Site de consultation :Pôle de Bayonne et du Pays Basque -AD 64
39 avenue Duvergier de Hauranne 64100 Bayonne
Recensement militaire E Dépôt BIDART 1 H 1-(1888-1945)
Recensement des Français nés entre 1897 et 1926 . E Dépôt BIDART 1 H 2 (1944)
Changement de domicile des réservistes . E Dépôt BIDART 1 H 3.(1913-1935)
Inscription maritime . E Dépôt BIDART 1 H 4.(1847-1855)
Administration militaire
Recensement des chevaux, juments, mulets, mules et voitures hippomobiles E Dépôt BIDART 2 H 1
(1912-1944)
Recensement des poids lourds, voitures attelées, automobiles, motocyclettes et bicyclettes
E Dépôt BIDART 2 H 2 (1913-1943)
Livret du marin Jean Bousquet. E Dépôt BIDART 2 H 3 (1889-1890)
Livrets militaires de soldats de nationalité belge E Dépôt BIDART 2 H 4 (1923-1940)
Commune de Bidart :mesures d'exception et faits de guerre
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39 avenue Duvergier de Hauranne 64100 Bayonne
Guerre 1914-1918 - Soldats morts ou disparus E Dépôt BIDART 4 H 1 (1915-1918).Plusieurs feuillets. Tués ou morts des suites de blessures de guerre Tués à l'ennemi Morts à l’hôpital Disparus Liste des militaires morts pour la Patrie Militaires prisonniers au cours des opérations de guerre Militaires cités à l'ordre du jour
Guerre 1914-1918 - Réfugiés et rapatriés accueillis à Bidart E Dépôt BIDART 4 H 2 (1918-1919)
Guerre 1914-1918 - Œuvre les Violettes sise à la villa Sachino E Dépôt BIDART 4 H 3.Liste du "Personnel habitant présentement la villa Sachino" du 27 aout 1918 indiquant Nom Prénom Profession Age classé du plus vieux 81 ans au plus jeune 3 ans
Armes à feu E Dépôt BIDART 4 H 4 (1938-1945)
Véhicules automobiles E Dépôt BIDART 4 H 5 (1940-1946)
Défense passive, organisation E Dépôt BIDART 4 H 6 (1938-1943)
Combattants, prisonniers, déportés et victimes de guerre, E Dépôt BIDART 4 H 7 (1941-1946)
Résidence des mutilés de guerre « La Roseraie » à Ilbarritz.E Dépôt BIDART 4 H 8 (1939-1940)
Travail obligatoire en Allemagne ou à l'organisation Todt à Biarritz E Dépôt BIDART 4 H 9 (1941-1944)
Réfugiés français et étrangers E Dépot BIDART 4 H 10 (1937-1945)
Cartes d'identité des Juifs E Dépôt BIDART 4 H 11(1941).
3 feuillets:
Bayonne,8 octobre 1941 ,lettre du Préfet faisant fonction relayant une demande de la Feldkommandatur de Biarritz.
Commune de Bidart liste des propriétés appartenant à des israélites -9 octobre 1941
Lettre du 13 octobre 1941 du Maire de Bidart au Préfet faisant fonction
Circulation de la population française et étrangère E Dépôt BIDART 4 H 12 (1939-1944)
Évacuation de la zone côtière interdite des Basses-Pyrénées E Dépot BIDART 4 H 13 (1943)
Logement des réfugiés, réquisition et indemnisation E Dépôt BIDART 4 H 14 (1939-1941)
Logement et cantonnement des troupes d'occupation E Dépôt BIDART 4 H 15 (1939-1944)
Dommages de guerre E Dépôt BIDART 4 H 16 (1940-1961)
Dommages de guerre. - Indemnisation E Dépôt BIDART 4 H 17 ( 1941-1955)
Frais entraînés par la présence des troupes allemandes E Dépôt BIDART 4 H 18 (1939-1944)
Organisation d'un service d'ordre E Dépôt BIDART 4 H 19 (1941-1945)
Emploi de prisonniers de guerre allemands au profit de la commune E Dépôt BIDART 4 H 20
(1945-1946)
Opérations de déminage et désobusage E Dépôt BIDART 4 H 21 (1945-1946)
Source:e-Archives AD 64
Sommaire des fonds /Archives communales /Fonds de la commune de BIDART
Archives postérieures à 1790
La thèse de Jacques Garat Insoumissions et désertions en France pendant la Grande Guerre : le cas des cantons basques
Paris : École des Hautes Études en Sciences Sociales, 1983. - 53 p. : ill. ; 30 cm. est seulement disponible sur le site de Pau des AD 64 (don de l'auteur en 1984) Bibliothèque historique Cote BIB U3606
Le fonds numérisé de la sous-préfecture de Mauléon 2 Z 173 propose aux généalogistes,aux étudiants en histoire,aux curieux,des listes et des fiches de déserteurs et insoumis 1816;1819-1864.
N'hésitez pas à fouiller dans ces archives en ligne pour compléter vos connaissances sur un ancêtre ,une commune ,une classe d'âge ....Vous trouverez ci-dessous quelques jalons_non rigides_ destinés à faciliter vos recherches.
Année 1816
militaires insoumis
Liste non exhaustive de communes de l'arrondissement de Mauléon
Voir également les listes supplémentaires (vues 44 à 61)
Il est recommandé de balayer les pages au delà d'une classe État récapitulatif à partir de la vue 65
Classes 1819 .....1824
Classe 1825 à partir de la vue 75
Classe 1826 à partir de la vue 79
Classe 1827 à partir de la vue 83
Classe 1828 à partir de la vue 87
Classe 1829 à partir de la vue 89
Classe 1830 à partir de la vue 91
Classe 1831 à partir de la vue 95
Classe 1832 à partir de la vue 97
Classe 1833 à partir de la vue 99
Classe 1834 à partir de la vue 101
Classe 1835 à partir de la vue 103
Classe 1836 à partir de la vue 105
Classe 1837 à partir de la vue 107
Classe 1838 à partir de la vue 113
Classe 1839 à partir de la vue 119
Classe 1840 à partir de la vue 131
Classe 1841 à partir de la vue 139
Classe 1842 à partir de la vue 141
Classe 1843 à partir de la vue 145
Classe 1844 à partir de la vue 149
Classe 1845 à partir de la vue 153
Classe 1846 à partir de la vue 157
Classe 1847 à partir de la vue 159
Classe 1848 à partir de la vue 161
Classe 1849 à partir de la vue 165
Classe 1850 à partir de la vue 173
Classe 1851 à partir de la vue 209
Classe 1852 à partir de la vue 213
Classe 1853 à partir de la vue 219
Classe 1854 à partir de la vue 231
Classe 1855 à partir de la vue 245
Classe 1856 à partir de la vue 261
Classe 1857 à partir de la vue 267
Classe 1858 à partir de la vue 275
Classe 1859 à partir de la vue 281
Classe 1860 à partir de la vue 289
Classe 1861 à partir de la vue 295
Classe 1862 à partir de la vue 301
Classe 1863 à partir de la vue 312
Les Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques , Pôle de Bayonne et du Pays Basque,conservent un tract recto-verso de la section d'Hendaye du Parti communiste français, édité à l'occasion du 70 eme anniversaire de Staline.(Cote:1027 W Art 2 Tribunal de Grande Instance de Bayonne )
Numéro spécial Chingudy
500 ex N°7 Organe local d'information
Parti communiste français
Section de Hendaye
Recto
l'hommage à Joseph Staline
Cher Camarade Staline,
Femmes,Hommes et Jeunes Communistes d'Hendaye et d'Urrugne,nous vous adressons notre témoignage de profonde reconnaissance et de respectueuse affectation à l'occasion de votre 70 ième anniversaire.
Nous sommes sûrs d'interpréter dans ce message le sentiment de toute la population qui se souvient des 17 millions de glorieux citoyens soviétiques morts dans la guerre des peuples contre la barbarie fasciste.
Aucun de nos concitoyens ,frontaliers de la malheureuse Espagne livrée à la réaction chauvine et sanglante,n'a oublié le rôle génial joué par le généralissime Staline dans la conduite de la victorieuse Armée Rouge du Pays du Socialisme.
Pour fêter votre joyeux anniversaire,nous joignons à notre lettre un des drapeaux de l'Espagne de Franco,hissés par des Français pro-franquiste sur le fronton du jeu de pelote basque,le 14 juillet 1949 à Hendaye ,et arrachés par des patriotes.
Cet emblème "rouge et or" du franquisme,envoyé au dirigeant du Parti Communiste (bolchévik),a pour nous la valeur d'un symbole.
Il est le gage de notre résolution immuable de défendre partout et en toute circonstance l'indépendance et la Souveraineté de notre pays que nous voulons replacer au premier rang des démocraties progressistes;
Il est le gage de notre volonté indéfectible de garder intact et toujours vivace l'héritage de la Grande Révolution française et conserver impérissable la signification de nos trois couleurs.
Il est le gage de notre respect inconditionnel de l’internationalisme prolétarien,au moment où les ennemis du Communisme se déchainent avec la vigueur accrue de la bête aux abois.
1789-1848-1871-Octobre 1917 sont les étapes marquantes d'un même combat.Aucune calomnie,aucune attaque perfide,aucun coup de force n'ont pu travestir l'Histoire.Ces dates ne seront jamais effacées !
Les peuples font ensemble avancer l'humanité.
Notre modeste contribution à cet effort universel est notre honneur et notre fierté.
Vive le Communisme dont l'URSS a posé les plus solides fondements!
Longue vie à vous,cher Camarade Staline.
Verso
Les présents à Staline
Nous avons publié en première page la lettre adressée par les membres de la Section d' Hendaye à notre camarade Joseph Staline.
A CE MESSAGE collectif s'ajoutent de nombreuses épitres individuelles et des présents dont la diversité du contenu et de la signification est la marque authentique de la générosité et de la gratitude populaire.
Parmi les dons déjà offerts,nous donnons ci-dessous une liste incomplète,mais variée:
Un bateau ,fait au couteau,par un marin-pêcheur
Un napperon de dentelle confectionné par une "Bretonne d'Hendaye"
Une lettre de notre camarade Léon Dongaïts,accompagnée de souvenirs de sa carrière de champion du monde de pelote à mains nues
Une petite quille fétiche de l'enfant,prématurément disparu,conservé religieusement par une maman au cœur toujours saignant.
Une lettre écrite par des Parents à leur fils déporté dans "un camp de la mort" portant dans ce lieu maudit,à l'époque des fulgurantes avances de l'invincible Armée Rouge,la certitude du triomphe proche.
Autant de marques de déférente et chaleureuse sympathie,auxquelles s'ajouteront bien d'autres,d'ici les premiers jours de Décembre.
Tous les objets recueillis,en partance pour Moscou,seront exposés Salle de la Musique de la Mairie,le Jeudi 1 er décembre 1949,à partir de 20h45.
Les amis de l' U.R.S.S. sont invités à cette soirée au cours de laquelle sera retracée l’œuvre de "l' HOMME QUE NOUS AIMONS LE PLUS:STALINE"
Toutes les personnes désirant participer ,à titre individuel ou collectif,à cet hommage,sont priés de remettre leur témoignage eux responsables locaux du P.C.F.Les présents pourront être remis à l'exposition.
INVITATION
La section locale du Parti Communiste Français "CHINGUDY",les amis de l'Union Soviétique,invitent toute la population à:
VISITER l'exposition des présents destinés à STALINE,à l'occasion de son 70ième anniversaire.
ASSISTER à la Soirée organisée en l'honneur du prestigieux édificateur du Socialisme et du Communisme
En raison des difficultés matérielles,aucune invitation personnelle ne sera faite.
Le Gérant:RIVIERE Marcel-Imprimerie :SECTION LOCALE DU P.C.F.
Pour en savoir davantage
Archives du PCF
Ciné-Archives ,fonds audiovisuel du PCF- Mouvement ouvrier et démocratique
L'homme que nous aimons le plus -Film de 19 minutes
Les affiches du fonds du Parti communiste français (PCF) 1945-1962 - AD 93
214 affiches mises en ligne
Voyage dans les archives du PCF
Référence électronique
Alexandre Courban, « Voyage dans les archives du PCF », Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique [En ligne], 86 | 2002, mis en ligne le 15 septembre 2009, consulté le 16 décembre 2014.
URL : http://chrhc.revues.org/1723
Autour de Staline III : pratiques médiatiques ou Pour l’amour de Staline, de Jean-Marie Goulemot
Brumes,blog d'un lecteur
Bouquinistes Des brochures politiques avant,pendant et après la Seconde guerre mondiale sont parfois disponibles auprès des bouquinistes.
Militantes,militants,journalistes , vous possédez tracts,journaux,brochures,affiches,photographies etc en relation avec le département des Pyrénées-Atlantiques ?
Archives privées (http://www.archives.cg64.fr )
" Il existe plusieurs modes de transmission des archives privées aux Archives départementales :
Le don
- Il peut faire l’objet d’un acte notarié.
- Il peut s’agir également d’un don manuel, par simple remise matérielle des archives concernées.
- L’acceptation du don fait l’objet d’une délibération du conseil général.
- Il est exonéré de droit de mutation.
Le dépôt
- Le déposant (ou ses ayants droit) reste propriétaire des documents.
- Une convention, révocable à tout moment, est signée entre lui et le conseil général.
- Cette convention précise les modalités de communication et de reproduction desdits documents.
Le legs
- Le donateur fait figurer le legs dans un testament olographe, authentique ou secret.
- L’acceptation du legs fait l’objet d’une délibération du Conseil général.
- Il est exonéré de droit de mutation.
Le prêt pour microfilmage
- Les archives confiées sont classées et microfilmées.
- Les originaux sont ensuite restitués au propriétaire et le microfilm reste la propriété du département.
- La communication du microfilm aux chercheurs et sa
reproduction se font selon les modalités établies entre le propriétaire
des documents originaux et le conseil général / Archives
départementales."
Fulcran Étienne Balsan fils de Jean Jacques (Martin ) Auguste
Balsan et de Marie Dupuytrem est né le 11 février 1878 à Paris 8e arrondissement.
Consultation des Archives numérisées de Paris acte de naissance, 8e arr., 11/02/1878 VAE 3427
Fulcran Étienne Balsan serait décédé à Rio de Janeiro (Brésil) vers 1953-1954 des suites d'un accident de la circulation.
Je remercie par avance la personne qui me transmettra _ philippe.durut arobase gmail.com _une copie ou photographie de l'acte figurant sur le registre des décès de l'ambassade de France à Rio de Janeiro .
Basses-Pyrénées Les registres du recrutement militaire des classes 1878 à 1921 sont désormais accessibles depuis le site internet des AD 64
Registres du recrutement militaire 64.
Les conscrits étant recrutés à 20 ans, la recherche par classe doit
être faite dans la vingtième année après la naissance de la personne
recherchée : une personne née en 1890 appartient à la classe 1910.
Les critères de recherche sont le nom, le prénom et la classe.
Recrutement militaire des Landes
Deux types de documents sont accessibles : les tables (classes 1867 à 1940) et les registres matricules (1867-1921).
Les tables, annuelles et alphabétiques, permettent de retrouver le numéro matricule d’un soldat, celui de sa fiche matricule. Ces fiches sont regroupées en registres, classés par année et par bureau de recrutement. La classe correspond à l’année de recrutement (celle du 20e anniversaire).
Deux bureaux ont existé dans les Landes : Mont-de-Marsan (1867-1940) et pour les cantons de Dax, Peyrehorade, Pouillon, Saint-Martin-de-Seignanx, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Soustons, Mont-de-Marsan – Bayonne (1901-1929 ; avant 1901 les registres correspondants sont conservés aux Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques).
Et une information passée presque inaperçue :Registres matricules de la Martinique Banque Numérique des Patrimoines Martiniquais
Source:Le blog du CGMA (Cercle Généalogique de Maisons-Alfort 94)
L'association souletine Ikerzaleak a réédité le livre Mémoires d'hirondelles, écrit en 2001 par Véronique Inchauspé et édité par Uhaitza et Ikerzaleak. Il est en vente au tarif de 15 € au bureau de l'Office de Tourisme de Soule à Mauléon. Informations: 05 59 28 02 37
Source:Marie-José de l'association Ikerzaleak
Ce livre paru en novembre 2001 est une merveille .Il évoque la vie,difficile, de ces jeunes filles de Navarre et d'Aragon qui de 1880 à 1930 s'exilèrent à Mauléon pour s'employer comme ouvrières dans les usines d'espadrilles."J'ai connu la période ou monsieur Cherbero employait mille ouvriers en pleine saison.Et les jeunes filles espagnoles travaillaient à la tresse ou à la filature"-raconte mademoiselle Jancène. Jeanne Aranburu ajoute:"Chez Cherbero il y avait mille ouvriers et chez Béguerie sept ou huit cents"Et Antonio Iriarte de rectifier :"Il y avait du travail pour tout le monde.Il y avait du travail partout.Tu te rends compte qu'entre Cherbero et chez Béguerie,il y avait cinq cents ouvriers à la rue Victor Hugo" Page 74.
Dans le foisonnement des témoignages recueillis,celui-ci page 25"Ma grand-mère habitait à Mauléon.Il _le grand-père qui était douanier_ venait en permission pour faire un gosse,alors,elle a eu seize gosses,ma grand-mère.Oui" (il rit)"Comme elle disait:"un dans les bras et un autre dans le ventre" Et page 62 "on m' a raconté que mon grand-père était venu de Sauguis pour se marier à Trois-Villes.Il était paysan,fils d'une bonne famille et quand il s'est marié,il est arrivé avec le trousseau de brebis et devant un bélier enrubanné.C'était la dot.Il arrivait chez la fiancée avec un troupeau de brebis."Etxesarzea (entrée dans la maison de la famille),tel est le nom qui désigne cette cérémonie.
Sommaire de Mémoire d' "Hirondelles"
Préface
A la rencontre d'un épisode de l'histoire à Mauléon
"Mémoires d'hirondelles"-"Mémoires de Mauléon"
Elles allaient et venaient
Sur les chemins de la mémoire...
Au pays des "Hirondelles"
La montagne,lieu d'échange
Des hommes et des femmes
Des villages de migrants Voyage au bout de la nuit, Voyage au bout de l'enfance
Le chemin des "Hirondelles"
Du coté de Sainte-Engrâce et et de Larrau...
Des baluchons sui se font et se défont
Mauléon,au temps des "Hirondelles"
Une certaine ambiance
Des travaux,des hommes et des femmes
Rites et coutumes
La guerre de 14-18
L'usine
Mythes et récits d'origine
Les "Hirondelles" au sein de l'usine
De l'usine à la maison
A la maison:des "bouts et des talons"
Crise de l'industrie de l'espadrille
La maison des "Hirondelles"
L'accueil
Le repas des "Hirondelles"
Apprentissages
Ecritures
D'"Hirondelle" à "Hirondelle"
Les sorties
Sur le chemin du retour
Le trousseau
Un petit air de contrebande
Racines
Le retour au pays
Souvenirs de jeunesse
Racines II
Sur quelques récits d'origine
Le mariage et l'émergence d'une identité
Les quartiers "espagnols"
La nostalgie des origines
A l'issue du voyage
Bibliographie (pages 165-166)
Au passage,je relève, A.Bruneton Governatori,B.Moreux,"Un modèle épistolaire populaire.Les lettres d'émigrés béarnais",in D.Fabre (dir.),Par écrit.Ethnologie des écritures quotidiennes,Mision du Patrimoine ethnologique.Collection ethnologie de la France.Cahier 11.Editions de la Maison des Sciences de l'Homme,Paris,1997.
Annexes
Hirondelles nées en Navarre ou en Aragon,mariés à Mauléon .Pages 167,168,169
Période de mariage:1894-1903;1904-1913;1914-1923;1924-1933
Le Chemin des Hirondelles,un projet du Centre Culturel Uhaitza. Regards de femmes Remerciements
Cahier de 54 photographies
Mémoire d'"hirondelles", une histoire de jeunes filles.L'émigration féminine navarro-arogonaise à Mauléon (1880-1930).
Véronique Inchauspé
Editions Uhaitza et Ikherzaleak
Novembre 2001
ISBN2-95177160-6
A la vitrine d'un bouquiniste bayonnais "Nos sénégalais pendant la Grande Guerre".
Le chapitre IX intitulé Les calomnies aborde la campagne de propagande raciste contre l'occupation
de la rive gauche du Rhin par des troupes "noires" françaises.
Cette campagne connue sous le nom « Honte noire » «Schwarze Schmach» aura des conséquences lors de la Seconde Guerre mondiale.En effet ,les allemands renvoyèrent les soldats africains de l'armée française dans des camps de prisonniers de la zone occupée appelés Frontstalag.
Achevé d'imprimer le 30 juin 1922 par l'imprimerie spéciale des "Voix Lorraines" 21 rue du Maréchal Franchet d'Esperey à Metz.
196 pages, 6 illustrations
Chapitre IX
Les calomnies
Nous nous sommes souvent demandés,en France,si,en réfutant certaines calomnies,on ne rabaissait pas soi-même,et trop souvent,en répondant par l'affirmative,nous avons gardé un silence qui nous a grandement desservi. La propagande allemande dispose de trop de fonds,elle déploie trop de zèle et emploie trop de moyens-dont les plus bas ne sont pas exclus-pour que le silence dédaigneux,si noble puisse-t-il être ou paraitre,soit une réponse suffisante.Tant de gens,tant d'amis même,ne nous connaissent pas ou nous connaissent mal! Il sied donc qu'en deux mots,dans un livre comme celui-ci,la mauvaise foi de l'adversaire soit étalée dans toute sa bassesse et que l'honorabilité des Noirs y soit nettement établie. La tache est facile.
De quoi les boches les accusent-ils?
1°D être un danger de contamination par la tuberculose,la syphilis et la maladie du sommeil;
2°De commettre des attentats de toutes sortes,vols,coups et blessures,viols et assassinats.
Insister
sur le premier point serait chose vaine;le professeur Bovrel ayant
déclaré (Annales de l'Institut Pasteur,tome mars 1920),que les Européens
ne peuvent gagner la tuberculose des noirs.Cette maladie est d'ailleurs
combattue avec acharnement.Les noirs sévèrement atteints,sont
rapatriés,les autres reçoivent des soins dévoués à l’hôpital 67
(Fréjus).
D'autre part ,la vaccination a réduit à 75 pour cent la
mortalité due aux pneumonies;les quelques dysenteries constatées en
cours de route ont disparu devant un traitement énergique.
En ce qui concerne la maladie du sommeil et la peste,pas un seul cas n'en fut constaté.
Quant
à la syphilis,elle est tellement répandus de l'autre coté de la
frontière,que les autorités rhénanes (et nous devons les en
remercier)ont,dès le premier jour de notre occupation,mis notre service
de santé en garde contre elle.
Bref,les statistiques (basées sur
les constatations du médecin inspecteur des troupes coloniales) prouvent
qu'en Rhénanie l'état sanitaire des troupes noires s'est montré
légèrement supérieur à celui des troupes blanches.
Voici donc le premier point réduit à néant.
Reste le second,infiniment plus important,car c'est en lui que prirent les attaques les plus violentes.
Sa réfutation est aussi facile.
Considérons
d'abord les adversaires,ceux qui,par tous les moyens possibles
répandent les calomnies contre nous:aux journalistes allemands quelques
"alliés" se sont mêlés,observent certains.Soit,mais voyons les garanties
qu'ils offrent.Parmi eux,disons le de suite,on ne trouve que ceux-là
dont les idées dites "internationales"coïncident toujours,par un étrange
hasard,avec les intérêts,les besoins des désidérata allemands.
On
trouve parmi eux des hommes comme cet Edwin Emerson,qui depuis 1917,se
consacre à la propagande antialliée dans le "Continental Herald",et des
français comme Longuet et Barbusse.Il n'y a pas lieu d'insister sur de
telles personnalités.
Par contre,les réfutations émanent de personnes les plus dignes de foi.
Les
plaintes,d'ailleurs,sont aussi peu nombreuses que leur est exploitation
est bruyante;la plupart des accusations sont imprécises,ne donnant ni
le lieu,ni la date du prétendu attentat,ce qui ne permet pas
l’enquête;de plus elles sont simultanées,ce qui prouve que-comme la
plupart des campagnes allemandes-elles tirent leur origine non du fait
qu'elles allèguent,mais du mot d'ordre reçu de Berlin.
(C'est d'ailleurs l'avis autorisé de plusieurs bourgmestres rhénans.)
Il
arrive même que les soi-disant victimes refusent de porter plainte ou
se rétractent.L(affaire n'est pas "classée" pour cela,car,en ce cas,ce
sont les autorités allemandes qui se substituent à elles.
Le faible nombre de ces plaintes constitue,malgré tout,une preuve éclatante.
Entre
le jour de l'armistice et le 1 er février 1921,sur 227 enquêtes
faites,72 plaintes seulement ont été reconnues fondées,5 méritant des
sanctions graves,une seule les travaux forcés.Or l'effectif de nos
troupes de couleur avait toujours varié entre 20.000 et 35.000 soit une
moyenne de 27.500,ce qui met le pourcentage des délits à un peu plus de 3
pour mille hommes et celui des délits graves à 1 pour 5500.
La publicité donnée aux débats,auxquels des journalistes allemands ont toujours été admis,éloigne toute idée d'indulgence.
Quoi
qu'il en soit,nos affirmations pourraient sembler insuffisantes,si nos
alliés les plus autorisés ne venaient pas les renforcer.
Le
sous-secrétaire d’État américain Davis,après avoir reconnu la sévérité
des juges français,a stigmatisé dans une note "Le caractère mensonger et
calomnieux de la propagande éhontée".
Les autorités américaines
en pays rhénans,dit,d'autre part,M.Colby,déclarent "que les prétendues
histoires d'atrocités noires n'avaient pas leur origine dans les régions
occupées ,mais à Berlin,et semblaient n’être pas autre chose que de la
propagande antifrançaise."
Et le chef d'occupation des troupes
américaines ,le général Allen,dont nous parlions au début de ces
lignes,spécifie dans son rapport:
"L'attitude de certaines classes
de femmes allemandes en face des troupes de couleur a été de nature à
provoquer des incidents.Par suite d'une situation économique très
précaire et pour d'autres raisons,tirent leur origine de la guerre,la
prostitution a pris,en Allemagne,un développement anormal et beaucoup de
femmes de mœurs légères ont fait des avances aux soldats de
couleur,ainsi qu'il ressort de nombreuses lettres d'amour et
photographies a eux adressées et classées maintenant dans des dossiers
officiels .Il s'est produit plusieurs cas de mariages de femmes
allemandes avec des soldats français noirs.....
A
Ludwigshafen,lorsque le 7e tirailleurs partit pour Francfort,il a fallu
envoyer des patrouilles pour maintenir à distance les femmes allemandes
qui envoyaient des baisers aux troupes de couleur à travers les
grillages des fenêtres des casernes."
Il déclare,lui aussi,pour
conclure,que les accusations,formulées en bloc par la presse
allemande,d'atrocités,telles que viols,mutilations,meurtres,etc,sont
fausses et n'ont pour but que la propagande politique;que les quelques
cas de violences qui se sont produits ont été sévèrement punis par nos
autorités militaires,et souhaite,pour sa part,"que tous les corps
d'occupation aient toujours la même bonne
conduite,modération,courtoisie,que le Français."
Tout autant que
l'Amérique,l'Italie avait été vigoureusement travaillée par la
propagande allemande,il est donc certain qu'une certaine prévention
devait exister,qui n'était pas en notre faveur.
Quoi qu'il en
soit,après avoir été amplement documenté par des personnalités
compétentes,entre autre le Commandant Cancani et M.Fidel ,délégué du
Comité d'assistance aux troupes noires,dont la documentation minutieuses
et la dialectique précise sont au -dessus de tous les éloges;après
avoir rendu hommage à l'esprit d'égalité de la politique indigène,dont
le Parlement est le seul Parlement européen ou siègent des députés et
des sénateurs de couleur,le Congrès adopta à l'unanimité un ordre du
jour reconnaissant la fausseté des "accusations intéressées par la
propagande allemande,en ce qui concerne l'attitude et la situation
sanitaire des troupes de couleur" et émit le vœu:
"Que,dans le
plus bref délai,sur l'initiative de la compétente Société
antiesclavagiste de France ou du Comité d'assistance aux troupes
noires,soient réunis,résumés et publiés les résultats définitifs des
enquêtes effectuées sur l'emploi des troupes de couleur en Europe,afin
d'établir un document définitif et irréfutable,permettant d'éviter la
répétition des incidents très graves provoqués par la graduelle et
fatale exaspération des haines de races inextinguibles."(1) .
C'est à l'heure actuelle,chose faite:
"La
réfutation de la campagne d'accusations contre les troupes françaises
de couleur,en territoires rhénans occupés" par M.Camille Fidel,Comité
d'assistance aux troupes noires,58 ,rue Saint-Lazare,Paris 1922.
Pas une seule des calomnies ennemies ne saurait tenir contre la netteté d'un tel document.
Ici,la
justice nos force à reconnaitre que tous les Allemands n'ont pas trempé
dans ce mensonge.Beaucoup,au contraire,ont tenu à ne pas en être cru
solidaires.
De hautes personnalités rhénanes ,maire,commissaires
de police et autres,ont certifié la bonne tenue de nos Français de
couleur ,affirmant,comme nous l'avons dit plus haut,que toutes les
plaintes partaient non des provinces occupées,mais de Berlin même,et
protestant contre les "exagérations injustes" de la presse allemande,que
bien des journaux d'outre-Rhin ont d'ailleurs blâmées.
Le haut
clergé catholique rhénan a carrément refusé de s'associer à la campagne
calomnieuse.Le "Mannheimer Tageblatt",les "Voelklinger Nachrichten",le
"Christliche Pilger",etc,accusent non les noirs,mais les femmes
allemandes allemandes qui se "jettent au cou des soldats d'occupation"
et reconnaissent que, dans plusieurs localités,il faut défendre contre
elles les encirons des casernes.Et la
"Frau in Stadt"affirme que,ce qu'on a nommé la "honte noire" est,au contraire ,la "honte blanche",la honte des Allemandes!
Maximilien
Harden abonde dans le même sens,affirmant dans la "Zukunft" que les
noirs n'ont pas besoin de recourir à la violence,ne pouvant suffire à
toutes les propositions galantes qui leur sont faites.Il conseille aux
"gens trop excités,de se rappeler que la France a souffert sous la
domination étrangère,précisément sur le terrain de la violence
sexuelle",et il dévoile ,lui aussi,le vrai but de Berlin:faire cesser
l'occupation.
Le "Kampf" de Munich,va plus loin encore et voit dans les campagnes contre les noirs une manœuvre pour préparer la revanche.
Les
citations de cette nature pourraient se multiplier ainsi que les
lettres et témoignages de toutes sortes.Lettres et témoignages de
Rhénans récusant les calomnies,reconnaissant loyalement la bonne
conduite de nos noirs,disant leur douceur avec les enfants et leur
respect de la faiblesse féminine,notamment au service français de la
circulation de Francfort,où ils eurent à défendre les femmes allemandes
,même celles qui portaient des enfants dans leur bras,contre la
brutalité de leurs concitoyens.
A quoi bon insister davantage ?La
cause n'est pas entendue.....du moins par ceux qui veulent bien
entendre?Le seul sujet sur lequel nous nous permettons de revenir,c'est
notre propre contre-propagande.
Ainsi que le Congrès de Rome l 'a
demandé,il était urgent que les documents irréfutables qui ont lavé nos
nationaux de couleur des accusations infâmes soient au plus vite
réunis.Il sied maintenant de les voir publier dans le monde entier.
En
face de notre inaction,de nos lenteurs,la haine allemande se
multiplie.Faisons hautement justice de ses calomnies.C'est le seul moyen
de conserver l'amitié de nos amis,l'estime de tous ,et d'assurer la
paix future,dont les ferments de haine soigneusement entretenus ne
tarderont pas à miner la base.
C'est aussi un devoir sacré,un
devoir envers ces héroïques calomniés,qui ont tant contribué à la
victoire,un devoir,enfin,envers la Patrie elle-même;car si la force,à
certaines heures,ne peut être cimentées que par le sang de ses fils
,c'est leur honneur maintenu sans tache qui,plus encore que leur sang et
que leur mérite,conserve sa gloire intégrale.
Soldats nés au Sénégal décédés dans les Landes et Basses-Pyrénées
pendant la Seconde Guerre mondiale
Dicory Bande né en 1917 à Sarigassy
Mort pour la France le 23-11-1940 hôpital complémentaire _hôtel_
continental à Biarritz, 64
Unité: 623 e Rt Rrs Sénég Cote: AC 21 P 13048
Kori Kayou né à Niguecoua
Mort pour la France le 21-03-1941 Bayonne, 64
Cause du décès: maladie contractée en service Unité:16e régiment de tirailleurs sénégalais (16e RTS) Cote:AC 21 P 56243 Kore Koi Kore né en 1919 à Niguecoua Mort pour la France le 21-03-1941 Bayonne, 64 rue des Gouverneurs,n°8 Unité:16e régiment de tirailleurs sénégalais (16e RTS) Cote:AC 21 P 62505
Ibra Fall né en 1914 à Toubé
Mort pour la France le 17-05-1941 Pau, 64
Unité:Régiment d'artillerie
Cote:AC 21 P 54702
Mamanagou KOUDIABI né en 1918 à Mandega
Mort pour la France le 13-11-1941 Sainte Eulalie, 40 - Landes
:tué au cours de son évasion
Unité:6e régiment de tirailleurs sénégalais (6e RTS)
Cote:AC 21 P 63153
Daounde Guéné né en 1914 à Yaudabou
Mort pour la France le 10-12-1941 Bayonne, 64 rue des Gouverneurs,n°7 et 9
Cause du décès:maladie
Unité: 208 e RAC Cote: AC 21 P 199782
Arlidionna FAE né en 1914 à Kaolak
Mort pour la France le 20-07-1942 Anglet, 64 ,hôpital militaire du Val Fleuri.Acte de décès N°127
Cause du décès:maladie
Unité: 802 e Régiment d'artillerie Matricule:35.025 Cote: AC 21 P 181372
Ousseynou Baye né en 1907 à Meckle
Mort pour la France le 31-07-1942 à Anglet, 64,hôpital militaire du Val Fleuri.Acte de décès N°135
Cause du décès: maladie contractée en service
Unité: 27 e RTS Matricule:14.089 Cote: AC 21 P 126447
Baba Gname né en 1911 à Bokidiave - Cercle Matam Mort pour la France le 03-10-1942 à Anglet, 64, hôpital militaire du Val Fleuri.Acte de décès N°171 Cause: du décès:maladie
53e régiment d'infanterie (53e RI)
Matricule:28.714
Cote: AC 21 P 11403
Sambadia né en 1917 à Dimbe
Mort pour la France le 16-03-1941 à Pau, 64
Unité: 6e régiment d'infanterie coloniale (6e RIC)
Cote: AC 21 P 151324
Labathy Djitte né en 1912 à Bakadadj
Mort pour la France le 27-05-1943 à Anglet, 64,hôpital militaire du Val Fleuri.Acte de décès N°76 Cause du décès:maladie
Unité:623 e RPS Matricule:33.843 Cote: AC 21 P 62212
Sambat Hamat né en 1911 à Kanel
Mort pour la France le 21-06-1943 à Anglet, 64,hôpital militaire du Val Fleuri.Acte de décès N°86 Cause du décès:maladie Unité: 53 e RTS Cote: AC 21 P 149761
N'Dioga Dene né en 1915 à Ouakadiame
Mort pour la France le 03-09-1943 à Pau, 64
Cause du décès: maladie contractée en service Unité: Centre de Regroupement et de Réadaptation des Militaires Indigènes Coloniaux Rapatriables N°16 Cote: AC 21 P 107289
Matar Diaye né en 1918 à Gnomar
Mort pour la France le 15-05-1944 à Anglet, 64,hôpital militaire du Val Fleuri.Acte de décès N°103
Cause du décès:maladie
Unité: 6e régiment de tirailleurs sénégalais (6e RTS) Cote:AC 21 P 89108
Gaye Abdou né en 1911 à Tobélou
Mort pour la France le 15-06-1944 à Pau 64-
Cause du décès:maladie
:Groupes Militaires Indigènes Coloniaux
:AC 21 P 1614
Mousse Gueye né en 1919 à Gaé
Mort pour la France le 09-07-1944 Bayonne, 64 , rue des Gouverneurs,Numéros 7 et 9
Unité: 6e régiment d'infanterie coloniale (6e RIC) Cote: AC 21 P 105844
Dembelé Siriman né en 1916
Décédé(e) le 17-12-1944 à Pau, 64
Mention:Non Mort pour la France
Cause du décès:maladie
Cote: AC 21 P 160827
Les documents présentés ici , récemment achetés auprès d'un bouquiniste, pourraient être des photographies de presse. Les deux premières images ont pour indication au verso,1er blé 43 à Ahetze.9 juillet. Le troisième cliché est "muet". Je fais appel aux internautes pour obtenir des compléments d'information sur les personnes photographiées.Merci de m'adresser vos propositions par l'intermédiaire du formulaire de contact,situé en haut à droite de l'écran. Discrétion assurée.
Avant le 2 aout 1914, Mardochée Louis Lévy était coiffeur ,10 rue Sainte-Catherine,quartier Saint-Esprit à Bayonne.Il a été traduit le 14 janvier 1915 devant le Conseil de guerre sous l'accusation d'abandon de poste en présence de l'ennemi .Il sera fusillé le lendemain matin. Après la guerre, Albert Lévy ,demandera la révision du jugement au motif que son fils ne jouissait pas de ses facultés mentales. Depuis novembre 2014,les pièces du dossier détenues par l'institution militaire sont disponibles sur le site Mémoire des Hommes du Ministère de la Défense.
Recommandation
Mémoire des Hommes SGA
"La constitution de la base nominative des fusillés de la Première Guerre mondiale ainsi que la numérisation de leurs dossiers en vue d'une mise en ligne sur le site internet Mémoire des hommes du ministère de la défense, ont fait l'objet d'une délibération de la CNILen date du 10 juillet 2014. Conformément à cette délibération, toute réutilisation commerciale de la base et des dossiers des fusillés est proscrite."
Le texte de la délibération de la CNIL accessible sur le lien ci-dessus est également proposé en téléchargement ,voir bas de page du site Légifrance..
L'actuel numéro 10 de la rue Sainte-Catherine,quartier Saint-Esprit à Bayonne
L'acte de naissance de Mardochée Louis Levy sur e-Archives AD64 "L'an mil huit cent quatre-vingt-quatre et le neuf aout à trois heures du soir (...) est comparu David Lévy,âgé de trente quatre ans,coiffeur domicilié,dans cette ville,quartier Saint-Esprit,rue Ste Catherine N°10 Lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin,né le huit de ce mois à dix heures du matin,dans son dit domicile,de lui déclarant et de Berthe Vaez Olivera, âgée de vingt neuf ans,ménagère son épouse, et auquel il a déclaré donner les prénoms de Mardochée Louis;les dites déclaration et présentation faites en présence des sieurs Noel Bidonde ,âgé de soixante dix-ans, appariteur,et Isaac Suarez,âgé de trente neuf ans ,marchand,les deux domiciliés dans cette ville etc."
Juges: De Beaurepaire Chef d'Escadron hors cadre Morin Capitaine au 34e Regt d'Infanterie Chevalier Lieutenant au 14e Regt d'Artillerie Tabusteau Maréchal des logis au 18e Escadron du train Angeli Capitaine,Commissaire du gouvernement Henry Maurel,Caporal "La séance ayant été ouverte,le Président a fait apporter et déposer devant lui ,sur le bureau,un exemplaire du Code de justice militaire,du Code d'instruction criminelle et du Code pénal ordinaire,et ordonner à la garde d'amener l'accusé,qui ()été introduit,libre et sans fers,devant le Conseil,accompagné de son Défenseur Greffier"
Dossier de procédure SHD/GR 11 J 1297 - Conseil de guerre
Le dossier totalise 174 vues y compris les documents de transmission.Vous trouverez ci-après l'indication des vues qui me semblent les plus intéressantes à lire.
Le fonctionnement de la visionneuse du site Mémoire des Hommes est parfois capricieux,sans doute en raison du poids du fichier images.Le temps de chargement d'une vue requiert plusieurs secondes. Accès à la base des fusillés -SGA Mémoire des Hommes
Vue N°9: 14 octobre 1932 " (...) des voisins ont été interrogés sur la débilité accusée par cet homme lorsqu'il résidait chez son père."
Vue N°11 "Par requête du 25 aout 1932,M Levy Albert,demeurant 10 rue Sainte-Catherine ,à Bayonne sollicite du Ministre de la Guerre la révision d'un jugement prononcé en janvier 1915 par le Conseil de guerre de la 36e Division d'infanterie,contre son fils Edmond Levy.(...) Dans sa requête,M.Lévy Albert,déclare que son fils a été incorporé à tort dans une une unité combattante parce qu'il ne jouissait pas de ses facultés mentales,ainsi qu'en pourraient témoigner ceux qui l'ont connu "
Vues 26 et 27 28 mai 1927 Témoignage de Chaillat Simon,adjudant de bataillon en 1914. Vue N°33 23 mai 1927 Témoignage de Monestier Auguste directeur de l'asile d'aliénés de Pau. Vue N°35 Mme Landler Alice domiciliée à Bayonne déclare que sa mère Lopez Hortense Rebecca née Gomez Vues 37/38/39/40 PV Renseignements sur l'état mental de la famille Levy Suares Joseph 40 ans électricien place Notre-Dame N°2 Mme Veuve Pereyre née Posso,demeurant Boulevard Alsace Lorraine Levy Albert David 77 ans coiffeur rue Sainte-Catherine N°10 Landler Alice née Lopez 52 ans concierge au cimetière israélite à Bayonne
Vues 44/45/46/47 Bordeaux 13 mai 1927,Rapport Vues 48/49 Rapport Vues 53/54/55/56/57/58/59,les feuillets sont présentés dans le désordre 18 mars 1927 Lettre de M.Ginsburger Grand Rabbin de Belgique
Vues 60/61 Témoignage de Lévy David Albert,coiffeur,10 rue Sainte-Catherine Vues 65/66 Témoignage de Boudin Edmond ,accordeur de pianos à Bayonne,12 rue Victor Hugo Vues 67/68 Témoignage de Mme Pereyre Louise,née Posso Vues 69/70 Témoignage de Suarès Joseph,entrepreneur électricien à Bayonne
Vue N° 73 10 février 1927 Lettre du Ministre de la Guerre
Vue N°81 Témoignage du caporal Bertrix Alexandre Gabriel demeurant à Paris
Vues 96/97 Témoignage de Cohen Joseph ,Grand Rabbin,domicilié 113 rue Sainte-Catherine Vues 99/100 Témoignage du Capitaine Dussin Etienne Vue N°109 PV Bergey Daniel,curé à Saint-Emilion ,député de la Gironde,aumônier divisionnaire de la 36e Division
Vues 121/122 Témoignage de Sabarots Gabriel,employé de banque,Paris
Vue N°132 Témoignage de Boudin Edmond ,accordeur de pianos à Bayonne
Vue N°134 Témoignage de Madame Veuve Pereyre Louise,ménagère demeurant à Bayonne
Vue N°136 Témoignage de Suarez Joseph,ingénieur électricien à Bayonne
Vue N°142 Bref rapport d'un docteur ayant assisté à l’exécution de Levy Mardochée Louis. "Les 12 balles de la salve ont atteint le condamné dans les régions suivantes (...) Bien que la mort parût instantanée,j'ai crû préférable de faire donner le coup de grâce" Vues143/144 Procès verbal d’exécution à mort Vues 145/146 " Le Général commandant la 36e Division d'infanterie (...) décide que la justice suivra son cours et que le condamné sera exécuté demain matin à sept heures au rond point de la route de Glennes à 500 m au N de l'embranchement de cette route et de la Grande rue de Maizy."
Vues 151/152/153/154 Rapport du 10 janvier 1915 Vues 155/156 9 janvier 1915 à 3 h Témoignage de Bertrix Alexandre Gabriel,charpentier demeurant à Tarnos Vues 157/158 9 janvier 1915 à 14h30 Témoignage de Sabarots Gabriel,domicilié à Biarritz Vues 159/160/161/162 9 janvier 1915 à 10h Procès-verbal et d'interrogatoire Vues 164/165/166 Relevé des punitions du soldat Lévy depuis son admission au corps le 8 octobre 1905 jusqu'au 31 décembre 1914 Vues 171/172 Rapport du sous lieutenant Dussin commandant la 4e compagnie du 49e Régiment d'infanterie tendant à traduire en conseil de guerre le soldat Lévy
L'actuel numéro 10 de la rue Sainte-Catherine, côté crêperie et hôtel.