secondes noces de Juliette Lévy.
Dressé le onze janvier mil neuf cent quarante-quatre,neuf heures sur la déclaration de Albert Bidart-Lafargue;trente huit ans,tapissier;domicilié en cette commune,
qui lecture faite , a signé avec Nous Pierre d'Aleman,Adjoint au Maire de Bayonne,Officier de l'Etat-Civil par délégation.
 
Source:Billet du blog du 12 février 2017

Mamadou Ba,Juliette Lévy veuve Vaez-Olivéra,Farjelh Farhat  

 

26 juin 2022

Fichier en ligne des ecclésiastiques du diocèse de Bayonne 1870-1905

Les Archives nationales ont mis en ligne, un Fichier des ecclésiastiques riche d'environ 80 000 fiches individuelles classées par diocèse (AN, F/19/6544-F/19/6697). 

"Ce fichier a été constitué par l'administration des Cultes à partir de 1881.Il répertorie tous les ecclésiastiques rémunérés par l’État sous la IIIe République,qu'il s'agisse de séculiers ou de réguliers,de prêtres de paroisse ou non (aumôniers,par exemple).

Les fiches indiquent pour chaque ecclésiastique:le diocèse dont il dépend ,ses nom,prénoms et date de naissance et son titre en 1881."

Archives nationales.
Intérieur;Cultes.Fichier des ecclésiastiques (Troisième République)
Introduction
Présentation du contenu

Copie écran https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr
 

 

Diocèse de Bayonne

1870-1905

Les ecclésiastiques du diocèse de Bayonne se répartissent dans trois fichiers.

Cote F/19/6570 _399 vues

Patronymes A à Da 

 

Cote F/19/6571_626 vues

Patronymes De à M 

Cote F/19/6572_263 vues

Patronymes N à  Z 

 

Archives nationales cote F/19/6572 Uharriet Martin 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 janvier 1904:Persiste à faire le catéchisme en basque 

 

Sources:
La Revue française de généalogie
Le fichier des ecclésiastiques des Archives nationales
Par Pierre-Valéry Archassal_24.05.2022



Les archives de la Vendée (AD 85)
Clergé vendéen sous la Troisième République : de nouvelles sources en ligne aux Archives nationales


21 juin 2022

Ladislas Konarzewski photographe à Saint-Jean-de-Luz




Photographie muette


Ladislas polonais

18 rue des Cendres à Saint-Jean-de-Luz


16 rue du centre St-Jean-de-Luz -Succursale à Hendaye



16 rue Garat à Saint-Jean-de-Luz


Photographie muette



Photographie muette



Photographie muette


Photographie muette



Photographie muette


16 rue Garat St-Jean-de-Luz



Photographie muette


Photographie muette




Photographie muette


Photographie muette




 

 Pour en savoir davantage sur Ladislas Konarzewski

earchives.le64.fr 
Collection départementale
Registre des mariages de Saint-Jean-de-Luz 1863-1872
2 mai 1869 
Transcription du mariage religieux célébré à Irun le 3 février 1869 entre Marie Ithurbide native d'Urrugne et Ladislas Konarzewski, réfugié Polonais,ancien gouverneur de la Province de Bialystock.



13 juin 2022

23 juin 1937 exhumation et mise en bière des restes de Mme Broquedis décédée à Mauléon le 13 septembre 1897

Ville de Mauléon

Procès-Verbal

L’an mil neuf cent trente sept, le vingt trois juin à dix heures

Nous, Coupau Dominique

Garde-champêtre de la ville de Mauléon, Officier de Police judiciaire revêtu des insignes de nos fonctions

Vu le décret du 23 prairial an XIII et 13 avril 1861

Vu les instructions ministérielles de 26 Thermidor, an XIII,10 mars, 25 avril 1856 et 8 août 1859 ;

Ensemble l'arrêté de Mr. le Sous-Préfet à Oloron en date du 15 juin 1937 autorisant le transport à Bayonne aux fins de réinhumation des restes de Mme Broquedis née Dilharreguy Marie Catherine ,  décédée à Mauléon le 13 septembre 1897;

Nous sommes transportés au cimetière de Mauléon où après avoir fait procéder à l'ouverture du caveau de la famille Broquedis , nous avons fait procéder à la mise en bière des restes de la susnommée.

Cette opération a été faite avec toute la décence et le respect dû à la mémoire des morts.

Nous avons ensuite scellé les deux extrémités du cercueil à la cire noire, portant l'empreinte de notre sceau.

Après quoi, nous avons remis les  restes mortels de la défunte à Mr _non désigné_ qui s'est chargé de les accompagner à Bayonne et d'obtenir la permission de les faire inhumer.

De tout ce qui précède nous avons dressé le présent procès-verbal qui sera remis à Mr le Commissaire de police à Bayonne.

A Mauléon les jour, mois et an que dessus

Le garde-champêtre

 

Une consultation du site internet  Cimetières de Bayonne désigne une sépulture  Broquedis-Dilharreguy située cimetière Saint-Léon,division 08 Ligne 04 Numéro 024 _coté avenue Mgr Gieure_

Dans la liste des défunts inhumés,figure une Dilharreguy Marie dont la date de décès est inconnue.

Sur place,cimetière Saint-Léon,parmi les inscriptions gravées dans la pierre tombale,,figure   CATHERINE BROQUEDIS née DILHARREGUY 1865-1897.

 

Les recherches généalogiques sur le site payant Filae comportent :

Une naissance à Bayonne le 12 octobre 1865 d'une Marie Catherine Dilharreguy

Un mariage  à Bayonne le 30 avril 1886 avec Martin Eugène Broquedis.

Les décès de Mauléon de l'année 1897 ne sont pas en ligne.Il faut donc attendre la réouverture du Pôle des Archives de Bayonne et du Pays Basque, pour consulter le registre papier des décès de Mauléon.Il s'agit de vérifier que Marie Catherine Dilharreguy née le 12 octobre 1865 à Bayonne est bien celle décédée à Mauléon le 13 septembre 1897.

Sources:

Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Pôle des Archives de Bayonne et du Pays Basque
39 avenue Duvergier de Hauranne
64100 Bayonne
E Dépôt Mauléon-Lichart 1 i article 1
Police municipale
Procès verbaux 1904-1947

Cimetières de Bayonne https://www.gescimenet.com/bayonne-cimetiere-64101.html

http://earchives.le64.fr/archives-en-ligne/etat-civil

https://www.filae.com

09 juin 2022

Société anonyme PARIS-HENDAYE

 PARIS-HENDAYE

Avenue de la Gare_Hendaye

Succursale des Galeries Lafayette de Paris

Maison vendant le meilleur marché de tout Paris

Les dernières nouveautés de Paris sont en même temps et aux mêmes prix à Paris et à Hendaye

TOUS LES JEUDIS RÉCLAME

Entrée libre

Source:Annuaire Havas des Basses et Hautes Pyrénées 1930 page 420
 

Collection particulière


27 mai 2022

1 er novembre 1830 ,découverte d'un cadavre blanc en Haïti

 Consulat Général de France en Haïti

Extrait des minutes de la Chancellerie

Aujourd'hui premier novembre mil huit cent trente, à une heure de relevée,

Nous soussigné, Chancelier du Consulat Général de France en Haïti

Informé par des gens du pays qu'un cadavre blanc avait été vu il y a une heure flottant sur la côte, à l'endroit appelé La Saline, situé entre la ville de  Jacmel et le lieu de la Table ou a échoué le navire Le Bordeaux.

Présumant que ledit cadavre avait dû être celui du capitaine Barnetche , disparu depuis le vingt-huit  à  deux heures de l'après-midi.

Nous étant immédiatement transporté audit lieu de la Saline, accompagné de MM. Seure dit Montluc (Paul Auguste) capitaine au long cours, deuxième capitaine du navire Le Bordeaux,Labarre (Gustave),commerçant, Ghéquiere (Jean) commis, l'un et l'autre français et demeurant en cette ville de Jacmel,  que des sieurs Blouin (Jean-Baptiste) et Marchand (Louis),tous les deux matelot du dit navire ,

Nous avons trouvé gisant sur le rivage, où il venait d’être tiré avant notre arrivée, ledit cadavre entièrement dépouillé de vêtements et tellement déformé qu'il nous a été impossible de le reconnaitre.

Néanmoins l'identité de ce cadavre avec celui du Capitaine Barnetche (Jean) Commandant le navire échoué Le Bordeaux nous a paru indubitable, ainsi qu’à tous les susnommés ; et notre conviction de même que la leur se fonde les raisons suivantes :

1° Les dispositions morales du Capitaine Barnetche pendant les trois jours qui ont précédé sa disparition ;

2° Le lieu même de la découverte du cadavre, lequel dans la matinée du vingt-neuf octobre furent remarqué les traces des pas d'un homme qui paraissait s'être dirigé vers la mer lesquelles traces semblaient être l'empreinte de la chaussure du capitaine Barnetche ;

3° L’état des chairs dont il est évident que la décomposition ne remonte pas à plus de soixante-douze heures, temps qui s'est écoulé depuis la disparition du capitaine ;

4° Enfin une veste trouvée à peu de distance du corps et que nous avons reconnu ainsi que les susnommés et tout l'équipage du Bordeaux pour être celle que le capitaine Barnetche portait le jour de sa disparition.

Et nous avons immédiatement fait creuser sur le rivage une fosse où le cadavre a été inhumé sous nos yeux, attendu que son état de putréfaction ne permettez pas de lui rendre d'autres honneurs.

Fait et passé à Jacmel, les jours, mois et an que dessus, et le présent procès-verbal a été signé par tous les susnommés et par nous Chancelier après lecture faite.

Signés .P.Montluc, G.Labarre, Ghéquère, Blouin matelot, Marchand ne sachant signer a fait une croix.


Sources:
earchives.le64.fr:

Registres paroissiaux et d'état civil
Saint-Jean-de-Luz

  • Collection départementale
  • Collection communale
  • Pièces Annexes _Vues 19 et 20/101

 

Décès 1793-1900
1823-1832 _Année 1831 vues 132 et 133/150

 


23 mai 2022

Autorisation d'ouverture d'un débit de boissons à Guinarthe-Parenties

 EMPIRE FRANÇAIS

Nous,Préfet des Basses-Pyrénées,Officier de l'Ordre Impérial de la Légion d'Honneur,Officier de l'Ordre des S.S.Maurice et Lazare,Officier de l'Instruction Publique.

Vu le décret du 29 décembre 1851,concernant les cafés,Auberges et autres débits de boissons,

 

Arrêtons 

Art.1er.Le SrArnaud Puyoo

demeurant à Guinarthe Parenties est autorisé à ouvrir un débit de boissons à consommer sur place dans la maison située dans ladite commune,section Guinarthe en remplacement de feu son père.

Art.2. L'autorisation accordée est exclusivement personnelle pour le pétitionnaire.

Dans le cas de cession,le preneur ou cessionnaire ne pourra prendre la suite de l'établissement sans obtenir notre agrément.

Art.3.L'autorisation est également spéciale pour le local sus désigné.Aucun transfert ou changement de domicile ne sera effectué par le titulaire sans une nouvelle autorisation.

Art.4.Expédition du présent arrêté sera adressée à M.le Maire de la commune,siège de l'établissement,qui demeure chargé d'en remettre copie au pétitionnaire.



Pau,le 3 juin 1864
Signé:G D'Auribeau
Pour ampliation
Le Secrétaire Général
 
Collection personnelle

 

18 mai 2022

Cables télégraphiques

Quand le câble télégraphique était le moyen de communication rapide entre la France ,le Chili,et les Etats-Unis.

 

Hauts-Fourneaux Forges & Aciéries du Chili


Compagnie Française des câbles télégraphiques


Compagnie Française des câbles télégraphiques


The Waldorf Astoria New-York city


The Western Union Telegraph Company


The Western Union Telegraph Company


Cablegrama "Via All America"


All America Cables


Central & South American Télegraph Co



Western Union


Central & South American Télegraph Co

 

Source:lot de vieux papiers présenté par Gilbert Arragon,bouquiniste,rue Sainte Catherine,Bayonne


13 mai 2022

L’Union des Coopérateurs de l’Adour (1919)

 Un autre aspect du mouvement coopératif bayonnais:
 
Brochure découverte aux puces de Bayonne du vendredi matin
 

 L’Union des Coopérateurs de l’Adour

(ex »La Famille Bayonnaise »
 
Société Coopérative anonyme régionale de Consommation

STATUTS

 (extraits)


Nom,Objet et Durée de la Société

ARTICLE PREMIER._Les sociétaires actuels de La Famille Bayonnaise, réunis en assemblée générale en date du 3 août 1919 moins ont adopté les statuts ci-dessous en modification du titre et des dispositions générales des statuts actuels de leur société, sans cependant modifier la quotité de l'action et sans porter atteinte à son caractère coopératif.

 ART.2._Les présents statuts régissent également les rapports de la société avec les nouveaux sociétaires qui y adhéreront.

ART.3._ La Famille Bayonnaise prends le titre de l'Union des Coopérateurs de l'Adour, Société coopérative de consommation à capital et personnel variables, adhérente à la Fédération Nationale des Coopératives de Consommation (organe d'émancipation des travailleurs) et au Magasin de gros des Coopératives de France.

ART.4._Cette Société a pour but :

1° L’achat et la répartition, à ses Membres de marchandises, la production de tous objets utiles à l'existence, dans les meilleures conditions ; la création et la gestion de restaurants coopératifs, la construction et la gestion d'habitations, etc. Elle sur délibération du Conseil d'Administration faire bénéficier le public de la répartition de certaines denrées.

2° La Création de toute œuvres sociales, tant à l'intérieur de la Société qu’en dehors directement ou avec le concours d'autres organismes coopératifs ou autres.

3° Le  groupement et la fusion éventuelle avec la présente Société de toutes les Coopératives de la Région de l'Adour. L’objet de la Société peut être étendu par décision de l'Assemblée générale en aucun cas, il ne saurait être porté atteinte à son caractère coopératif.

4°Et,en attendant la fusion des Coopératives de la Région de l'Adour avec l'Union des Coopérateurs de l'Adour, le ravitaillement de ces Sociétés par l'Union des Coopérateurs de l'Adour, pour certaines denrées commandées en groupage.

L’Union des Coopérateurs de l’Adour peut exercer son action dans n'importe quelle localité. Toutefois elle ne peut ouvrir des succursales dans le rayon d'action des coopératives autonomes exerçant une action similaire que après avis de la Fédération de la Région intéressée.

ART.5._La durée de la société est fixée à 99 ans partant du jour de la constitution de La Famille Bayonnaise le 4 mai 1916 ;elle peut être dissoute avant cette date où prorogée par décision de l'Assemblée générale extraordinaire.

ART.6._Le siège social est fixé à Bayonne rue Général Bourbaki. Il peut être transféré dans un autre local à Bayonne par simple décision du Conseil d'Administration ; il ne peut être fixé en dehors de Bayonne sans l’assentiment de l'Assemblée générale ordinaire.

(…)

Vente au comptant

ART.21._La Société s'interdit formellement toute vente à crédit soit aux Sociétés, soit aux Sociétaires soit au public.

Conseil d’Administration

ART.34._La Société est administrée par un Conseil composé de 15 Membres choisis par l'Assemblée générale parmi les Sociétaires au pair  de leurs versements sur actions et faisant régulièrement leurs achats à  la Coopérative.

Le Conseil est élu pour trois ans par l'Assemblée générale, au scrutin de liste et au bulletin secret, (…)

 (...)


 

 

Extrait de la brochure

 

Complément 

Annuaire Havas 1930 des Basses et des Hautes Pyrénées


Union des Coopérateurs de l'Adour
Direction et Entrepôts:
rue Général Bourbaki_Détruits par un incendie le 14 mai 1940_

Magasins d'épicerie 



9 rue Bourgneuf
Rue Sainte-Catherine
Quartier des arènes
Quartier Saint-Léon
Quartier Blancpignon
Rue d'Espagne
Halles de Bayonne

Magasin de chaussures:place Notre-Dame (Bayonne)
Boucheries:Halles de Bayonne
Poissonnerie :25 rue Bourg-Neuf (Bayonne)


Saint-Jean d'Anglet
Quartier Saint-Gobain (Boucau)

 
Imprimerie "La Rénovatrice" (Georges Miremont) ,journaux,prospectus,cartes de visite,affiches.......

Billets du blog

 
 
On trouvera plusieurs renseignements sur les liens avec les syndicats et des coopératives  

10 mai 2022

Éclairage au gaz de la ville de Pau

 Éclairage au gaz de la ville de Pau

Société en commandite

Une société a été formé entre M. Charles Tournier, ingénieur civil, demeurant et domicilié à Pau, d'une part :

Et les actionnaires et commanditaires qui adhéreront à cette société en fournissant des fonds et en prenant les actions qui seront créées pour cette société d'autre part.

Cette société a pour objet l'établissement dans la ville de Pau d'une usine propre à la fabrication du gaz d'éclairage. Elle a été formée en nom collectif entre M. Tournier et les actionnaires, et en commandite avec les bailleurs de fonds. Elle a été établie sous la raison sociale : Charles Tournier et Cie. Son siège est à Pau. Elle a commencé médiatement après la signature du traité avec la ville de Pau, et finira à l'époque déterminée dans ce traité. M. Tournier sera le seul gérant responsable des actes. Il aura seul la signature sociale. Le fonds social a été fixé à la somme de deux cents mille francs, pour laquelle il a été créé quatre cents actions de cinq cents francs chacune, portant intérêt de 5% par an

Par un acte intervenu entre la ville et la société sous la date du 1 er janvier 1870, le traité primitif qui devait expirer le 1 er mai 1874,a été prorogé jusqu'au 1 er mai 1899, et le prix du gaz a été abaissé à 0,40 le mètre cube pour les particuliers et à fr.0.388,0.030 et 0.025 pour les becs de l'éclairage public consommant 200, 140 et 100 litres de gaz par heure.

Le litre de gaz a été maintenu comme à Paris, c'est à dire que 105 litres de gaz brûlés dans un bec type doivent produire autant de lumière que 42 grammes d'huile de colza épurée brulés dans une lampe carcel.


Comité de surveillance.
Bergerot,banquier
S.Lacoste,docteur-médecin
Barthe, avocat,
René Fort,rentier

Source :
Annuaire administratif,judiciaire et industriel du département des Basses-Pyrénées pour l’an 1876
Pau
Imprimerie et lithographie veuve Vignancour
Collection personnelle 


Rappel:

Les Archives de la ville de Pau sont à l'Usine des Tramways ,avenue Gaston-Lacoste 64000 PAU_près de la gare SNCF,sens Lourdes,Tarbes,Toulouse
Archives communautaires Pau-Pyrénées

Présentation des archives