09 février 2024

Usage des sonneries de cloches servant à avertir l’ennemi

 Usage des sonneries de cloches servant à avertir l’ennemi

ÉTAT-MAJOR DE LIAISON 564

TOULOUSE,le 23 juillet 1944

Objet :Abus des carillons religieux

 

A la Préfecture Régionale

TOULOUSE

Il a été clairement établi dans 2 cas qu'il a été fait un usage relativement abusif des carillons d'église ,qui furent employés pour annoncer l'approche ou  la présence de troupes allemandes.

Pour éviter tout incident qui obligerait les troupes allemandes à prendre  des mesures de légitime défense,nous vous demandons de faire connaître immédiatement l'ordonnance suivante aux autorités ecclésiastiques et aux mairies.

Les sonneries de cloches sont limitées ,avec effet immédiat aux cas suivants :

a/ à ce que l'on appelle l'Angélus, c'est-à-dire à midi  et le soir

b/au début,pendant,et à la fin du service des dimanches.,

c/ pour les enterrements religieux.

Signaler immédiatement les infractions et ‘il est fait  un usage des sonneries de cloches servant avertir l'ennemi.

Nous vous demandons de nous donner bientôt communication de la suite donnée à ces prescriptions ,afin que l'Etat-Major général de liaison puisse informer les services et unités de son ressort.

Pour l'Etat-Major général de liaison

Le Chef de l'E.M.

Lieutenant Colonel

 

Transmis pour exécution à M. le Préfet du département des Basses-Pyrénées.

Copie conforme transmise pour information

A Monsieur le Chef du Service des

Relations Franco-Allemandes

PAU,le 7 aout 1944

Le Préfet,

Cachet

POUR LE PRÉFET

Le Chef de Cabinet

 

Sources
Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Site de Pau
85 W Article 171 Réquisitions allemandes

05 février 2024

Communications téléphoniques :tenue des registres d’identité

 

Pau,le 12 octobre 1942

Le Président de la Commission Mixte de Contrôle Technique de Pau

à

Monsieur le Préfet des Basses-Pyrénées

À la suite des différentes vérifications effectuées à ce jour sur divers registres d'identité des postes téléphoniques publics,il apparaît que ces registres ne sont pas tenus suivant les instructions qui  ont été données : « Écritures illisibles, renseignements incomplets, communications non inscrites, etc… ».

De plus, les renseignements concernant l'identité des demandeurs sont par trop incomplets.Il serait utile qu'ils soient complétés par le n° de la carte d'identité et l'indication de l'autorité qui l'a délivrée. À cet effet,nous nous permettons de vous soumettre inclus un projet de tenue de registre des communications téléphoniques.

Il serait peut-être utile qu'on rappelle aux intéressés leurs obligations concernant la tenue des registres, en insistant sur les sanctions qu'ils encourent s'ils ne veulent pas se conformer aux instructions données.

Le Président de la Commission Mixte de Contrôle Technique

 

 Avis

Un arrêté préfectoral du 9 décembre 1940 prescrit aux propriétaires de postes téléphoniques mis à la disposition du public. (Hôtels, pensions de famille, cafés, salons de thé, etc.) La tenue d'un registre où doivent être inscrites toutes les communications demandées dans leur établissement.

Ces prescriptions n'étant pas strictement observées,Il est rappelé aux intéressés que toute infraction constatée au cours des vérifications périodiques de ces registres, sera sanctionnés par la suspension temporaire ou définitive de l'usage du poste téléphonique.

Les renseignements portés sur les registres étant, le plus souvent,par trop sommaire,il est précisé que chaque inscription au registre devra désormais mentionner :

1°)la date et l'heure de la demande ;

2°) les noms et prénoms du demandeur ;

3°) son adresse;

4°) les n° et dates de sa carte d'identité,ainsi que l'autorité qui l'a délivrée ;

5°) le numéro et le lieu du poste demandé ;

 6°) l'heure à laquelle la communication a été établie.

Ces diverses mentions doivent être portées d'une écriture parfaitement lisible. Le propriétaire de l'établissement est, en outre, tenu de vérifier l'exactitude des renseignements fournis en ce qui concerne les pièces d'identité des déclarants..

 

Source :

AD 64 Pau 1W Article 4 Cabinet du Préfet

 

31 janvier 2024

Centenaire du train de la Rhune

 Collecte de documents

À l’occasion du centenaire de la création du Train de la Rhune, le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques fait appel à la population et organise une collecte de documents : cartes postales, photographies, films etc.

Ces documents seront transférés au Pôle d'archives de Bayonne et du Pays basque pour être étudiés, numérisés voire réutilisés dans le cadre d'une exposition. Ils vous seront ensuite restitués.

Prêter vos archives

Plusieurs points de collecte sont organisés en février au train de la Rhune, à la mairie de Sare, d'Ascain et d'Urrugne. Il est conseillé de prendre rendez-vous. 

05 59 46 52 07 pour les mairies,
et au 05 59 54 20 26 pour le Train.


Renseignements :
iban.larrandaburu@le64.fr

arch-bay@le64.fr

Les points de collecte : de 9 h à 12 h
Au Train de la Rhune :
du 5 au 9 février 2024


Mairie de Sare :
vendredi 9 février 2024


Mairie d’Ascain :
mercredi 21 février 2024


Mairie d’Urrugne :
vendredi 23 février 2024

Consulter toutes les informations pratiques.

Sources: 

Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques  

Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques

29 janvier 2024

Circulaire relative au pétitionnement

Pau,le 12 avril 1879

A MM.LES SOUS-PRÉFETS ET  MAIRES DU DÉPARTEMENT

Messieurs,

Au moment où s'organise dans divers départements un pétitionnement demandant aux Chambres de rejeter les projets de loi sur l'enseignement présentés au nom du Gouvernement par M. le Ministre de l'Instruction publique,je crois nécessaire de vous rappeler les règles qui doivent présider à l'exercice du droit de pétition et en même temps de vous indiquer de la façon la plus explicite quels sont en ces matières, les devoirs des agents du Gouvernement.

Le droit de pétition est reconnu par la Constitution, et le Gouvernement de la République entend le respecter scrupuleusement toutes les fois qu'il se maintiendra dans les limites légales ; aussi est-il essentiel de bien préciser ces limites : le pétitionnement est légal tant qu'il se renferme dans le domicile privé des citoyens ou dans des réunions privées assimilées à ce domicile ;hors de là, il ne serait être considéré comme légal ; par conséquent, les pétitions ne doivent point être colportés sur la voie publique. Elles ne doivent pas être annoncées par un affiche, elles ne doivent être colportées dans aucun lieu public, cafés, cabarets, débits de boisson, débits de tabacs,ou cercles,elles doivent encore moins circuler dans les écoles ;les prescriptions du gouvernement à cet égard sont formelles, et j'ai cru devoir les rappeler spécialement dans une lettre à M.l’Inspecteur d'Académie,mais de votre côté, vous aurez à veiller à leur ponctuelle exécution, et, en cas d'infraction à ces règles, vous devriez m'en référer immédiatement.

D'autre part, Messieurs, vous savez qu'il résulte d'une jurisprudence établie par l'Assemblée nationale et maintenue depuis lors par les deux chambres que toute pétition, pour être prise en considération, doit être légalisée par le maire de la commune où résident les signataires. Vous ne sauriez donc,sans porter entrave au droit de pétition, refuser de légaliser les signatures apposées au bas de ces écrits, mais vous n'oublierez pas qu'en le faisant  vous n'en approuvez en aucune façon le contenu que vous n'avez pas à apprécier,ni  même à connaître,vous vous bornez à garantir  l'authenticité des signatures. Dès lors, vous avez un double devoir à remplir, non moins rigoureux l'un que l'autre :devoir de légaliser les signatures,devoir de vous assurer au préalable de leur sincérité. À cet effet, vous devrez non point exiger rigoureusement, comme le voulait le ministre de 1824, l’apposition de chaque signature en votre présence, ce qui, dans la pratique, entraînerait de sérieuses difficultés, mais tout au moins exiger que l'authenticité de chacune desdites signatures vous soit attestée par deux témoins, personnellement connus de vous et présentant à vos yeux des garanties d'honorabilité et de sécurité.

Enfin, Messieurs, il me reste à vous tracer vos devoirs personnels en tant que fonctionnaires, représentants et agents du pouvoir central. A ce titre, vous devez incontestablement vous abstenir rigoureusement de prendre part à l'organisation ou à la propagande du pétitionnement ; comme aussi de signer les pétitions en y mentionnant votre qualité officielle. Vous devez exiger la même réserve des agents divers placés sous vos ordres. En agissant autrement, vous engageriez gravement votre responsabilité et vous me mettriez dans la nécessité de prendre ou de provoquer des mesures rigoureuses à l'égard des contrevenants. Je suis d'ailleurs persuadé qu'il me suffira de vous rappeler. Quelles sont à cet égard, les intentions du Gouvernement et quels sont vos droits pour que vous sachiez loyalement vous y conformer .

Agréez, Messieurs, l'assurance de mes sentiments. Les plus distingués .

Le Préfet des Basses-Pyrénées.

O.D’ORMESSON

 

Source:

Pôle d’archives de Bayonne et du Pays basque,
Annexe des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
39 Avenue Duvergier de Hauranne,
64100 Bayonne,
Bibliothèque (consultation sur place uniquement)
BIB BAB 1 Article .1879
Actes administratifs de la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques

 

23 janvier 2024

Personnel des postes -Nominations

Par arrêté préfectoral en date du 25 février 1868, Mlle Cléroy, Anne Victorine, distributrice des postes à Navailles-Angos,a été nommée receveuse au bureau d'Espelette.

Par un autre arrêté préfectoral en date du 31 mars dernier, M. Faucou, Marcelin-Joseph, a été nommé distributeur des postes à Navailles-Angos,en remplacement de Mlle Laxalde, démissionnaire.

Par divers arrêtés Préfectoraux rendus pendant le 1 er trimestre de 1868, ont été nommés savoir :

Facteur rural n°2 à Biarrits, M.Dubarat, Jean.

Facteur rural n°1 à Saint-Jean-de-Luz, M.Eguidazu, Manuel.

Facteur rurale n°1 à Saint-Jean-de-Luz, R M.Lhoste-Claverie ,Raymond.

Facteur boitier à Urt,M.Paragné,Jean

Facteur rural n°1 à Arzacq,M.Pargade,Jean

Facteur local à Eaux-Bonnes,M.Lamarque,Jean

Source:

Pôle d’archives de Bayonne et du Pays basque,
Annexe des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
39 Avenue Duvergier de Hauranne,
64100 Bayonne,
Bibliothèque (consultation sur place uniquement)
BIB BAB 1 Article .1868
Actes administratifs de la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques

Complément 

Comité pour l'Histoire de la Poste

Plan du site 

Glossaire lettre F

Extraits

Facteur rural
Grade créé en 1830, chargé de la distribution et de la collecte des correspondances dans les communes rurales, dépourvues d´un bureau de poste.
 

facteur-boîtier (...)
Nom désignant successivement un type secondaire d´établissement postal à partir de 1850 ou le titulaire combinait à la fois les fonctions de distributeur, facteur et commis

15 janvier 2024

Cérémonie du 21 janvier

ANNÉE 1830

LE MAITRE DES REQUÊTES,PRÉFET  

DES BASSES-PYRENÉES,OFFICIER DE L’ORDRE ROYAL DE LA LÉGION D' HONNEUR,CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL  DE CHARLES III D’ESPAGNE

A MM.LES MAIRES

Cérémonie du 21 janvier

L’orthographe de l’époque a été respectée

Monsieur,le 21 janvier est un anniversaire douloureux.Le retour de cette triste journée éveille,sans cesse en France d’affligeans souvenirs.Un service expiatoire se renouvelle en ce jour de deuil :il sera célébré cette année comme les années précédentes.Vous vous ferez un devoir d’y assister avec les fonctionnaires qui partagent avec vous l’administration municipale.Vous vous concerterez avec M.le Curé sur l’heure à laquelle ce service commencera,pour y appeler tous les habitans qui s’empresseront,sans doute aussi,de se réunir à vous.

Agréez,Monsieur le Maire,l’assurance de ma considération distinguée.

DESSOLLE

 

Source:

Pôle d’archives de Bayonne et du Pays basque,
Annexe des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
39 Avenue Duvergier de Hauranne,
64100 Bayonne,
Bibliothèque (consultation sur place uniquement)
BIB BAB 1 Article .1830
Actes administratifs de la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques

Sur le même sujet 

Service expiatoire à la mémoire de Louis XVI